Les bonnes résolutions made in NBA – Conférence Est : en exclusivité, voici les principaux défis de chaque franchise pour 2021
Le 31 déc. 2020 à 15:09 par Arthur Verdelet
Alors que se termine une année 2020 vraiment inédite et que l’on pourrait très facilement qualifier de merdique, voici venu le moment d’évoquer les bonnes résolutions de chaque franchise pour l’année 2021. Espérons là simplement meilleure que la précédente pour commencer, et pour terminer 2020 sur une bonne note et préparer 2021 de la meilleure manière, on vous a concocté un récapitulatif des principaux défis à venir, franchise par franchise. Place à la Conférence Est, pour commencer.
Mais aussi : les résolutions consacrées à la Conférence Ouest
Atlanta Hawks : trouver une nounou prête à garder tous les bambins fougueux de l’équipe, dont le plus remuant, Trae Young. Vince Carter parti, il n’y a plus de vieux sage au sein du vestiaire, Lloyd Pierce restant un coach un peu jeune et inexpérimenté (44 ans). Au contraire de Danilo Gallinari, Rajon Rondo (34 ans) pourra par exemple toujours être ce vieux vicelard très utile pour atteindre le haut du panier.
Boston Celtics : nous laisser profiter du GOAT Tacko Fall. On sait que Brad Stevens préserve pour l’instant la NBA du crack intergalactique qu’est le pivot mesurant 2m26, mais trop c’est trop. Il est désormais temps de donner au peuple ce qu’il demande : voir Fall s’éclater sur les parquets et nous casser des paniers.
Brooklyn Nets : laisser Kyrie Irving encenser toutes les salles de la NBA comme il l’a fait pour le TD Garden. La santé aussi tiens, ça pourrait également être sympa, car l’équipe a déjà perdu Spencer Dinwiddie et veut profiter pleinement du talent de Kevin Durant après son année d’arrêt.
Charlotte Hornets : tenter d’apprendre à Michael Jordan en quoi consiste le fait de bien gérer une franchise NBA, car il demeure difficile de comprendre certains choix du côté des Frelons. LaMelo Ball, drafté en troisième position tout récemment, est pour l’instant aligné en sortie de banc derrière le duo Rozier-Graham et a les moyens d’inverser la tendance, mais la signature de Gordon Hayward pour quatre ans et 120 millions de $ pique pour sa part là où vous pensez tous.
Chicago Bulls : s’acheter une défense parce qu’en ce début de saison, c’est toujours portes ouvertes. Avec 123,5 points encaissés en moyenne lors des quatre premiers matchs, les Bulls de Billy Donovan n’ont toujours pas rassuré, et il est temps de passer un cap pour espérer s’approcher des Playoffs dès cette année. Spolier : personne n’y croit.
Cleveland Cavaliers : réussir à se débarrasser de Kevin Love. Au sein d’un effectif très jeune dans l’ensemble, le bon Kevin joue un peu le rôle du tonton un peu lourdingue se lâchant lors des repas de famille, et réussir à le trader contre un package cool serait un beau cadeau de Noël en retard.
Detroit Pistons : oublier au plus vite une année 2020 bien pourrie avec un front office à la rue. Les départs libres de Markieff Morris et Reggie Jackson pour L.A. et le fait d’échanger Andre Drummond contre un Twix ont fait mal, désormais il faut regarder devant avec les jeunes et faire confiance au GM Troy Weaver pour faire le taff.
Indiana Pacers : donner les clés du tracteur à Domantas Sabonis. Le boss à Indianapolis ces derniers mois c’est bien lui, et pas Victor Oladipo. L’arrière étant toujours dans le doute concernant son avenir, 2021 sera le moment parfait pour le Lituanien pour assumer son rôle de patron de l’équipe.
Miami Heat : préparer le terrain pour une grosse arrivée durant la Free Agency 2021. Les cibles sont multiples, les capacités financières limitées, mais connaissant le grand Pat Riley impossible de ne pas voir le Heat être l’un des acteurs majeurs d’une intersaison s’annonçant très mouvementée en NBA.
Milwaukee Bucks : que Giannis Antetokounmpo se décide enfin à redevenir lui-même. Bloqué dans son jeu habituel et ayant tendance à vouloir surjouer au lieu de faire simple, le Grec est dans le dur. À lui de trouver la potion magique pour tenter d’aller égaler le palmarès de… son frère Kostas.
New York Knicks : conserver le huis clos au Madison Square Garden quel que soit le scénario des prochains mois. R.J. Barrett semble plaider pour cette idée, lui qui a récemment estimé qu’il était plus simple pour l’équipe de l’emporter à la maison sans public. La solution était donc si simple depuis le départ ?
Orlando Magic : réaliser une meilleure saison que le voisin honni de Miami. Le Heat, battu dans le derby en ouverture de l’exercice 20-21 (107 à 113) étant un peu dans le dur ces derniers jours, le Magic doit s’envoler et montrer que les belles histoires ne sont pas que présentes au sein du parc d’attractions.
Philadelphie Sixers : mettre un coup de pression à Joel Embiid pour qu’il performe enfin dans la durée comme il peut le faire sur le début de saison 2020-21. Au pivot de bouger son gros popotin pour montrer qu’il peut être dominant avec constance et peut mener cette équipe dans les moments importants.
Toronto Raptors : s’acclimater au plus vite à Tampa au risque de vivre une saison bien longue. Pour l’instant, Fred VanVleet ressemble plus à Drake qu’à lui-même et Pascal Siakam louperait un caribou dans un couloir.
Washington Wizards : ne plus re-signer un seul contrat du type de celui paraphé par Davis Bertans lors de la dernière intersaison. Sa prolongation pour cinq ans et 80 millions va bien pourrir les finances d’une équipe déjà perdue ces derniers mois, tout comme le contrat énorme de Russell Westbrook (132 millions jusqu’en 2023). Force à vous les fans de l’équipe de la capitale, la gueule de bois risque de durer.
Essayons donc d’oublier 2020 et espérons que 2021 soit l’année du rebond. Faîtes la fête en respectant les mesures sanitaires, faites attention à vous et rendez-vous… dans un an, pour de nouvelles aventures.