Officiel : Chris Finch reprend le banc des Wolves, un rookie de plus parmi les coachs NBA
Le 23 févr. 2021 à 11:13 par Killian Picaud
Dans une saison désastreuse, les Wolves ont opté pour la nouveauté. Ce dimanche, la franchise du Minnesota s’est séparée de son coach Ryan Saunders, et son remplaçant n’a pas tardé à être révélé, en la personne de Chris Finch. Ce sera donc sa première saison en tant que head coach. Outre-Atlantique, sa nomination a eu un certain retentissement, en raison d’une réaction de Damian Lillard sur les réseaux sociaux.
Jusqu’ici, Chris Finch était surtout connu pour avoir été l’assistant de Nick Nurse sur le banc des Raptors. Mais son parcours va bien au-delà de cette expérience. En tant que joueur, il a eu un parcours très européen, avec une carrière essentiellement passée chez les Sheffield Forgers, en Angleterre, jusqu’en 1998 avant d’en devenir l’entraîneur jusqu’en 2003. Finch continuera d’entraîner en Europe (Allemagne et Belgique) avant de revenir aux USA pour coacher en D-League. C’est un carton plein avec les Vipers de Rio Grande Valley que Chris Finch emmène jusqu’au titre de champion de l’antichambre de la NBA dès sa première saison. Repéré par les Rockets, il commence alors en 2011 sa carrière d’assistant coach en NBA. Il contribue à l’évolution des Rockets de James Harden au niveau offensif. Il part ensuite occuper un poste similaire aux Nuggets puis aux Pelicans avant d’arriver à Toronto. Il a donc côtoyé des joueurs comme Nikola Jokic ou encore Anthony Davis qui sont des candidats aux meilleures récompenses individuelles depuis quelques années. Statistique intéressante, chaque équipe où il est passé a bondi au classement des offensive ratings entre le moment de sa prise de fonction et l’année suivante. Une bonne nouvelle pour la meute classée 28è dans le domaine cette saison.
Offensive rating before and after the first season that Chris Finch arrived:
HOU – 16th to 4th
DEN – 17th to 4th
NOP – 26th to 12th
TOR – 13th to 10th
Obviously the credit can’t be completely given to Finch, but the pedigree is clearly there. Wolves currently rank 28th.
— Jake Paynting (@jakepaynting) February 22, 2021
A 51 ans, Finch s’apprête donc à devenir head coach d’une équipe NBA pour la première fois de sa carrière. Son passé plaide en sa faveur. Mais sa nomination n’est pas au goût de tout le monde et notamment de Damian Lillard. Le meneur des Blazers plaidait plutôt en la faveur de David Vanterpool, actuel assistant coach des T-Wolves, et fait savoir son mécontentement à travers un tweet très évocateur. Ancien membre du staff des Blazers (de 2012 à 2019), Vanterpool était très connu et très apprécié par Dame Time. Ce dernier montre donc sa déception de ne pas voir son ancien assistant coach monter en grade malgré la place libérée chez les Wolves. Une prise de parole soutenue par son coéquipier C.J. McCollum.
How the hell do you not hire David Vanterpool and he’s right there on the bench… and has been in front office SUCCESSFULLY and on the front of a bench of a winning team SUCCESSFULLY (7 years) … and also has played a major role in the development of a dominant backcourt smdh!
— Damian Lillard (@Dame_Lillard) February 22, 2021
Make it make sense. Respectfully. https://t.co/4crtNzWV0W
— CJ McCollum (@CJMcCollum) February 22, 2021
En réalité, cela faisait un moment que Finch était dans les tuyaux du côté des Wolves. Ce lundi, Marc Stein du New York Times nous révèle que Gersson Rosas, président des opérations basket du côté des Loups, connait très bien Finch et ce depuis des années (les deux s’étaient côtoyés à Houston lors de la décennie précédente) et qu’ils s’étaient entretenus dès lors que Rosas avait obtenu son poste de dirigeant au Minnesota. Raison donc pour laquelle Finch a été le seul candidat auditionné pour remplacer Ryan Saunders.
Malgré le discours de Lillard à la faveur de son ancien camarade Vanterpool, c’est bel et bien Chris Finch qui va devenir le prochain coach des Wolves. Pour sa première année en tant que head coach, il aura la lourde tâche de relancer cette équipe qui possède actuellement le pire bilan de la Ligue. Bon chance.
Source textes : ESPN et New York Times