Scary Terry Rozier était de retour : 41 points sur la tête des Wolves et la victoire qui va avec, tout roule dans la casa de MJ

Le 13 févr. 2021 à 04:57 par Elias Lemercier

terry rozier
Source image : NBA League Pass

Dans un match des plus agréables à regarder, les Hornets sont venus à bout des Wolves après quatre quart-temps fort en scoring entre deux équipes qui n’ont rien lâché jusqu’au bout. Terry Rozier (41 points) a été l’homme du match et le duel des pépites de la Draft 2020 LaMelo Ball / Anthony Edwards a par ailleurs été tout aussi excitant à suivre.

Si vous aimez les performances offensives il vous faut absolument vous faire le replay de cette rencontre entre les Hornets et les Wolves, et voilà une phrase qu’on n’aurait pas penser écrire en début de saison. Cinq joueurs ont marqué 20 points ou plus dans cette rencontre, dont Terry Rozier qui a explosé avec 41 points, à un petit point seulement de son record en carrière, tout en prenant avec assurance les rênes de son équipe quand son leader, Gordon Hayward, était dans un jour sans (5/21 au tir). Le meneur s’est notamment régalé en deuxième mi-temps lors de laquelle il a inscrit 26 points, à 7/10 au tir dont 3/5 de loin et 9/9 aux lancers. Scary Terry a mené son équipe vers la victoire lors d’une fin de rencontre où il a enchaîné les big plays. Alors que le score est de 106-102 Hornets, Karl-Anthony Towns ramène alors les Wolves à une longueur grâce à un tir du parking, Rozier va répondre avec un nouveau three mais Towns, qui ne voulait pas voir le match s’échapper a répondu dans la foulée par un tir de loin pour remettre les Loups à une longueur des Frelons. Mais voilà, Rozier n’est pas du genre à laisser la victoire lui passer entre les doigts et remettra les Hornets à +4 grâce à un step back du parking. Il reste alors 1,26 et les Wolves ratent leurs tirs pour revenir au score. Rozier, Bridges puis Hayward terminent le boulot sur la ligne des lancers, validant une sixième victoire sur les dix dernières rencontres pour Charlotte qui se couchera ce soir à la sixième place de l’Est. Une nouvelle victoire acquise grâce à un jeu offensif explosif où à chaque rencontre, un Hayward, un Ball, un Rozier ou un Graham peut prendre feu et faire pencher la balance du côté des Hornets. Les hommes de Michael Jordan continuent à être la darling de la NBA, et surtout l’une des équipes les plus sexy de la Ligue, qui gagne sa place jour après jour dans le cœur des possesseurs du League Pass.

Ce match était aussi le premier face-à-face de ce que l’on espère être une longue rivalité entre Anthony Edwards, premier choix de la Draft 2020, et LaMelo Ball, troisième choix de cette même cuvée. Si Ball est reparti avec la win pour ce premier rendez-vous, les deux rookies ont répondu présent pour ce baptême du feu : LaMelo finit avec 20 points à 8/15 au tir, 11 rebonds, 4 passes et 3 steals, tandis que Ant Man termine poiur sa part avec 21 points à 9/21 au tir, 6 rebonds et 3 passes. Une première bataille ma foi bien plaisante entre deux cracks qui à plusieurs reprises durant la rencontre se sont rendus coup sur coup, que ce soit en pénétration ou sur un tir de loin. A noter que si les Wolves étaient toujours dans le match à la mi-temps c’est aussi parce que Malik Beasley a été très bon en première période, scorant 19 de ses 31 points avant la pause caca. Ah oui, on a aussi retrouvé un Karl-Anthony Towns qui se rapproche de son meilleur niveau. Avec 25 points à 9/18 au tir, 8 rebonds  et des tirs hyper clutchs de loin, KAT a failli offrir la victoire à son équipe mais comme trop souvent depuis le début de la saison, les Wolves n’ont pas réussi à conclure, un sentiment partagé par Jean-Claude Dusse mais aussi par le rookie de Minnesota après la rencontre :

“On sait comment être compétitif mais on ne sait pas encore comment gagner. Quand on apprendra à gagner, tout changera.”

Terry Rozier a fait peur aux Loups et permis à ses Hornets de repartir avec la victoire, ce qui leur permet de reprendre la sixième place de l’Est aux Raptors. Côté Minny KAT commence à se chauffer petit à petit mais les défaites continuent à s’enchaîner, et il faudra être… patient avec ces Wolves

Source texte : Jon Krawczynski