Les highlights de Derrick Rose avec les Pistons : too big, too strong, too fast, too good again

Le 11 nov. 2020 à 09:55 par Benoît Carlier

Quand il était au plus mal et qu’il retournait sur le billard pour la 46ème fois de l’année, on se disait qu’on ne verrait plus jamais le Derrick Rose du passé. Et puis, un miracle s’est produit. Quand on voit les highlights du meneur avec Detroit cette année, on regrette de ne pas habiter à proximité de la Little Caesars Arena pour pouvoir en profiter.

Son buzzer beater à New Orleans a réveillé énormément de vieux souvenirs chez les fans de NBA qui étaient déjà là au début des années 2010. C’est comme si on était sorti d’un profond coma et que le kid de Chicago n’avait jamais cessé de faire du sale. Alors on ferme les yeux, on oublie les moments durs, puis on les réouvre pour kiffer le spectacle. Un premier pas léthal, des moves old-school qui nous replongent dans de vieilles vidéos quand il était annoncé comme un crack à la sortie de la fac, et un style bien à lui. C’est un tout petit peu moins vif qu’avant, mais à 32 ans, D-Rose peut être fier après tout ce par quoi il est passé. Excellent avec les Wolves la saison dernière, il a donc remis ça du côté de Motor City cette saison et à la vue de ces images on peut dire sans trop se tromper qu’un contender va s’occuper de le rapatrier jusqu’à chez lui avant la reprise.

Car si la renaissance a commencé dans les forêts du Minnesota, c’est bien à Detroit qu’il nous a fait comprendre qu’il ne fallait pas tout de suite l’enterrer. Ou plutôt qu’il fallait le ressortir de la terre de nos mémoires. D’abord en tant que bencher, puis dans le cinq majeur, le produit de l’Université de Memphis a été l’une des raisons pour lesquelles les fans des Pistons n’ont pas complètement boycotté la saison de leur équipe cette année. Toujours rayonnant, avec même deux pointes au-dessus des 30 points contre Philly et les Suns, mais aussi quatre double-double à l’ancienne, il nous en a mis plein les yeux et Sekou Doumbouya était aux premières loges pour assister au comeback de son idole de jeunesse. Ça valait bien 10 minutes de highlights !

Too big, too strong, too fast, too good, vous vous souvenez du slogan ? Parce que cette fois c’est officiel, c’est l’heure de le ressortir et de le crier très fort. En attendant la suite du côté de Los Angeles, San Francisco, Philadelphie ou tout autre candidat au titre désireux de se renforcer à la mène. Ajouter un MVP dans son roster, ça n’a pas de prix.