La France du basket et les Jeux, un couple qui a connu quelques flirts : chapitre 3 – le 3×3 français à l’aube d’une belle histoire ?

Le 25 juil. 2020 à 12:38 par Giovanni Marriette

3x3 23 juillet 2020
Source image : YouTube

Dans le cadre de l’ouverture du Club Paris 2024 cette semaine, un premier événement sous forme de défi face à Tony Parker aura lieu demain, dimanche 26 juillet à Paris. Et c’est une belle occasion de revenir sur trois belles histoires qui vont lier à tout jamais la France du basket avec l’univers olympique. Après les Braqueuses jeudi et une bise aux mecs hier, on termine aujourd’hui avec la petite sœur du 5×5, sur le point de débouler dans la vie olympique l’été prochain, et bien évidemment dans quatre ans à Paname.

Et vous savez quoi ? Et bien le 3×3 rime avec France, quasiment tous les étés depuis l’explosion de la discipline il y a bientôt dix ans. Une Coupe du Monde en 2012 qui avait d’ailleurs glorifié les Bleus et Bleues en les plaçant tout en haut de la carte avec une médaille d’or dans le tournoi mixte et deux médailles d’argent en filles et en mecs. Depuis ? Les Kevin Corre, Helena Ciak, Anthony Christophe, Angelo Tsagarakis et autres Meredis Houmounou ont laissé place à une génération pleine d’entrain et bénéficiant de nombreux espaces dédiés, tout au long de l’année, grâce à l’essor d’un sport en pleine explosion. Le 3×3 ça joue dehors, y’a du gros son, ça trashtalke, on ne souffle absolument jamais, ni plus ni moins les caractéristiques parfaites inhérentes à votre sport préféré. Censé faire ses débuts cet été à Tokyo il faudra donc attendre un an de plus mais qu’à cela ne tienne, tout ça permettra à nos EDF de se préparer de la meilleure des manières pour confirmer leur belle forme depuis quelques années.

En effet, l’EDF masculine compte aujourd’hui à son palmarès une médaille de bronze lors de l’Euro 2019 et une autre lors des Mondiaux 2018, alors que du côté des filles c’est carrément l’éclate car les nanas restent sur une troisième place aux Mondiaux 2018, un titre à l’Euro 2019 et le bronze aux Mondiaux la même année, tout en se permettant le luxe de placer trois joueuses aux… trois premières places du ranking FIBA (Laetitia Guapo, Migna Touré, Ana Maria Filip). Tir groupé pour un groupe habitué à gagner auquel on peut également ajouter Marie-Eve Paget, Caroline Hériaud ou encore Victoria Majekodunmi, et qui briguera sans aucun doute, comme ces messieurs, une médaille à Tokyo (après un TQO qu’il faudra gérer comme des chefs) et bien évidemment à Paris dans quatre ans. Avant ça ? On vous invite à jeter un coup d’œil à l’Open de France qui aura lieu samedi prochain à Nantes, vous nous en direz des nouvelles.

Si vous vous êtes mis au 3×3, sur le terrain ou devant la télé ? Vous avez tout compris. Si ce n’est pas le cas vous savez ce qui vous reste à faire, et au pire des cas on en reparle quand Nelson Monfort interviewera nos médaillés dans un an sur France Télé ?

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