La Free Agency 2020 des Pelicans en 3 questions brûlantes : y’a quelques petits dossiers à traiter pour David Griffin et ses copains

Le 02 nov. 2020 à 11:49 par Nicolas Meichel

Pelicans Brandon Ingram 26 décembre 2019 pari
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Comme Kevin Durant, la NBA est sortie de sa zone de confort en décalant l’ensemble de son calendrier pour aller au bout de sa saison coûte que coûte. De retour de la bulle, les franchises sont encore un peu dans le flou concernant la reprise mais une chose est sûre : on ne reverra personne sur les parquets avant la Free Agency 2020 qui s’annonce… particulière en temps de pandémie. Entre la Draft prévue en plein mois de novembre et une baisse possible du salary cap, les GM se préparent à transpirer dans les prochaines semaines. Détour aujourd’hui du côté de la Louisiane, avec les grandes questions de l’intersaison chez les New Orleans Pelicans.

La prolongation de Brandon Ingram, simple formalité ?

Most Improved Player de la saison 2019-20 et All-Star pour la première fois de sa carrière, Brandon Ingram s’est mis bien avant d’arriver sur le marché de la Free Agency. Tellement bien qu’il vise probablement un contrat max. Avec des moyennes de 23,8 points, 6,1 rebonds, 4,2 passes et 1,0 interception à 46,3% au tir, 39,1% du parking et 85,1% aux lancers francs, l’ailier au physique de coton-tige a de gros arguments, surtout qu’il n’a que 23 piges. Vu qu’il est agent libre restrictif, les Pelicans possèdent le contrôle sur le dossier, eux qui pourront s’aligner sur n’importe quelle offre de la concurrence. Le management de New Orleans perçoit BI comme un élément très important de son projet et on peut donc compter sur David Griffin pour faire le nécessaire afin de le prolonger sur le long terme. Sauf scénario improbable, Ingram restera ainsi en Louisiane. Maintenant, comme le mentionne Danny Leroux de The Athletic, il faudra surveiller les termes du contrat (Leroux met notamment en avant une potentielle player option sur la cinquième année du deal) tout en gardant un œil sur son montant dans ce contexte d’incertitude économique.

Jrue Holiday, stop ou encore ?

Jrue Holiday dans les rumeurs, on commence à avoir l’habitude. D’après de récents bruits de couloir, le téléphone de David Griffin sonne pas mal en ce moment concernant le vétéran de 30 ans, qui reste sur une nouvelle saison solide avec 19,1 points et 6,7 passes décisives de moyenne. Il y a une dizaine de jours, Vincent Goodwill de Yahoo Sports a annoncé qu’environ dix équipes garderaient un œil sur Jrue Vacances, rien que ça. Le niveau de jeu du bonhomme ainsi que sa situation contractuelle font de lui un nom qui pèse dans les rumeurs. Pour rappel, Holiday peut potentiellement devenir agent libre en 2021. Il lui reste une année de contrat aux Pelicans à plus de 25 millions de dollars, et possède une player option à 26,2 millions en 2021-22. Les Pels sont-ils prêts à le transférer aujourd’hui pour récupérer une bonne contrepartie mais aussi économiser des billets verts ? Ou alors vont-ils continuer à compter sur lui afin de maximiser les chances de New Orleans d’atteindre les Playoffs maintenant que Stan Van Gundy est arrivé sur le banc ? On serait tenté de miser sur la deuxième option mais on n’est pas à l’abri d’un transfert. En marge du dossier Holiday, il faut savoir aussi que Lonzo Ball et Josh Hart, deux autres joueurs du backcourt, seront éligibles à une extension de contrat dès l’intersaison 2020 et potentiellement agents libres restrictifs en 2021. Concernant Lonzo, qui a bien galéré dans la bulle de Mickey, il ne sera pas forcément en position de force à la table des négos pour un contrat à long terme.

Derrick Favors toujours en Louisiane l’année prochaine ?

Dans le rayon agent libre, on a aussi du Derrick Favors. Pas vraiment le genre de joueur à s’illustrer dans les highlights des Pelicans, surtout quand vous avez des mecs comme Zion Williamson, Brandon Ingram & Cie, mais un élément important du collectif de New Orleans. On parle d’un pivot de 29 ans qui tourne quasiment en double-double (9,0 points, 9,8 rebonds, 0,9 contre en 24,4 minutes à 61,7% au tir, 49 titularisations en 51 matchs), qui fait le boulot sérieusement et qui apporte surtout une stabilité défensive à une équipe de NOLA globalement perméable dans ce secteur. Pour toutes ces raisons, les Pelicans seraient intéressés pour le prolonger. Du côté de l’intérieur, arrivé en 2019, il aurait apprécié son rôle au sein de cette jeune équipe et serait prêt à continuer l’aventure dans la Big Easy. Mais contrairement à Ingram, Favors sera agent libre non restrictif et il y a donc un vrai risque qu’il quitte la Louisiane à l’intersaison. Il faudra voir ce que le marché proposera à l’ami Derrick, autant sur le plan financier – il vient de terminer un contrat de deux ans pour 37,2 millions de dollars – que sur le plan purement sportif. On a notamment entendu des rumeurs concernant un potentiel retour dans l’Utah dans un rôle de back-up de Rudy Gobert, et on imagine que d’autres franchises seront intéressées par son profil. Un dossier à suivre donc. Pour votre gouverne, sachez que les Pels auront la mid-level exception (9,2 millions de dollars) et la bi-annual exception (3,6 millions) à leur disposition durant l’intersaison.

Voilà les plans et questions qui entourent les Pelicans durant l’intersaison. On verra si l’arrivée récente du nouveau coach Stan Van Gundy va influencer certaines décisions des dirigeants mais l’objectif semble assez clair pour 2020-21 : franchir un vrai cap pour devenir une équipe calibre Playoffs dans la Conférence Ouest.