Les meilleurs coachs de la saison 2019-20 – Numéro 3 : Mike Budenholzer veut son back-to-back, et il le mériterait
Le 14 mai 2020 à 12:33 par Giovanni Marriette
Déjà récompensé en 2015 et 2019, Mike Budenholzer pourrait devenir bientôt le quatrième homme seulement à détenir trois COY dans sa salle des trophées. La concurrence est rude, l’histoire n’aime pas vraiment les back-to-backs, mais le bilan et les skills de Coach Bud parlent pour lui.
Dans le rétro
Pensez-vous qu’apprendre les ficelles du métier pendant dix-sept ans aux côtés de Gregg Popovich peut faire de vous un bon coach ? Voilà voilà. Formation idéale pour le jeune Bud qui débarque au Texas en 1996 et qui y restera donc jusqu’en 2013. Quatre bagues touchées du bout de la plaquette et surtout un héritage énorme qu’il emmène en 2014 à Atlanta. Une saison à se faire les dents puis vient 2015, l’année de toutes les folies. Les Hawks sont incroyables, les Hawks tapent les 60 wins, les Hawks échouent en Finales de Conf comme les autres à l’époque mais on y est : Mike Budenholzer fait déjà partie du gratin. 2015 sera malgré tout le pic des Hawks et après quatre saisons à glisser discrètement vers le ventre mou Mike emmène ses talents à Wisconsin Beach. Le fit avec Giannis est parfait dès le départ, les Bucks tapent le troisième meilleur bilan de leur histoire, le plus victorieux depuis l’époque Jabbar, Giannis est MVP et Bud COY pour la deuxième fois, razzia totale. Step by step, et la plus haute marche n’a jamais semblé si proche pour l’ancien bras droit de Greggouze.
Bilan en carrière : 326 – 231 / 58,5% de victoires
La saison des Bucks
Une mixtape de maîtrise, une masterclass, une masterpiece, un masterchef, un mastermunch. Oublions les derniers matchs emplis de load management par exemple mais globalement la saison des Bucks est parfaite. En attaque, en défense, dans la maîtrise du jeu et des matchs, Milwaukee a sur-dominé la NBA et se présentait avant le COVID comme un candidat – a minima – à une Finale NBA. Mike Budenholzer dans tout ça ? Il a non seulement positionné definitely Giannis au poste 4 mais il a également réussi à reconstruire Brook Lopez en mode 3 and D géant, sans oublier les progrès de joueurs middle comme Pat Connaughton, Donte DiVincenzo voire Sterling Brown, clairement à mettre à l’actif du technicien. Jamais la troupe de Bud n’a semblé en danger, jamais Bud n’a semblé occupé par autre chose que de gérer son groupe dans l’optique de son unique objectif : sa première bague. Symbiose totale entre le coach et ses joueurs, alchimie parfaite sur le terrain et en dehors, on cherche encore les défauts de ce groupe, et de ce coach.
Les stats 2019-20
- Bilan : 53 victoires et 12 défaites, premiers à l’Est
- Attaque : 118,6 points par match (1ers)
- Défense : 107,4 points par match (5èmes)
- Offensive rating : 112,6 (7èmes)
- Defensive rating : 101,9 (1ers)
- Pace : 105 (1ers)
Son point fort
Point fort : pas de point faible. On exagère à peine mais Mike Budenholzer ressemble aujourd’hui à ce qui peut se faire de mieux en tant que coach, d’autant plus qu’il présente l’avantage d’avoir sous ses ordres le très probable double-MVP en titre. Meilleur coach + meilleur joueur, bon courage pour trouver un duo plus complémentaire.
L’interrogation
LeBron James peut-il être le bourreau officiel de Mike Budenholzer ? Giannis et Mike peuvent-ils se prémunir d’une stratégie spéciale anti-Freak ? La saison passée les Raptors avaient trouvé la faille dans l’attaque des Bucks et s’en étaient servis pour leur marcher dessus, on attend donc de voir quel genre de réaction auront les Daims lorsque les Lakers ou les Clippers par exemple refermeront leur toile sur le MVP. Un an que Bud doit y penser, maintenant on veut la preuve que le coach des Bucks a trouvé la solution à ce qui apparait comme son seul problème jusque-là.
Un back-to-back qui se profile ? Pour cela il faudra passer sur le corps de Nick Nurse ou Erik Spoelstra. Spoiler, si ce n’est pas cette année ce sera la suivante, ou alors celle d’après, parce que Mike Budenholzer a tout ce qu’il faut pour devenir l’un des plus grands winners de ce début de siècle.
Le Top 6 de la rédac
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