Les meilleurs ailiers forts de la saison NBA 2019-20 – Numéro 6 : John Collins veut grandir trop vite mais il est déjà très grand

Le 18 mai 2020 à 14:10 par Giovanni Marriette

John Collins
Source image : NBA League Pass

La rédaction de TrashTalk a parlé, et à l’issue d’un tie-break géré à l’ancienne face à Zion Williamson, c’est donc John Collins qui ouvre notre semaine spéciale ailiers forts.

Le coup d’œil dans le rétro

Drafté en 19ème position d’une cuvée 2017 assez dense, John Collins n’aura malgré tout pas mis longtemps pour s’imposer comme l’un des chefs de file de sa Draft. Auteur d’une saison rookie solide (All-Rookie 2nd Team), c’est davantage lors de sa deuxième année qu’il explose et devient une machine à double-double en plus d’être une machine à highlights. Gros fail au Dunk Contest en se mangeant un avion en pleine poire mais saison pleine avec quasiment un 20/10 de moyenne, ça y est les Hawks tiennent leur pépite pour les dix prochaines années, une joie doublée grâce à l’arrivée d’un certain… Trae Young et donc au retour du spectacle en Géorgie. 20/10 tous les soirs à 21 ans ? Avec l’un des meneurs les plus prometteurs de la Ligue ? Que demande le peuple, et on vous propose une transition magique avec le deuxième paragraphe.

Sa saison 2019-20

Que demande le peuple ? Des hormones de croissance bien sûr. Petit frère veut grandir trop vite, mais il a oublié que rien ne sert de courir petit frère. On se doute que John Collins n’avait pas comme objectif premier d’atteindre les 2m20 avant Noël mais toujours est-il qu’après un bon début de saison Johnny se fait prendre la main dans le sac avec ses pilules et se mange non pas un avion mais bien 25 matchs de suspension. Les Hawks durant son absence ? Trois victoires et vingt-deux défaites, merci copain pour le coup de main. S’en suivront… un retour aux affaires solide, quelques cartons face aux Clippers ou aux Knicks et une saison globalement à la hauteur des attentes si l’on excepte le détour rapide par la confiserie en octobre. Les automatismes avec Trae Young sont là, l’adresse extérieure c’est de mieux en mieux, le processus suit son cours.

Ses stats

21,6 points à 58,3% au tir dont 40,1% du parking et 80% aux lancers, 10,1 rebonds, 0,8 steal et 1,6 contre en 33,2 minutes

Ses plus gros cartons

  • 29 décembre @ Bulls : 34 points à 14/26 au tir dont 2/6 du parking et 4/4 aux lancers, 8 rebonds, 2 passes, 3 contres et 1 steal
  • 23 janvier vs Clippers : 33 points à 12/22 au tir dont 3/6 du parking et 6/6 aux lancers, 16 rebonds, 2 passes, 1 contre et 3 steals
  • 31 janvier vs Sixers : 17 points à 8/13 au tir, 1/1 aux lancers et 20 rebonds
  • 10 février vs Knicks : 32 points à 12/19 au tir dont 1/3 du parking et 7/9 aux lancers, 16 rebonds, 3 passes et 1 contre
  • 23 février vs Mavericks : 35 points à 13/18 au tir dont 3/3 du parking et 6/9 aux lancers, 17 rebonds, 2 passes, 2 contres et 1 steal
  • 29 février vs Nets : 33 points à 11/15 au tir dont 3/4 du parking et 8/10 aux lancers, 13 rebonds, 2 passes et 1 contre

La suite

Tout comme ses collègues de promo (Ben Simmons, Jaylen Brown, Jamal Murray, Pascal Siakam, Buddy Hield, Domantas Sabonis)… John Collins veut et doit palper. Reste à savoir qui lui filera cette thune et quand, avec des Hawks évidemment en première ligne pour le mettre à l’abri pour quelques années. 120 millions et des brouettes sur quatre ans pourraient par exemple suffire au bonheur de John et les discussions ont probablement déjà démarré autour de son cas, lui qui deviendra agent-libre restreint à l’été 2021. Les Hawks attendront-ils de voir ce que la concurrence propose, au risque de fâcher un peu le joueur et de devoir s’aligner sur une offre supérieure à ce qu’ils ont dans la caisse ? Mettront-ils la blinde très vite histoire de s’inscrire dans le moyen-long terme avec leur poste 4 ? Plusieurs possibilités mais pour l’instant Travis Schlenk et Lloyd Pierce ont la main, alors à eux de la garder s’ils veulent… le garder.

Le Top 6 de la rédac

  1. John Collins

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