Officiel : on a nos quatre affiches de Playoffs à l’Est, et on est donc parti pour dix jours de Jimmy Butler vs T.J. Warren

Le 13 août 2020 à 06:51 par Giovanni Marriette

Jimmy Butler training
Source image : Youtube

Le paysage avait commencé à se dessiner depuis quelques jours mais c’est désormais officiel : on a nos quatre affiches de Playoffs à l’Est. Bucks-Magic, Raptors-Nets, Celtics-Sixers et Heat-Pacers (ou Pacers-Heat). Y’a plus qu’à préchauffer, ça commence lundi !

Les matchs de la nuit ont livré leur verdict et si l’intensité était parfois égale à celle d’un combat entre deux escargots vieillissants, les résultats ont au moins le mérite d’avoir officialisé ce qui sera votre quotidien dans les quinze prochains jours. Allez, on récapitule rapidement, avant de se pencher très vite en profondeur sur ces quatre séries.

Milwaukee Bucks – Orlando Magic

On commence avec une série déséquilibrée comme never sur le papier. Les Bucks font partie des immenses favoris pour le titre et possèdent le très probable double-MVP en leurs rangs, l’un des lieutenants les plus sous-cotés de la Ligue en la personne de Khris Middleton, l’un des meilleurs coachs du circuit et une assise collective – en défense et en attaque – parmi les plus monstrueuses vue ces dernières années. En face ? Un sniper qui nous vient de Charenton, un intérieur aux mains de fée mais à la défense suspecte et un supporting cast léger. Objectif remporter un match, on sera déjà pas mal.

Toronto Raptors – Brooklyn Nets

Là encore une série pas forcément équitable sur le papier, mais attention tout de même aux Nets qui ont montré de belles choses malgré un groupe explosé par les absences. Un semi-crush pour Brooklyn mais du côté des Raptors on se marre, puisque cette série sera évidemment l’occasion de préchauffer avant les choses sérieuses. On parle d’une franchise championne en titre forte d’un meilleur bilan sans Kawhi Leonard qu’avec, blindée d’expérience et de talent à tous les postes, et dans une dynamique plutôt très positive. On aime beaucoup Timothe Luwawu-Cabarrot hein, mais à un moment donné on va laisser jouer les grands.

Boston Celtics – Philadelphia Sixers

Une affiche qui avait tout pour être l’un des épicentres de ce premier tour, mais il en sera peut-être autrement. On pense évidemment à la blessure de Ben Simmons qui compromet d’un coup les chances de Philly d’aller loin dans cette postseason, et on pense également à un Joel Embiid également loin d’être à 100% . Difficile donc pour les Sixers d’imaginer lutter à armes égales avec la troupe de Brad Stevens, mais si le trio Tobias Harris/Shake Milton/Furkan Korkmaz se sent capable d’aller challenger les C’s pourquoi pas. Ça sent quand même très fort la sortie rapide en Pennsylvanie, d’autant plus si les Jayson Tatum, Jaylen Brown et autres Kemba Walker profitent de ce premier tour pour monter tranquillement en puissance.

Miami Heat – Indiana Pacers

THE affiche qui sent la poudre, entre deux underdogs aux qualités différentes. Côté Pacers on joue encore et toujours avec l’énergie du désespoir, un Domantas Sabonis absent, un Victor Oladipo convalescent et un T.J. Warren qui a enfilé la cape du héros local. Pour le Heat on est sur un ton différent, à savoir une bande de badass qui se sent capable d’aller emmerder les meilleures équipes de l’Est, surmotivée par la défense et le fighting spirit de ses leaders. Jimmy Butler, Jae Crowder et Andre Iguodala en moniteurs de colo, toute une flopée de snipers compulsifs partout autour, et largement de quoi avancer quelques semaines de plus dans ces Playoffs. Cerise sur le gâteau, on aura également le droit à un bras de fer de dix ou douze jours entre T.J. Warren et Jimmy Butler, qui s’apprécient à peu près autant que deux lions en cage avec un seul bifteck. A noter que l’avantage du terrain n’est pas encore défini, ce qui veut dire qu’on ne sait pas encore quels hologrammes seront présents dans les tribunes pour un éventuel Game 7.

Quatre séries, quatre favoris qui se détachent mais du vrai basket qui débarquera dès lundi soir dans ton écran. Ça fait quand même depuis le 11 mars qu’on y pense et ça y est, on y est. Enfin.