Victor Oladipo MVP 2019-20 du non-respect : se vendre à l’adversaire… devant ses coéquipiers ? Check, nos enquêteurs sont sur le coup

Le 13 nov. 2020 à 06:57 par Giovanni Marriette

Commissaire Maigret 13 novembre 2020
Source image : YouTube

Dans le flot – le flow, aussi – des rumeurs concernant la Free Agency et la Draft 2020, une info a fait l’effet d’une bombe hier sur les réseaux sociaux. Elle concerne Victor Oladipo, et c’est le genre d’info qui risque de lui coller à la peau pour quelques temps. Si c’est vrai c’est absolument scandaleux, et si c’est faux… bah on aura bien ri, ma foi.

L’histoire entre Victor Oladipo pourrait aisément faire l’objet d’un film. L’arrivée sur la pointe des pieds en 2017, puis une saison exceptionnelle conclue par un trophée de MIP, une sélection All-Star et un premier tour de Playoffs de bonhomme face à LeBron James et ses Cavs. Vic est officiellement une superstar, se voit confier les clés du gymnase, mais manque de bol la suite ne sera rythmée que par le bruit de certains de ses os qui bougent. Blessure au tendon quadricipital en décembre 2018, et Toto ne le sait pas encore mais le voilà parti pour une traversée du désert de… deux ans, à regarder la mort dans l’âme “ses” Pacers lutter pour rester une équipe bien mais pas top. De retour aux affaires en janvier dernier mais à nouveau stoppé dans son élan par la vague du COVID, Olade ne disputera finalement pas la fin de saison dans la bulle d’Orlando : objectif 200% pour la saison 2020/21. Depuis ? L’envie de le voir de nouveau en pleine forme se superpose… aux rumeurs le concernant, les Pacers étant actuellement dans une réflexion de reconstruction de leur roster. Avec ou sans Oladipo ? Avec ou sans Myles Turner ? Popo sera free agent dans un an alors la période est peut-être bien la bonne pour le marchander, et après ce qu’on a appris hier, cette éventualité pourrait bien s’être transformé en priorité du côté d’Indianapolis. Asseyez-vous hein, c’est violent :

Victor Oladipo is wild 😳

(Via @ThisIsJMichael ) pic.twitter.com/TsotTKedp1

— NBA Central (@TheNBACentral) November 12, 2020

Pour la faire courte ? Victor Oladipo aurait donc, à plusieurs reprises (des matchs face au Heat, aux Raptors et aux Knicks sont mentionnés) et demandé à des joueurs adverses s’ils voulaient bien de lui dans leur équipe, et ce au nez et à la barbe des ses propres coéquipiers. L’info nous vient d’un homme qui adore les belles histoires  (J.Michael de l’IndyStar), mais surtout d’un homme en général bien informé, et la NBA telle qu’elle est devenue ces dernières années collerait finalement avec ce genre de story totalement WTF. On parle donc d’un mec payé au bas-mot 20 millions la saison, pour ne pas jouer du tout ou presque, et qui profite de ses quelques apparitions pour aller se vendre auprès de l’ennemi, le tout sans prendre la peine de faire ça discrètement ? Trois solutions selon nos enquêteurs : 1) info complètement bullshit, l’ancien coach de Vic aux Hoosiers Tom Crean ayant d’ailleurs déclaré dans la foulée que son ancien poulain lui avait assuré n’avoir jamais prononcé ces mots. 2) Oladipo a dépassé les bornes et s’inscrit dans la longue liste des joueurs NBA actuels qui vendraient leurs mères pour jouer où ils le veulent, tout est possible comme dirait l’autre. Et 3) la fracture entre les différentes parties du cerveau de l’arrière des Pacers est manifeste et celui qui était en pleine explosion il y a encore deux ans est cette fois-ci parti pour une belle… implosion, en passant du côté des joueurs à éviter du fait d’une approche disons… particulière de leur métier.

Maigret, Lescaut, Navarro et Columbo sont sur le coup, parce que non on n’a pas regardé de série policière depuis 1994. Soit le troll est énorme et le fautif est un génie, soit les faits sont avérés et Victor Oladipo est dans une belle merde. Parce que scorer 41 points dans un match de régulière c’est bien, mais deux semaines plus tard personne ne s’en souvient. Alors que ça, ça c’est un tatouage dont il sera difficile de se débarrasser.