A 28 ans, Jared Sullinger veut tenter un comeback en NBA : ça commencera par un régime “Comme j’aime”

Le 06 juil. 2020 à 14:03 par Baptiste Marin

Jared Sullinger, Raptors
Source image : YouTube

Sans nouvelles de Jared Sullinger depuis 2017 ? C’est normal, l’ancien de Boston a rebondi en CBA. Mais à 28 ans, le poto de Glen Davis veut tenter un comeback en NBA. On prévient juste, la navette est plus difficile dans ce sens que dans l’autre.

Top ! J’ai été drafté par les Celtics en 21ème position de la Draft 2012. Passé par Ohio State, j’évolue sur les postes 4-5. Après quatre années dans le Massachusetts, je me suis offert une dernière pige à Toronto. Et depuis 2017, on ne m’a plus vu sur les parquets de la Grande Ligue. Je suis, je suis ? C’est vrai que ça fait longtemps que Jared Sullinger n’a pas posé ses valises en NBA. Désormais âgé de 28 ans, l’intérieur est porté disparu depuis trois ans. Miné par les blessures et des petits problèmes de poids, l’ami Sully a quand même fait un solide bout de carrière aux Etats-Unis. En cinq saisons, l’ancien des Celtics tourne à 10,8 points et 7,5 rebonds de moyenne. Et comme tout joueur NBA mis au placard, Jared a rebondi dans le championnat chinois chez les Léopards de Shenzhen. Un record à 55 points et des moyennes de 29,5 points et 15,7 rebonds, Sullinger s’est régalé en Chine. Et visiblement, cette expérience en Asie lui a donné des envies… de NBA, comme il l’a confié à Gary Washburn du Boston Globe.

“Je veux jouer et, bien sûr, la NBA est le but ultime. Ces deux dernières années, j’ai juste ressenti le besoin de me retrouver moi-même. Je devais trouver quelque chose qui me motive et me donne envie de jouer. Je suis en bonne santé. Je me sens bien. Le but ultime est la NBA. J’essaie de me donner une chance supplémentaire.”

Revenir, pourquoi pas. Mais où ? Avant de retrouver les parquets NBA, Sullinger devrait logiquement passer par la case G League. Châteauroux s’est évidemment positionné sur le dossier, nul doute qu’il devrait bien apprécier la bouffe française. Du haut de ses 206 centimètres, l’intérieur a peut-être encore des petites minutes à fournir. Un petit passage par la case régime ne lui ferait pas de mal non plus, surtout pour intéresser une ou plusieurs franchises. Et son profil n’est peut-être pas assez NBA version 2020, un peu petit pour évoluer au poste 5 et peut se retrouver vite débordé sur les changements d’écran. Son adresse depuis le parking n’a jamais été son point fort (27% en carrière). Mais ne jamais dire jamais en NBA, en lui souhaitant de bénéficier d’une carte chance, comme au Monopoly.

Jamais évident de revenir en NBA après trois ans d’absence. Son passage en Chine a prouvé qu’il savait encore jouer au ballon-panier mais on a du mal à lui trouver une porte d’entrée pour le moment… Surtout dans un tel contexte.

Source texte : Boston Globe