James Harden a un bide de femme enceinte, mais il est déjà au sommet : 44 points et 17 passes dès son premier match, vite vite l’accouchement

Le 27 déc. 2020 à 09:19 par Giovanni Marriette

Il. Est. De. Retour. Il a une énorme bouée autour de la taille mais il est toujours aussi bon, il a le popotin d’une Kardashian mais il est toujours aussi… inarrêtable. Passées les vannes des premières images de barbu sur un parquet, et donc des lattes qui se fissurent sous ses pas, on s’est très vite retrouvé scotché devant un constat implacable : James Harden est unique.

Fans du MVP 2018 rassurez-vous, votre joueur préféré n’a pas décidé de devenir quelqu’un d’autre. La démarche est certes moins fluide en ce retour de non-cure, mais en ce qui concerne les skills et leur résultante, ça n’a pas bougé d’un millimètre. Ballon James Harden ? Isolation, écrans, écrans, écrans, puis l’heure du choix. Un gros trois dans les chicots de la cuisinière, un drive pour aller chercher deux points et/ou des lancers, ou alors une fixation béton pour servir des randoms devenus grâce à lui des snipers d’élite. Dans 80% des cas la solution est la bonne, les step backs sont aussi lents qu’indéfendables et les passes aussi prévisibles que millimétrées. Très vite la ligne de stats gonfle aussi vite que le bidou après un apéro trop chargé en Apéricubes, à la fin du premier quart Ramesse en est déjà à huit passes soit autant que Bobby Portis dans toute sa carrière, et on se dit alors qu’avec un Christian Wood dans la raquette et les shooteurs habituels planqués dans le corner… tout devrait rouler une saison de plus pour les Rockets, d’autant plus avec l’apport très nouveau de John Wall et DeMarcus Cousins. Le poste 1 récupéré le temps d’un soir, Jame Sardine se rappelle donc au bon souvenir d’une saison qu’il avait terminé meilleur passeur de la Ligue, et une fois ce souvenir bien ancré… il est l’heure de rappeler à tous qu’il est également le plus grand incendiaire de la Ligue depuis maintenant plus de trois ans. Les shoots commencent à pleuvoir comme un rab de frites, chaque pénétration dans la raquette n’est que l’introduction à un lay-up déposé sur une défense des Blazers pourtant renforcée par Robert Covington et l’inspecteur Derrick Jones Jr., mais plus le match avance plus Ramesse empile les buckets. Plus Ramesse empile les Buckets et plus C.J. McCollum empile les Buckets, et plus James Harden empile les Buckets… mais c’est finalement l’arrière des Blazers qui aura le dernier mot après une dernière incompréhension entre Harden et P.J. Tucker. Au final ? Une défaite pas vraiment significative compte tenu de l’état du roster de Houston, mais une perf qui l’est beaucoup plus si l’on part du principe que James Harden est censé être à 20% de ses capacités physiques.

44 points à 12/22 au tir dont 6/13 du parking de chez Bocuse et 14/16 sur la ligne, 4 rebonds et 17 passes. Voilà donc à quoi ressemble le niveau d’un James Harden en mode Didier Bourdon dans Le Pari, et on veut bien prendre… les paris sur le genre de saison que va nous sortir ce cinglé cette année. Faudrait juste savoir où il jouera en fait, mais ça, c’est encore une autre histoire.