DeMar DeRozan aux Lakers contre Kyle Kuzma, Danny Green et du pick de Draft ? Une rumeur à prendre avec une pince à épiler

Le 13 nov. 2020 à 05:41 par Giovanni Marriette

demar derozan - pari
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Qu’elle est belle cette période pre-Free Agency, durant laquelle toute sorte de phrase sans aucun contexte peut devenir une bombe médiatique. La trade machine bat son plein, tout devient possible même si au final pas grand chose ne se fait, mais nous on adore ça parce que ça fait causer, et causer… bah on adore ça.

L’une des dernières rumeurs bullshit en date ? Celle qui ferait écho d’un éventuel trade de DeMar DeRozan vers les… Lakers. Un déménagement vers la Californie qui verrait Kyle Kuzma, le revenant Danny Green et un premier tour de Draft arriver dans le Texas, histoire de satisfaire les envies de troisième star des Angelinos et de reconstruction du côté de San Antonio. On sait DMDR originaire des alentours de L.A., parait même qu’il s’entend bien avec les commerçants de l’avenue Victor Hugo de L.A., alors on suppute et on se dit que tout est possible. L’info nous vient du toujours bien informé Kevin O’Connor de The Ringer, mais attention car Kevinou connait aussi les ficelles du métier. Selon lui (selon tout le monde, ndlr, mdr, xptdr) les Spurs veulent lâcher du lest, de préférence les vieux de la bande (DeMar mais également LaMarcus Aldridge et Patty Mills) et tous les moyens seraient donc bons pour faire affaire, en allant jusqu’à accueillir un poulet sans tête peroxydé et un ancien de la maison qui reviendrait tout en ayant laissant 60% de son talent entre Toronto et Los Angeles. Allons bon.

DeMar DeRozan aux Lakers – Kyle Kuzma, Danny Green, un premier tour de Draft et une boule puante aux Spurs

Une rumeur qui reste une rumeur évidemment, fans des Spurs calmez-vous, mais certains d’entre vous pourraient tout de même esquisser un léger sourire tant le désir de voir partir DeRozan est parfois grand. 31 ans, gentil garçon hein, mais visiblement pas le profil idéal pour driver une franchise, et si la première saison sans Playoffs des Spurs depuis Bonaparte n’est pas de la responsabilité exclusive de l’ancien Raptor, difficile de ne pas l’associer à la lose actuelle d’une franchise peu habituée à perdre autant de matchs. Malgré tout un tel échange manquerait également de sens pour des Lakers déjà champions, donc par conséquent meilleure équipe de NBA jusqu’à preuve du contraire, et les 27 millions et quelques restants à payer au joueur pour la saison prochaine viendraient régler la question des autres joueurs rejoignant LeBron James avant la reprise : aucun, ou alors à des prix Lidl, mais pas sûr que les profils soient ceux recherchés.

Pour résumer ? La trade machine a parlé, mathématiquement ça passe mais la vie c’est un peu plus compliqué que ça. Imaginez-vous un instant vous pointer chez le poissonnier et lui payer un cabillaud entier en lui filant vos Converse, parce que ça fait 70 balles pareil. Vous avez compris là ?