DeMarcus Cousins tiendrait une forme olympique et serait affamé ? Voici cinq scénarios possibles pour le retour de Boogie
Le 03 déc. 2020 à 10:32 par Matis Rapacioli
Chères franchises NBA, planquez tous vos intérieurs et protégez vos raquettes : Boogie is back… et il serait en pleine forme ! Avoir avoir traîné sa misère et ses blessures de New Orleans à Los Angeles en passant par la Baie de San Francisco, DeMarcus Cousins aurait abandonné le spleen et se serait préparé comme la bête physique qu’il est. Quand le physique va, tout va. Un DeMarcus en pleine forme et concentré, ça peut sentir la bonne pioche du côté des Rockets. Et voilà qu’en plus, on lui offre sur un plateau son pote de Kentucky, John Wall. Que la fête commence.
On l’avait laissé las, piteusement coupé par les futurs champions californiens au mois de février et privé de bulle après sa rupture du ligament croisé antérieur du genou survenue en août 2019… quatre mois seulement après une déchirure au quadriceps lors des Playoffs avec Golden State, et une rupture du tendon d’Achille en janvier 2018. Seul et sans contrat, on ne se demandait même plus qui pouvait l’accueillir avant que les Rockets se penchent sur l’affaire. Le carnet de santé devenant plus effrayant que le joueur, on voyait alors peu de mains se tendre pour un joueur pourtant un temps capable de passer des saisons en 25 points, 12 rebonds et 4 assists, le tout en jogging et mal échauffé. Et voilà que Houston, qui se mue visiblement en relanceur de carrière (coucou John) et pourtant bien avare en big men ces derniers temps… tente, le coup sans avoir grand-chose à perdre et en donnant un an à DMC pour faire ses preuves. Avec son contrat non-garanti, Boogie ne semble pas vouloir laisser passer sa chance :
“Physiquement il est prêt. Il apparaît affiné. Il travaille évidemment très dur. Il a l’air au top.”
– Jonathan Feigen du Houston Chronicle, via HoopsHype
Et la hype naquit. Une sensation qui n’était plus vraiment affiliée à DeMarcus suite à ses gros bobos. Depuis sa dernière expérience avec les Lakers, le temps lui a permis de se préparer. Alors certes, la confiance donnée par Houston est elle toute récente et ces longs mois sans jouer vont certainement peser encore un peu, mais pour un joueur si puissant, le voir déjà en pleine possession de son physique rassure. Et impressionne :
Yahoo Sources: Former All-Star DeMarcus Cousins worked out for the Houston Rockets today and impressed the organization, quelling any health concerns. He’s as hungry as ever.
— Chris Haynes (@ChrisBHaynes) November 23, 2020
“DeMarcus Cousins s’est entraîné avec les Houston Rockets aujourd’hui [le 24 novembre, ndlr.] et a impressionné l’organisation, réfutant tout problème physique. Il est affamé comme jamais”.
La faim, moteur du colosse qui pourrait bien permettre à ce Bruce Banner du basket de se retransformer en Hulk et pourquoi pas peser de nouveau en NBA. C’est une possibilité, mais voici, sans plus attendre, cinq scénarios possibles, parfois imagés, qui peuvent accompagner le retour de DeMarcus Cousins à Houston !
Le meilleur des mondes : bam, on commence par une référence à Aldous Huxley parce qu’on est beaucoup trop chauds. Ça tombe bien, DeMarcus aussi ! Le couteau entre les dents, il est bel et bien le monstre physique annoncé et rappelle pourquoi il formait avec Anthony Davis la meilleure raquette de la NBA. Retournant le camp d’entraînement, son simple jeu convainc James Harden et Russell Westbrook de rester au Texas. Il est enfin le big man qui a tant fait défaut à Houston ces derniers temps et redonne de la dimension physique aux Rockets. Ses pick-and-rolls avec un John Wall en mode No Mercy cassent les dents de nombreux défenseurs et DMC retrouve son double-double de moyenne. Les Fusées sont prêtes à prendre un nouvel envol, propulsées par un Boogie roi.
La caca, la cata, la catastrophe : suant à tout va, Cousins redevient DeMarcus et se fait la peau à chaque entraînement, tirant sur la corde pour montrer qui il est. L’étape du camp d’entraînement passée, il ne relâche pas l’étreinte, trop heureux de redevenir un joueur de basket. Mais l’ancien des Kings a maintenant 30 ans, un croisé antérieur, un tendon d’Achille et un quadriceps à son actif et comme pressenti par beaucoup, lors du prime time des Rockets au Christmas Day lors du deuxième match de la saison, DMC refuse le poster et monte au block, pleine extension… CLAC. Le bruit réveille la moitié de la France. Le constat est sans appel, rupture du tendon d’Achille, pied droit cette fois-ci. Prêtant secours à son pote, Jean Mur glisse et se refait lui aussi le tendon. C’en est trop.
Le “déjà pas si mal” : préparé et géré comme il se doit, Cousins n’est plus Boogie mais dépanne quand même pas mal une équipe de Houston inspirée d’avoir tenté sa chance. En rédemption, il réalise une saison type Dwight Howard, honnête et marquée du sceau de la concentration. Managé avec intelligence par Stephen Silas, il nous offre une saison en sortie de banc avec quelques bouts de matchs, mais une saison complète. Et on l’a dit… C’est déjà pas si mal. De quoi éveiller, pour l’an prochain, l’intérêt de quelques managers construisant un roster pour le titre et apparaître enfin cigare en bouche au mois de juin 2022. Allô LeBron ?
Le Boogie Wonderland : son camp d’entraînement le confirme, c’est un DeMarcus tranchant qui arrive aux Rockets. Sa nouvelle condition physique le prévient des blessures, il peut enchaîner les matchs sans problème… Mais il se sent bien seul. Houston a perdu sa barbe et les Rockets entament un cycle de transition sans compter non plus sur John Wall, qui laisse visiblement sa grand-mère jouer à sa place. Écrasant un 21 points, 9 rebonds et 2 contres dans son plus grand sommeil, Boogie s’amuse et mène miraculeusement les Rockets au bord des Playoffs. Rassurant sur son état de santé, il relancera sa carrière et se sera surtout préparé un contrat aux petits oignons pour l’an prochain, signant chez le plus offrant après des années au minimum.
Le cousin de Marcus : finalement, les infos ont mal été interprétées, puisque “terrifiant” et “affamé”… tout cela était à prendre au pied de la lettre. Méconnaissable avec 140 kilos sur la balance, il se fait flasher à 8 km/h en contre-attaque. Houston – qui n’a plus vu un pivot depuis un an – hésite, mais Silas tranche dans le vif et ne retient pas DMC. On apprendra plus tard que DeMarcus tentera une aventure exotique en Chine, laissant entendre quelques faits divers croustillants.
Bien évidemment, on souhaite le meilleur à notre ami DeMarcus, qui nous a fait se lever plus d’une fois de notre canapé. Dans une équipe en mutation, ce sera du gagnant-gagnant, toutefois aucun des scénarios proposés ci-dessus ne semble improbable (allez, petite exception pour le dernier). Faites votre choix, nous, on croit en toi Boogie !