Les Hawks seraient un candidat potentiel pour accueillir Jrue Holiday : Jrue, ça te dit des vacances à Atlanta ?
Le 11 nov. 2020 à 18:35 par Nicolas Meichel
Il y a quelques jours, on apprenait que des discussions étaient en cours entre les Pelicans et des contenders concernant un potentiel transfert de Jrue Holiday. Mais d’après les dernières rumeurs, une autre franchise serait à surveiller de très près, même si elle ne fait pas partie des candidats au titre : les Atlanta Hawks.
C’est Marc Stein du New York Times qui a sorti l’info sur son compte Twitter ce mercredi. La franchise d’Atlanta serait effectivement une destination potentielle pour Jrue Holiday, qui pourrait débarquer chez les Hawks à travers un transfert impliquant plusieurs équipes ainsi que le choix numéro 6 des Faucons à la Draft 2020. On le sait, l’objectif pour ATL l’an prochain, c’est de se battre pour les Playoffs et pour ça, les Hawks veulent rajouter un vétéran de qualité à un groupe talentueux mais jeune. Ainsi, ils sont prêts à lâcher leur premier tour de draft. Il faut également garder en tête le fait qu’Atlanta fait partie des rares franchises à posséder du cap space cette année, et pas qu’un peu d’ailleurs (plus de 40 millions de dollars), ce qui peut aider la franchise à acquérir un bon élément pour franchir un cap en 2020-21. Les dirigeants d’Atlanta ont donc un certain nombre d’options ainsi qu’une belle flexibilité et visiblement, Jrue Holiday fait partie des joueurs qui figurent dans leurs petits papiers. Vu la situation actuelle des Hawks et sachant que les Pelicans cherchent à transférer Jrue pour obtenir notamment des joueurs qui correspondent plus à la tranche d’âge de Zion Williamson, Brandon Ingram et Lonzo Ball, cette rumeur a du sens. Là, dans le scénario de Marc Stein, on ne sait pas vraiment quelle serait la contrepartie pour la Nouvelle-Orléans (probablement le pick numéro 6 mais peut-être aussi des jeunots) mais pour Atlanta, il est clair qu’une arrivée de Jrue serait un gros plus : vétéran, two-way player de grande qualité, coéquipier modèle, exactement le genre de profil pour aider un jeune groupe à progresser.
Any team trading for Holiday, of course, has to be cognizant of his contractual situation, with the Pelicans' guard — regarded as one of the league's foremost two-way players — expected to decline his $27 million option for 2021-22 and become a free agent after this season
— Marc Stein (@TheSteinLine) November 11, 2020
Maintenant, comme le mentionne Marc Stein, il ne faut pas oublier un détail important. Jrue Holiday peut potentiellement être agent libre dès 2021. En effet, il lui reste deux années de contrat à environ 26 millions de dollars mais il y a une player option sur la seconde. Cela signifie donc qu’il peut potentiellement faire ses valises dès l’été prochain s’il le souhaite. À 30 ans, on imagine que Jrue Vacances préfère atterrir dans une équipe qui peut potentiellement jouer le titre, lui qui n’a pas beaucoup goûté aux Playoffs dans sa carrière (quatre participations, deux séries remportées). C’est notamment pour cette raison que son nom est souvent associé à des contenders, comme les Nets ou les Nuggets par exemple. Du coup, si on se met dans la peau de Travis Schlenk, est-ce que ça vaut vraiment le coup de se séparer de son pick numéro 6 et peut-être d’autres éléments pour un Holiday qui pourrait repartir après seulement une saison ? Comme dit au-dessus, on ne doute pas de l’apport d’un Jrue aux Hawks sur la prochaine campagne. Il peut les aider pour aller d’un point A à un point B, mais ensuite, on fait quoi ? Les Faucons ne sont pas une équipe à qui il manque une pièce pour véritablement jouer le titre en 2021, ni une équipe comme Milwaukee qui veut tout faire pour empêcher un départ de sa superstar dans quelques mois. On peut donc poser quelques réserves sur les intérêts d’un tel trade pour Atlanta.
Il faut désormais rajouter les Hawks sur le dossier Jrue Holiday. À une petite semaine de la Draft, les rumeurs vont s’enchaîner et on peut compter sur Atlanta – qui veut transférer son choix numéro 6 – pour en faire partie.
Source texte : New York Times