Salut Joel Embiid, comment ça va ? Et sinon, ça te fait plaisir de terminer chaque saison noyé dans tes larmes ?

Le 22 nov. 2020 à 09:41 par Giovanni Marriette

Joel Embiid 20 août 2020
Source image : NBA League Pass

Etrange pause automno-hivernale oblige, TrashTalk se penche cette année sur… 74 profils individuels. Pourquoi 74 ? Oh, rien à voir avec la Haute-Savoie hein, malgré l’adoration de certains pour la Sainte-Raclette, mais plutôt car ces analyses nous emmèneront tranquillement vers la reprise. Car oui, on vous le confirme, cette sordide année 2020 touchera bientôt à sa fin, il était temps. Focus aujourd’hui sur Joel Embiid, toujours un Top 3 pivot de la Ligue techniquement mais en dehors du Top 10 quand on évalue également le profil psychologique.

Joel Embiid rentrera bientôt dans sa cinquième saison NBA, déjà. Après l’attente des débuts et la hype des “vrais” débuts, voici qu’il cristallise aujourd’hui les critiques quant à son incapacité à faire gagner son équipe au printemps, quant à sa capacité, aussi, à se mettre dans un mood professionnel tout au long d’une saison. Le moment parfait pour… grandir ?

L’intersaison des Sixers a débuté sur les chapeaux de roue, et on sent déjà la patte Daryl Morey dans une équipe qui n’a plus de temps à perdre. Al Horford et Josh Richardson sont partis, Dwight Howard, Danny Green, Seth Curry, Terrance Ferguson sont arrivés, et Tyrese Maxey et Isaiah Joe notamment ont été draftés. Les snipers sont dans la place, et la raquette est libre pour Jojo, qui pourra peut-être faire cette saison ce qu’il sait faire de mieux : grailler les défenses SOUS le cercle. Non pas qu’il ai abandonné le projet dernièrement hein, mais disons que le manque de spacing du la saison dernière à la présence – en partie – d’Al Horford à ses côtés est résolu, et disons aussi que le manque criant de shooteurs en ville est désormais comblé. Alors plus de step-back threes Joel, en tout cas moins de six par match s’il te plaît, Ben Simmons s’en chargera les nouveaux copains s’en chargeront bien. 20, 23, 27 et… 23 points de moyenne la saison passée, cherchez l’erreur, et le pivot camerounais devra se remettre au travail et enfiler le costume qui lui va le mieux : celui du poste 5 le plus indéfendable de la Ligue (calmez-vous, Anthony Davis est un poste 4 et Tacko Fall est hors-concours)

Si on a entendu à de nombreuses reprises dernièrement le nom de Joel Embiid dans des rumeurs de transfert en tout genre, Daryl Morey a finalement coupé court à tous les ragots en sortie de Draft en affirmant que les Sixers ne chercheraient pas attirer de gros poissons et s’en remettraient donc au duo Simmons / Embiid, dans ce qui sera l’acte IV de la story entre Ben et Joel. Un meneur qui n’en est pas vraiment un et qui ne prend que deux tirs extérieurs par an, un pivot un peu trop fuyant qui doit réapprendre à s’approprier les raquettes, drôle de duo hein, mais le gourou Daryl y croit alors très franchement on a envie d’y croire aussi, sauf si on est fan des Rockets bien sûr.

  • Jauge de hype à son arrivée dans la Ligue : 75%
  • Jauge de hype actuelle : 75% après un passage dans les 90 à ses véritables débuts
  • Jauge entrée au Hall of Fame : 15%
  • Celui qu’il aimerait devenir : Hakeem Olajuwon
  • Celui qu’il espère ne pas devenir : Marcin Gortat

A quoi peut-on s’attendre pour la saison 2020-21 concernant Joel Embiid ? Une prise de conscience d’adulte et un défonçage en règle de la concurrence sur 72 matchs et plus si affinités… ou alors une preuve supplémentaire du manque de rage de vaincre de l’animal ? On aimerait pouvoir répondre mais on se contentera d’un astucieux joker, avec analyse des premiers indices à partir du 22 décembre. Allez, Joel, montre-nous qui c’est l’patron.