Julius Randle reverdit et punit les Lakers : 34 points, 10 rebonds et la victoire, le J c’est le S et les Knicks ne lâchent rien

Le 13 avr. 2021 à 05:46 par Giovanni Marriette

julius Randle 23 mars 2021
Source image : Maison Baron Rouge, Rec. 118

De croisière le rythme n’était plus, et si Julius Randle demeure évidemment le leader technique, mental et statistique de cette vaillante équipe de New York, la production avait pris un chouïa de plomb dans l’aile ces dernières semaines, entendez par là que Julius n’évoluait plus comme un All-Star indiscutable mais “seulement” comme un fantastique joueur. Cette nuit ? Croisière, All-Star, technique, mental, statistiques, fantastique.

La boxscore de la nouvelle mixtape de Julius, c’est juste ici

Après une victoire arrachée en prolongations face à des Grizzlies pourtant en forme et une autre gagnée au mental face aux Raptors d’un Pascal Siakam qui n’en avait pas ce soir-là, voilà que les Knicks faisaient face cette nuit au champion en titre de Los Angeles, un champion blessé et donc amoindri, évidemment, mais un champion néanmoins sûr de ses forces et attendant patiemment son heure. Spoiler, Julius Randle, lui, n’a pas le temps, et très vite ses rêves de Playoffs et avec les siens ceux de sa franchise auront pris le dessus sur un adversaire en place mais dont les yeux sont logiquement rivés un peu plus à l’horizon. Andre Drummond, Markieff Morris et un peu de Montrezl Harrell comme seuls alternatives à l’orfèvre gaucher de New York, et un orfèvre qui avait décidé cette nuit d’ajouter les options hustle et turbo à son moteur. Résultat des courses ? 34 points, 10 rebonds, 4 passes, 2 steals et 1 contre, à 13/23 au tir car le Julius made in NYC shoote beaucoup mais ne rate pas grand chose, et un message de plus à son ancienne franchise : vous avez réussi votre coup à l’été 2018 mais moi aussi je m’éclate, je m’éclate en tant que giga franchise player d’une équipe que j’emmène en Playoffs pour la première fois depuis Louis XIV.

Une simple victoire en régulière mais qui signifie bien plus que cela. Tout d’abord la confirmation au besoin que les Knicks ne surfent pas sur la dynamique d’un étrange coup de chaud mais qu’ils font bel et bien partie du haut du panier cette saison, avec comme ambition d’aller jouer les emmerdeurs en postseason. Mais pour aller plus loin encore, on parle ici du doux rêve d’échapper au terrible et contesté play-in tournament, qui opposera on le rappelle les équipes classées de 7 à 10. Ce matin ? Une demi victoire de retard sur la sixième place des Hornets, et même 1,5 seulement sur la… quatrième des Hawks, avant d’entamer une série de matchs qui les verra opposés aux Pels (deux fois), aux Mavs, puis, surtout, aux… Hawks et aux Hornets lors d’un back-to-back ultra intéressant mardi et mercredi prochain.

13 avril 2021, il y a cinq ans Kobe Bryant disait adieu aux parquets de NBA sur une dernière folie dont il avait le secret. 13 avril 2021, et les Knicks sont plus que jamais en course pour aller se la donner en Playoffs. Les années se suivent et ne se ressemblent pas, et ce ne sera sans doute pas pour déplaire à la fanbase new-yorkaise.