Raymond Felton se dit prêt à jouer à l’étranger : et pourquoi pas faire une tournée des fast-foods en Europe ?

Le 04 juil. 2020 à 10:40 par Thomas Rodriguez

Raymond Felton 19 octobre 2020
Source image : montage via YouTube

Absent des rosters cette saison, Raymond Felton ne veut pas s’arrêter de jouer pour autant. Si ce n’est pas dans la Grande Ligue, RayRay est quand même déterminé à continuer sa carrière même s’il faut traverser les frontières du pays de l’Oncle Sam. Ce sont les restaurateurs locaux qui vont être contents… préparez les couverts.

Cette semaine, le joueur qui a autant de kilos en trop que de piges en NBA (14 saisons quand même) a tenu une petite session de questions-réponses pour le podcast de HoopsHype. C’est là qu’il en a profité pour proposer ses services un peu partout où il y aura des cantines des équipes prêtes à accueillir un meneur d’expérience. Big Ray a faim de balle orange, et il a certaines qualités à apporter, lui qui tourne à 11,2 points, 5,2 assists, 3 rebonds et 1,2 interception en carrière. On parle tout de même d’un ancien champion NCAA avec North Carolina… et oui ça en impose. N’oublions pas non plus qu’il faisait partie de la dernière épopée des Knicks en Playoffs avec, entre autres, Ama’re Stoudemire, Gallo, Mozgov ou Landry Fields. Un beau CV pour postuler un peu partout mais peut-être pas non plus pour le faire en NBA.

“[Pour ce qui est de remplacer un joueur durant la bulle à Orlando, ndlr ] Je pense que mon agent a essayé. Mais je reste un peu dans l’attente vis-à-vis de toute cette situation parce que le coronavirus n’est toujours pas une affaire sous contrôle. J’ai une famille, j’ai des enfants, et j’ai d’autres soucis. Est-ce que je veux jouer au basket ? Oui, j’adore le basket. Je n’ai pas joué depuis un an, donc je veux vraiment jouer et je faire partie d’un roster à nouveau. Je veux aider, être le leader dans les vestiaires et sur le terrain et jouer mon rôle. J’aime jouer au basket, je suis prêt à jouer et je veux jouer. Mais c’est une situation difficile en ce moment. C’est vraiment dur. […] C’est la première fois que je suis vraiment ouvert [aux équipes étrangères, ndlr], juste en voyant les changements dans la Ligue et comment ils veulent rajeunir et ne plus avoir de vétérans. C’est juste une de ces choses où je me dis : ‘Ok, bon, je veux toujours jouer…’ donc même si je dois aller jouer là-bas, c’est ce que je vais faire. C’est comme ça que ça s’est passé.”

Le pauvre n’a pas l’air réjoui à l’idée de partir ailleurs que dans la ligue préférée des fans de basket mais dur de se faire une place à 36 ans après un an hors des terrains sauf quand on s’appelle Gérard… Et encore, il n’a que 35 piges. Il faut se faire une raison Raymond, OKC sera sûrement ta dernière expérience basketballistique dans le pays de l’Oncle Sam. Après, si on lui propose un bon nombre de tickets restaurants en salaire, il va vite craquer pour son prétendant en Europe ou en Chine. Quand il aura goûté au kebab, il ne voudra plus revenir en Amérique.

Dans une ligue de moins en moins tendre avec les papys, Felton risque de ne pas trouver saucisse à son pain en NBA. Tant pis, il est prêt à aller n’importe où pour vivre de sa passion. Quelle belle leçon de vie !

Source texte : HoopsHype