Mike Conley ne sera pas free agent cette année : 34 millions à toucher, selon nos sources la réflexion a duré 34 dixièmes de seconde

Le 13 nov. 2020 à 07:28 par Giovanni Marriette

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Imaginez cinq minutes. Vous êtes en couple avec Shakira pour encore un an, et vous avez le choix entre danser le Waka-Waka jusqu’à l’été 2021 et quitter la belle colombienne, histoire de voir si l’herbe ne serait pas plus verte ailleurs, sans mauvais jeu de mot. Détail non-négligeable, vous avez de grandes chances de vous retrouver dans les bras de Christine Bravo, Anne Roumanoff ou Brigitte Macron si vous quittez le domicile conjugal. Vous feriez quoi vous ? Spoiler : Mike Conley préfère la Colombie.

C’était un secret de Polichinelle, un peu comme la présence de Daniel Levy dans le costume du robot de Mask Singer. Heureux signataire en 2016 de ce qui était alors le plus gros contrat jamais signé en NBA (143 millions sur cinq ans, mais Mike sera vite dépassé par quelques nouveaux riches), le meneur du Jazz arrive cette saison dans la dernière ligne droite de ce fameux contrat. 34,5 millions à toucher, on vous met au défi de ne faire que de les regarder s’ils étaient devant vous, là, tout de suite. Sans surprise, on a donc appris hier soir via Chris Haynes de Yahoo que l’ancien Ourson préféré du Tennessee laissait de côté l’option qui lui permettait de mettre fin à la mascarade son contrat, et qu’il palperait donc bien ses 20 milliards d’ancien franc la saison prochaine.

Aucune surprise, Mike Conley laisse de côté sa Early Termination Option et ne sera donc pas agent libre, puisqu’il va accepter, dans le plus grand calme, de valider sa dernière année de contrat à près de 35 millions de dollars.

Logique. https://t.co/ET380DxC4x

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) November 12, 2020

Débarqué tel le messie dans l’Utah l’été dernier, Mike Conley vient pourtant de vivre une saison bien compliquée. Des blessures, déjà, mais surtout un niveau excessivement loin des attentes, dans le fond comme dans la forme. Pires moyennes offensives depuis quasiment dix ans, pire pourcentage en carrière si l’on met de côté une saison 2017-18 gâchée par les blessures, et, pire encore, le sentiment que le Jazz était moins bon avec Mike Conley sur le terrain, le sentiment que “ça ne collait pas”. Compliqué pour le Jazz, qui a connu mine de rien dans son histoire quelques postes 1 capables de faire jouer l’équipe, et un constat déjà quasiment définitif : le pari Conley a échoué. Pas assez distributeur, à contre-courant du jeu du Jazz, maladroit, peut-être parce qu’il voulait trop bien faire hein, mais en tout cas un apport très loin d’être suffisant pour une franchise qui aspire à change de statut à court-terme.

On aurait clairement pu parier la villa de la mamma là-dessus, mais c’est désormais officiel : Mike Conley palpera ses 34 millions la saison prochaine. Actuellement ça vaut 14,4 points et 4 passes par match, à 40% au tir. Et si on applique le théorème magique, ça veut dire que toi, toi, ou toi qui lis cette conclusion, tu peux clairement tenter ta chance l’an prochain.