Les highlights de Clint Capela en 2015-16 : merci Dwight, tes services ne nous sont plus utiles

Le 10 nov. 2020 à 09:39 par Alexandre Taupin

Après une saison rookie très discrète et essentiellement passée en G League, Clint Capela avait attaqué la saison 2015-16 en tant que back-up de Dwight Howard. Une chance offerte et un temps de jeu rapidement mis à profit : un an plus tard, Superman faisait ses valises et le géant suisse prenait sa place dans le cinq. 

Une carrière ne tient parfois pas à grand-chose : un coach qui croit en vous (ou non), vos blessures ou celles de vos coéquipiers et évidemment l’alchimie que vous réussissez à construire (ou non) avec votre équipe. Lorsque Clint Capela débarque en NBA en 2014, il n’est pas forcément très attendu dans la grande ligue nord-américaine. Drafté par les Rockets en 25ème position, il sait déjà qu’il n’aura pas un temps de jeu incroyable et pour cause, Houston vient de faire signer la star Dwight Howard. Une première saison d’adaptation où il brille surtout avec l’équipe réserve, les Vipers de Rio Grande Valley. Fort d’une saison réussie en G League, Clint se voit offrir sa chance en relais de l’ancienne star d’Orlando pour la saison suivante : le reste appartient déjà à l’histoire. Gros rebondeur, prêt à claquer tout lob qu’on lui envoie, il se montre rapidement précieux en sortie de banc et affiche déjà une belle complémentarité avec James Harden sur pick and roll. Défensivement, s’il n’a pas l’abattage d’un D12, il montre quelques promesses sur ses capacités à défendre le cercle et les Rockets flairent le bon coup. Ayant responsabilisé leur sophomore toute la saison et avec un Dwight Howard à remplacer, ils ne vont pas chercher bien loin son successeur. En deux saisons, Clint Capela est donc passé de rookie de l’ombre à titulaire d’une des places fortes de l’Ouest, tout simplement. Sa complémentarité avec James Harden et sa capacité à faire le sale boulot en ont fait un élément crucial du succès des Rockets. Une équipe qui, aujourd’hui, ne peut que constater le vide laissé par le suisse.

Saison de l’éclosion, 2015-16 aura permis à Clint Capela de se montrer au grand jour. Plus qu’une révélation, le pivot a su exploser au bond moment pour prendre le relais d’un D12 poussé vers la sortie et rendu dispensable par l’apport de son cadet. Pas une mince affaire quand on y pense. 


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