COVID oblige, la NBA prévoit d’élargir les rosters : si ça peut permettre le retour de Gérard, on ne dit pas non
Le 16 janv. 2021 à 09:12 par Nicolas Meichel
Joueurs positifs, cas contacts, matchs reportés car effectifs décimés, clairement le COVID fait des dégâts en ce moment alors la NBA continue de s’adapter. Outre le renforcement de ses protocoles sanitaires, la Ligue prévoit également d’élargir les rosters de ses équipes.
Dans la nuit de vendredi à samedi, on a eu droit à trois nouveaux matchs reportés, dont un quelques heures seulement avant le tip-off suite au test positif de Karl-Anthony Towns, qui a d’ailleurs mis dans la mouise pas mal de joueurs TTFL. Au total, depuis le début de la saison, dix matchs n’ont pas pu se jouer comme prévu et trois autres à venir ont d’ores et déjà été retirés du calendrier. Ça fait beaucoup, et on ne parle même pas des rencontres où certaines équipes ont dû se débrouiller avec seulement huit joueurs sur la feuille, soit le minimum syndical pour pouvoir jouer un match de panier-ballon. La NBA découvre en ce moment à quel point c’est compliqué de réaliser une saison dans un climat de pandémie, et se rend compte qu’une équipe peut très vite se retrouver décimée quand un joueur est testé positif et qu’il y a une accumulation de cas contacts. Du coup, si l’on en croit Adrian Wojnarowski d’ESPN, la Ligue devrait rajouter un spot supplémentaire dans l’effectif de chaque équipe pour la saison régulière. Comme nous l’indique Woj, la NBA avait déjà décidé d’ajouter deux spots pour des joueurs two-way au roster de 15 joueurs possédant des contrats standards, ces deux two-way contracts (destinés aux joueurs ayant trois ans d’expérience NBA ou moins) pouvant être utilisés pour 50 des 72 matchs de la saison. On devrait donc avoir prochainement des effectifs à 18 joueurs avec un troisième two-way contract, reste juste à boucler l’accord entre la NBA et la NBPA (l’union des joueurs).
Sans surprise, les dirigeants des différentes équipes sont clairement en faveur de cette adaptation. Bien évidemment, l’ajout d’un joueur en two-way contract ne va pas révolutionner le niveau de l’équipe, mais il permettra surtout au coach d’avoir une option supplémentaire à très bas prix (salaire de 450 000 dollars) quand les absents sont nombreux à cause du COVID. Un gars en plus à utiliser, c’est toujours ça et si ça peut éviter de voir des mecs jouer tout d’un coup 45 minutes et ainsi risquer des blessures, c’est tout bénéf. Pour la NBA, c’est une façon aussi de limiter tous ces reports de matchs qui sont liés à des effectifs décimés. On le sait, la Ligue veut rester au maximum fidèle à son calendrier actuel et n’a pas l’intention d’interrompre sa saison. Quand on peut jouer, on joue. C’est évidemment loin d’être idéal mais la NBA s’attendait à ce genre de scénario, c’est pourquoi elle a décidé de couper son calendrier en deux afin de garder une certaine flexibilité en cas de matchs reportés. On peut dire qu’elle est servie. Il faut s’attendre à d’autres reports dans les jours voire semaines à venir car on est en plein dans le COVID actuellement, mais on espère tout de même que l’ensemble des mesures prises vont permettre de reprendre un peu le contrôle de la situation.
Malheureusement, des génies du jeu comme J.R. Smith, Dion Waiters, Michael Beasley ou encore Lance Stephenson ne sont pas éligibles pour un contrat two-way, mais les équipes se rabattront sans doute sur des joueurs au nom random pour “renforcer” leur roster. Une belle opportunité pour nous de découvrir des mecs complètement inconnus.
Source texte : ESPN