Lakers – Heat, les pronostics de la rédaction : des Finales NBA inédites, forcément ça nous intrigue pas mal

Le 30 sept. 2020 à 17:31 par Benoît Carlier

table discussion rédaction rookie mvp draft
Source image : TrashTalk

C’est la tradition, tous les ans chaque série de Playoffs a droit à ses pronostics maisons. Parfois cela démontre toute notre expertise, alors qu’à d’autres occasions le monde se demande bien pourquoi certains nous appellent “spécialistes”. 2020 ne déroge pas à la règle, alors on se mouille sans plus attendre, et on vous invite à en faire de même. Allez, c’est les Finales NBA, après il sera trop tard.

Ben : Lakers 4-3

Hyper hypé par cette affiche que l’on n’attendait pas (à part Gérard) mais qui s’annonce pourtant serrée et pleine de surprise. Le Heat a mérité qu’on le prenne au sérieux et les cotes des bookmakers ne vont faire que les motiver davantage à renverser les pronostics. Le duel entre AD et Bam Adebayo va être fabuleux à suivre et Jimmy Buckets a largement de quoi embêter LeBron, surtout avec Iggy en aide. Pourtant, sans une superteam en face, difficile de ne pas donner la coupe au King dont l’unique objectif est devenu d’augmenter sa collection de bagues, quitte à laisser le Monosourcil prendre les choses en main pour repartir avec le MVP des Finales sous le bras. Perdre une septième fois en dix Finales n’est pas envisageable pour le numéro 23 qui va tenir à montrer sa Mamba Mentality pour dédicacer ce titre à Kobe. Ça ne sera pas facile, ça sera long et épique, et il faudra de nouveau s’employer jusqu’au bout mais sans blessure d’un côté ou de l’autre les Lakers finiront par s’imposer, sûrement en sept manches.

Nicolas : Lakers 4-3

Si les bookmakers mettent les Lakers grands favoris, je pense que cette série va durer très longtemps car les deux équipes ont de très gros points forts, bien que différents. Forcément, à Los Angeles, le monstre à deux têtes LeBron James – Anthony Davis est au cœur du succès angelinos, alors qu’en face, même s’il y a du beau monde avec Bam Adebayo, Jimmy Butler et compagnie, c’est surtout ce mélange de talent – profondeur – collectif dirigé d’une main de maître par Erik Spoelstra qui fait la force de Miami. Ça promet un duel incertain et très excitant, surtout au vu des match-ups. Car le Heat a du monde pour tenter de limiter LeBron, et Bam ressemble une arme anti-Davis. Qui va prendre le dessus ? Le supporting cast des Lakers va-t-il faire le taf ? Ce sont deux questions parmi d’autres, mais qui pourraient décider de la série. Dans l’ensemble, on a deux formations physiques qui jouent très dur, et qui vont se battre jusqu’au bout. Et au final, s’il doit en rester qu’un, je pense que ce sera la bande à LeBron. J’ai du mal à imaginer ce LBJ-là perdre une nouvelle finale avec AD à ses côtés, surtout après tout ce qu’il s’est passé cette année, en NBA et particulièrement aux Lakers. C’est le moment pour le King d’écrire une nouvelle page de sa légende, et il ne va pas la laisser passer.

Giovanni : Lakers 4-2

Cette année c’est pour LeBron, et de duel sanglant il n’y aura pas. La story est pour moi beaucoup trop purple and gold, beaucoup trop King. Le décès tragique de Kobe, le besoin évident de lui rendre hommage sur le terrain qui s’en est suivi, tout ça avait déjà propulsé les Lakers dans un quasi-obligatoire objectif de titre. L’originalité de cette fin de saison a ensuite confirmé ce que tout le monde pensait en pointillé : les Lakers sont une monstrueuse machine de guerre emmenée par un général surpuissant et en mission. Personne n’a résisté à LeBron et ses gars depuis un mois, et si le Heat restera la merveilleuse histoire de l’été, les “gagnants” de la bulle, le fait de les voisrà 400% depuis le début des Playoffs alors que les Lakers semblent toujours dans la gestion des efforts ne laisse pour moi peu de chances à une victoire floridienne. Ce ne sera pas une balade de santé mais les Lakers DOIVENT gagner, et les Lakers gagneront.

Léo : Lakers 4-3

Une finale difficile à prédire et c’est aussi pour ça que cette opposition hype autant de monde. Le Heat n’a pas de LeBron, ou d’Anthony Davis, mais dispose d’une équipe qui tourne bien, capable de défendre collectivement pour ralentir les forces adverses et qui dépend moins de ses leaders en attaque. Défensivement, Bam Adebayo aura une sacrée mission face au Monosourcil en confiance, prêt à tout déchirer pour ses premières Finales. On a parfois parlé de la différence de niveau entre l’Est et l’Ouest et dans cette opposition entre le patron de l’Ouest depuis le début de saison et le cinquième à l’Est, difficile de prédire le rapport de force. Beaucoup de storytelling, parfois à juste titre, autour des Lakers, de LeBron et de leur surplus de motivation. Mais en Finale, personne n’a besoin de raison valable pour être surmotivé et le Heat semble avoir l’ADN d’une équipe qui ne lâchera pas, à l’image de son patron Jimmy Buckets. Le début de série sera important puisqu’aucune de ces deux équipes n’a vraiment été dos au mur depuis le début de ces Playoffs et il faudra vite apprendre à réagir en cas de retard à l’allumage. Léger avantage pour les Lakers, la présence d’une superstar est souvent déterminante en Finale et les Angelinos ont la chance d’en avoir deux dans leurs rangs.

Adrien : Lakers 4-3

Le Heat est probablement ce qu’il pouvait arriver de pire aux Lakers. Cette finale s’annonce ultra serrée, à tous les niveaux. Miami a les arguments pour répondre physiquement aux grands dadets des Lakers, et encore plus pour défendre sur les extérieurs (l’équipe a quand même la chance de posséder le garde du corps/sosie officiel de LeBron James). En terme de rythme, Robinson et Herro, pyromanes en pleine crise d’adolescence, se régaleront de ces moments où le jeu s’accélère. Si on parle des joueurs, il faut bien évidemment aussi parler des coachs. On s’attend à un vrai duel avec de l’adaptation et de la zone à gogo. Mais au bout du compte, les Lakers l’emportent au bout d’un match 7 historique. Parce qu’un grand Dwight Howard a les cartes pour faire un chantier à l’intérieur pendant toute la série. Parce que Davis est probablement dans le meilleur niveau de sa carrière, et qu’il semble celui qui en a le plus envie. Parce que LeBron n’est déjà plus un humain à ce stade de la compétition. Parce que Caruso. Pour Mamba.

Un all-in Lakers donc, mais on se méfie quand même de Miami qui a tout à fait les moyens de tous nous faire taire. D’accord, pas d’accord ? On attend votre propre pronostic en commentaire. Parce que c’est plus drôle de nous tromper tous ensemble !