Salut Jaylen Brown, comment ça va ? Quatrième année réussie pour JB, le All-Star Game c’est pour bientôt
Le 13 nov. 2020 à 09:57 par Nicolas Meichel
Étrange pause automno-hivernale oblige, TrashTalk se penche cette année sur… 74 profils individuels. Pourquoi 74 ? Oh, rien à voir avec la Haute-Savoie hein, malgré l’adoration de certains pour la Sainte-Raclette, mais plutôt car ces analyses nous emmèneront tranquillement vers 2021. Car oui, on vous le confirme, cette sordide année 2020 touchera bientôt à sa fin, il était temps. Aujourd’hui, on a décidé de zoomer sur Jaylen Brown, auteur d’une grosse saison dans sa quatrième année en NBA.
Si Jayson Tatum a souvent fait la une au cours de la belle saison des Celtics à travers sa progression impressionnante, un autre jeunot dont le prénom commence par Jay s’est montré à son avantage. On parle évidemment de Jaylen Brown, qui a franchi un gros cap sur le plan individuel après une troisième année assez compliquée. C’est ce qu’on appelle justifier son contrat.
Car il faut le rappeler, surtout qu’on a l’impression que c’était il y a 10 ans, Jaylen Brown avait signé une prolongation avant le début de la saison 2019-20, d’un montant de 115 millions de dollars sur quatre saisons. Une grosse somme qui avait provoqué du scepticisme chez certains, tout en ajoutant une belle dose de pression sur les épaules de JB. Plus d’argent, ça correspond à plus d’attentes, surtout dans une franchise ambitieuse comme Boston. Et on peut dire qu’il a relevé le challenge avec succès, et aussi avec une nouvelle coupe de cheveux. Après la campagne bordélique de 2018-19, les Celtics ont retrouvé leur collectif et Jaylen est passé dans la catégorie borderline All-Star, profitant de plus d’opportunités (33,9 minutes contre 25,9 la saison précédente, 57 titularisations contre 25) pour véritablement s’imposer comme une pièce importante des Verts : 20,3 points de moyenne, 6,4 rebonds, 2,1 passes décisives, 1,1 interception, tout ça à 48,1% au tir dont 38,2% du parking. Cela n’a pas suffi pour participer au match des étoiles, où Jayson Tatum et Kemba Walker ont représenté Boston, mais ça reste évidemment une très belle production pour un mec qui vient seulement d’avoir 24 ans. En pleine confiance, régulier, de plus en plus solide en attaque et toujours là en défense, il a apporté son côté two-way player à une équipe des Celtics qui a terminé sur le podium de l’Est. Et en Playoffs, il a confirmé, aidant ainsi Beantown à atteindre les Finales de Conférence Est contre Miami. Des Finales de conf’ dans lesquelles il a particulièrement brillé (23,2 points, 7,2 rebonds, 1,5 interception, 55,6% au tir, 50,0% à 3-points), même si la frustration de la défaite a finalement pris le dessus. On se souvient notamment de l’épisode du vestiaire, quand Marcus Smart a pété une durite après la défaite du Game 2, provoquant une embrouille entre lui et Jaylen. Le genre d’épisode qui aurait pu faire dérailler complètement le groupe, mais Brown a fait en sorte que cet incident reste isolé en disant les bonnes choses et en agissant de la bonne manière.
Congratulations @FCHWPO 👏
Your work in the community and commitment to addressing racial injustice and social inequities has not gone unnoticed. #NBACares pic.twitter.com/EXGgExDboL
— Boston Celtics (@celtics) October 5, 2020
Ce leadership et cette maturité dépassent largement les lignes du parquet. Car on ne peut pas parler de Jaylen Brown sans parler de sa contribution en dehors du terrain. Ça serait le réduire à un rôle de bon basketteur alors qu’il est tellement plus que ça. Ce n’est pas un hasard s’il a fait partie des cinq joueurs à recevoir le NBA Community Assist Award, en compagnie de Harrison Barnes, George Hill, Chris Paul et Dwight Powell. Avant comme pendant la bulle, Jaylen a été l’une des figures de la NBA dans le combat pour la justice sociale suite à la tragédie George Floyd, s’exprimant d’une façon remarquable tout en agissant en tant que leader pour essayer de lutter contre le racisme systémique aux States. Juste pour rappel, on parle d’un homme qui a fait 15 heures de bagnole de Boston jusqu’à Atlanta (il est né dans la banlieue d’ATL, à Marietta) pour mener une manifestation pacifique en mai dernier. Il a aussi utilisé sa voix dans les discussions concernant la grève des joueurs NBA après l’épisode Jacob Blake. À ça, on peut ajouter également son soutien financier aux communautés de Boston les plus touchées par la pandémie du COVID-19, et il ne faut pas oublier non plus qu’il était l’un des premiers à exprimer le mal-être psychologique de certains joueurs chez Mickey. Un vrai ce Jaylen, et la liste de ses contributions ne s’arrête d’ailleurs pas là. De quoi rendre fier son grand-père, diagnostiqué avec un cancer juste avant la bulle, bulle à laquelle JB a failli ne pas participer…
Right before the Celtics ventured into bubble, Jaylen Brown noted he'd been dealing with "some family-related issues." On @TheEllenShow, he revealed his grandfather's cancer diagnosis and the deal they made in the aftermath.
📰 https://t.co/lDtXlxhf8K pic.twitter.com/wi9uTUJdA9
— Chris Forsberg (@ChrisForsberg_) October 21, 2020
- Jauge de hype à son arrivée dans la Ligue : 50%
- Jauge de hype actuelle : 70%
- Jauge entrée au Hall of Fame : 10%
- Celui qu’il aimerait devenir : Kawhi Leonard
- Celui qu’il espère ne pas devenir : Alphonse Brown
Leader dans l’âme et en pleine progression, Jaylen Brown est devenu un joueur calibre All-Star en NBA. À 24 piges, il possède un avenir brillant, sur les parquets américains évidemment mais pas seulement. Car lui aussi, il est plus qu’un athlète.