Corey Brewer s’engage avec les Pels… mais dans le staff : snif, clap de fin pour un journeyman pas comme les autres

Le 15 nov. 2020 à 18:27 par Giovanni Marriette

Corey Brewer 23/06/2020
Source image : YouTube

C’est l’un des visages les plus connus et appréciés du circuit qui a donc annoncé indirectement il y a quelques heures… que sa carrière de joueur était terminée. Corey Brewer, 34 ans, 13 saisons NBA et 8 franchises visitées, a signé avec les Pels mais… dans le staff, afin d’aider au développement individuel des jeunes oiseaux de Louisiane. Un départ discret, aux antipodes d’une carrière de joueur… originale.

Collègue de chambrée de Joakim Noah ou Al Horford à Florida à la fin des années 2000, ça rajeunit pas tout ça, Corey Brewer tire donc un trait sur sa (drôle de) carrière de joueur, puisque l’on a appris ce matin qu’il rejoignait les Pelicans afin d’apprendre à voler à quelques uns des oisillons les plus talentueux du pays.

NBA source: @TheCoreyBrewer, who played 13 years in the NBA, including the #Rockets 2015-2017, is joining the @PelicansNBA in player development

— Mark Berman (@MarkBermanFox26) November 15, 2020


Un tweet discret, d’autant plus en pleine période d’agitation pre-Free Agency, qui tranche avec la carrière originale du garçon, tellement efficace sur le terrain mais également candidat éternel au Shaqtin’ A Fool ou autres bloopers. Car Corey Brewer c’est ce mec qui a un jour scoré 51 points sur la tête des Rockets sous le maillot de Minnesota, c’est ce mec qui a contribué grandement au parcours étonnant des… Rockets en Playoffs 2015, mais c’est aussi ce mec qui aura détenu pendant longtemps le titre officieux du marcher le plus affreux de l’histoire, celui qui nous aura offert un récital défensif aussi bizarre qu’exceptionnel face à James Harden il y a un an, ou encore ce mec qui aura tapé un 360 dans les airs en oubliant de rester accroché au cercle sur un dunk. Vous nous aurez compris, la carrière de celui qu’on surnomma un jour “Didier” dans un live – n référence au labrador du même nom dans le film éponyme – est incroyable, de Minneapolis à Sacramento ou Philadelphie, en passant par Denver, Houston, Los Angeles, Dallas ou OKC. Une carrière de role player, de spécialiste défensif capable de coups d’éclat en attaque, et durant laquelle son sourire et ses têtes chelou auront fait de lui un générateur incroyable de memes ou autres Gifs. 819 matchs de régulière, 47 en Playoffs, 8,7 points et 2,8 rebonds de moyenne en carrière, champion NBA avec les Mavs en 2011, Corey laisse derrière lui une image de joueur foufou mais utile, mais foufou, mais… utile. Le genre de soldat apprécié partout où il est passé, le genre de mec qui aidera à n’en pas douter les jeunes Pels à devenir des hommes.

Discrètement, tel un Tim Duncan, Corey Brewer nous a donc signifié l’arrêt, au moins temporaire, de sa carrière de joueur. L’objectif majeur de ses nouveaux poulains à NOLA ? Ne pas rire quand ils le verront arriver.