Carmelo Anthony offre la victoire aux Blazers face à Houston : clutch en attaque, clutch en défense, il est là le Melo qu’on aime
Le 05 août 2020 à 06:35 par Giovanni Marriette
C’était le choc de la nuit au sortir d’un programme déjà bien fort en émotion avec l’upset chelou d’une CFA face aux Bucks, la démo de Luka Doncic face à “l’équipe dont on ne peut dire le nom mais qui ne l’a pas drafté” ou encore le game winner incroyable de Devin Booker face aux Clippers. Et qui de mieux qu’un futur Hall Of Famer pour mettre le couvercle ? On vous le demande.
C’était une fois de plus un drôle de match auquel on avait droit cette nuit avec les Rockets, un match lors duquel des mecs de 2m10 ou plus en affrontaient d’autres de 1m95 ou moins. Fort logiquement le combat aura été rythmé par des stratégies bien différentes, avec d’un côté le quatuor Jusuf Nurkic / Zach Collins / Hassan Whiteside / Carmelo Anthony qui mange sur la tête des “intérieurs” de Houston, et de l’autre des snipers qui envoient flèches sur flèches pour rester dans le match. Damian Lillard semble avoir choisi ce match pour se reposer un peu et gère plutôt le service, et en face James Harden joue juste mais se retrouve rapidement gêné par les fautes. Portland fait la course en tête mais pas d’écart insurmontable, et de toute façon quand on avance trois par trois tout peut aller très vite. Mention spéciale, tiens, au petit Gary Trent Jr. dont on avait fait l’apologie quelques heures plus tôt et qui joue les facteurs X de luxe dans cette première mi-temps.
Le troisième quart sera celui du réveil des patrons avec un James Harden qui continue sur sa lancée discrète mais efficace et un Damian Lillard qui avait donc mis son réveil à la mi-temps, et le début du quatrième sera plutôt l’occasion de voir un C.J. McCollum qui semble décidé à en finir mais un Jeff Green pas d’accord du tout avec ça. Ramesse se ronge les ongles sur le banc à cause de ses cinq fautes et ne parviendra pas à renverser le match en rentrant, alors qu’en face Jusuf Nurkic continue sa moisson de rebonds, alors qu’en face… c’est Carmelo Anthony qui décide de gratter lui-même la fin du scénario. Interception dans les mains d’un barbu trop mou, contre dans le trafic et énorme trois dans le money time pour donner la win à Portland et consolider encore un peu plus les chances des Blazers de disputer les Playoffs dans quinze jours.
Une fin de match à l’ancienne donc, gérée par un ancien patapouf de 35 piges, et une victoire ultra-importante pour les Blazers. Les Spurs qui perdent hier, les Grizzlies qui perdent des matchs et des joueurs, et le squad de Terry Stotts qui grappille, qui grappille.