Chris Bosh n’a jamais rendu la bague du titre 2006 à Pat Riley : il essaye de faire croire que c’est celle du titre 2011 ?

Le 06 juil. 2020 à 16:13 par Nicolas Vrignaud

Chris Bosh
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Obligé de sortir les bagues pour finir de convaincre les Tres Amigos de s’unir à South Beach, Pat Riley avait même filé celle du titre 2006 à Chris Bosh. Avec un défi : celui de lui rendre quand il en aurait gagné une. Depuis ? Le technicien… n’a jamais demandé à la récupérer. En même temps c’est bien connu : donner c’est donner, reprendre c’est voler. 

Séance souvenirs pour l’ex ailier-fort du Heat, qui est dernièrement revenu pour ESPN sur son arrivée en Floride à l’été 2010, et sur ce pacte passé avec Pat Riley au terme de la réunion de séduction avec LeBron James et Dwyane Wade. Une bague chez toi, deux bagues chez moi : ça marche comme sur un skyblog pour le technicien du Heat. Un titre face au Thunder en 2012 puis un titre “et merce Ray Allen” en 2013, et le tour est joué. Sympathique histoire qui se place assez facilement à l’apéro me direz-vous. Bah oui mais non, c’était sans compter sur le fait que Chris Bosh possède toujours la bague… 10 ans après l’avoir reçue. Il avait bien prévu de la rendre en 2014, mais les frais de port étaient sans doute un peu trop cher. Toujours est-il qu’il pense aujourd’hui que Pat Riley ne se souvient même plus de ce pari.

“Je ne lui ai toujours pas rendu. Je ne sais même pas s’il se souvient de cette histoire. J’ai mémoire de lui avoir demandé s’il voulait récupérer la bague, ce à quoi il a répondu : ‘De quoi me parles-tu ?’. J’ai donc laissé couler.”

Et si c’était finalement la faute de Pat Riley ? Relou de devoir conserver sept bagues de champion NBA quand on y pense. Son plus grand fait d’armes dans ce domaine ? il a accidentellement paumé celle du titre 1985 avec les Lakers en la mélangeant avec des répliques de celles du Heat en 2006. Champion du rangement le Patoche, qui a depuis fait faire de nouveaux exemplaires qui sont soigneusement exposés chez lui.

Anecdote plutôt amusante autour de l’arrivée de Bosh à Miami, qui ne doit pas faire oublier une chose : c’est la force de négociation de ce cher Pat Riley. Et sans rancune pour Chris Bosh : on brille bien plus en société avec trois bagues de champion aux doigts plutôt qu’avec deux. 

Source texte : ESPN/NBCSports