Salut Rudy Gobert, comment ça va ? Le CV commence à être bien rempli, ne reste plus qu’à gagner des matchs au printemps

Le 24 nov. 2020 à 09:30 par Giovanni Marriette

Rudy Gobert 31 janvier Jazz
Source image : YouTube

Etrange pause automno-hivernale oblige, TrashTalk se penche cette année sur… 74 profils individuels. Pourquoi 74 ? Oh, rien à voir avec la Haute-Savoie hein, malgré l’adoration de certains pour la tartiflette et la Sainte-Raclette, mais plutôt car ces analyses nous emmèneront tranquillement vers la reprise. Car oui, on vous le confirme, cette sordide année 2020 touchera bientôt à sa fin, il était temps. Focus aujourd’hui sur Rudy Gobert, double-DPOY et une fois All-Star, à qui il manque désormais un palmarès collectif afin d’entrer pour de bon dans les livres d’histoire.

Rudy Gobert est à n’en pas douter en train de se construire une sacrée carrière. Membre de la All-NBA Defensive First Team depuis quatre saisons, Defensive Player Of the Year en 2018 et 2019, All-NBA Team à deux reprises et All-Star la saison passée, Rudy fait désormais officiellement des plus grandes stars de la Ligue. Eligible à un gros contrat avec le Jazz, le Français est à la croisée des chemins et doit désormais blinder le palmarès collectif comme il a commencé à remplir le bilan individuel. Pour rentrer dans l’histoire, tour simplement.

Si vous n’avez regardé qu’un match de basket dans votre vie et que ce match est le All-Star Game 2020, vous vous dîtes certainement que ce Rudy Gobert doit faire partie des méga-stars de la Ligue. On y avait vu à l’époque un Rudy décomplexé pour sa première sélection au match des étoiles, et intégré pleinement au star system NBA. Une évidence finalement, au vu de la jolie petite carrière qu’est en train de réaliser le phare de Saint-Quentin. 12 points et 11 rebonds de moyenne depuis son arrivée dans la Ligue en 2013, environ 15/13 depuis deux saisons dans une équipe ambitieuse, bref Rudy fait partie du paysage. Oh il y a bien Jean-Didier Relou et Gustave Seum qui n’aiment que fulminer dans leur canapé en constatant que Rudy n’est effectivement pas une assurance tout risque balle en main, mais si vous croisez ces râleurs demandez leur ce qu’ils pensaient à l’époque du jeu au poste de Dikembe Mutombo ou Ben Wallace. Bref.

Aujourd’hui ? Rudy va très bientôt toucher le pactole qu’il mérite, et la prochaine étape de sa carrière se déroule au printemps, demain, après-demain, quand il veut. Avec le Jazz ? Pourquoi pas. Utah a prolongé très récemment son collègue Donovan Mitchell au max et choisira peut-être de continuer de construire autour du duo qui fait la pluie et le beau temps à Salt Lake City depuis maintenant trois ans. Ailleurs ? Pourquoi pas non plus tiens, et on connait un paquet de franchises qui se mouilleraient pour récupérer un défenseur aussi solide, garant de la solidité d’une équipe de par sa seule présence sur le terrain. Les Celtics étaient par exemple apparu comme un candidat crédible mais ont jeté leur dévolu – pour l’instant – sur les grosses fesses de Tristan Thompson. Dans huit mois Rudy sera en tout cas free agent, l’un des plus convoités d’une Free Agency qui s’annonce historique, et à n’en pas douter une grosse saison 2020-21 fera monter encore un peu plus sa cote.

  • Jauge de hype à son arrivée dans la Ligue : 5%
  • Jauge de hype actuelle : 75%
  • Jauge entrée au Hall of Fame : sur la bonne voie selon ESPN
  • Celui qu’il aimerait devenir : Ben Wallace car bagué
  • Celui qu’il espère ne pas devenir : Tyson Chandler

16 points, 14 rebonds, 2 contres, une demi-finale de Conférence et… le supermax ? Tout semble écrit pour Rudy Gobert, malgré les critiques émanant le plus souvent… de France, comme quoi nul n’est prophète en son pays. Rendez-vous dans quelques mois pour la preuve officielle de sa valeur, quelque chose dans l’ordre des… 170 millions ?


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