Les meilleurs coachs de la saison 2019-20 – Numéro 4 : Frank Vogel est toujours là, et c’est une sacrée preuve de compétence
Le 13 mai 2020 à 14:16 par Giovanni Marriette
Il fallait avoir les épaules solides pour reprendre le bateau Lakers. L’arrivée d’Anthony Davis couplée à une saison galère à oublier, la gestion du cas LeBron même si c’est un problème de riche, bref Frank Vogel avait du taf et un max de pression. Résultat des courses ? Un sans-faute ou presque.
Dans le rétro
Une petite saison à se faire les dents en tant qu’assistant du côté de Boston, Philly viteuf et Indianapolis, et au cours de la saison Franky prend ses quartiers sur un banc en tant que big boss. Avec Vogel à sa tête, les Pacers se mueront rapidement en principal challenger au Heat époque Tres Amigos, avec comme belle couv les deux finales de conférence de 2013 et 2014 lors desquelles Lance Stephenson, Paul George, David West et Roy Hibbert causeront mille torts à LeBron James. La Dolce Vita est passée et après deux saisons à tenter de rebondir, Franky prend la direction du Magic mais subira principalement l’incompétence de son GM et ne parviendra pas à transformer des poneys en chevaux de course. Une année à réfléchir à l’après puis à l’été 2019… Franky goes to Hollywood, facile, avec un nouveau défi immense à relever, aux côtés de celui qui fut autrefois son bourreau.
Bilan en carrière : 353 – 305 / 53,6% de victoires
La saison des Lakers
On peut quasiment parler cette saison de long fleuve tranquille pour la franchise de Los Angeles. Très vite le duo James / AD prend la mesure de la concu, tu m’étonnes, et jamais finalement les Angelinos seront inquiétés en tête de l’Ouest. Le gros point noir de la saison ? Il est en fait extra-sportif puisque l’on parle évidemment du drame de janvier, les Lakers ayant été impacté plus que n’importe quelle autre franchise par le décès de Kobe Bryant. Suite à cela LeBron James et les Lakers sont entrés dans leur bulle, mission bague for Kobe, et le COVID est peut-être bien arrivé au pire des moments pour la bande à Vogel. Deux stars au rendez-vous, des role players qui assurent… dans leur rôle et même une belle story avec le retour aux affaires sérieuses de Dwight Howard, bref la saison des Lakers s’est déroulée sans encombre, avec un capitaine solide à bord.
Les stats 2019-20
- Bilan : 49 victoires et 14 défaites, premiers à l’Ouest
- Attaque : 114,3 points par match (7èmes)
- Défense : 106,9 points par match (3èmes)
- Offensive rating : 113 (4èmes)
- Defensive rating : 105,6 (3èmes)
- Pace : 100,9 (11ème)
Son point fort
Après neuf saisons en tant que head-coach et presque vingt dans le giron NBA dont quelques unes à la tête d’une organisation qui gagne, Frank Vogel commence à savoir de quoi il cause. L’expérience donc, et la chance de pouvoir compter sur l’un des plus grands sportifs de l’histoire pour tracter son équipe. Ça peut très vite devenir un souci, c’est déjà arrivé, mais on en connait qui s’appuient sur Zach LaVine ou Julius Randle, alors Franky ne se plaint évidemment pas.
L’interrogation
La mission de Vogel ? Gagner, et vite. Contrairement à certains de ses collègues le coach des Lakers n’a pas toute la vie devant lui et le moindre camouflet sera probablement synonyme de siège éjectable. La pression est énorme.
Une première saison réussie, et si l’on évoquait l’été dernier un éventuel putsch à venir de Jason Kidd… personne aujourd’hui ne tient le même discours à Los Angeles. Frank Vogel s’est affirmé chez les Lakers, aux côtés de LeBron James, et ce genre de performance n’est pas donnée à n’importe quel mec. Chapeau Franky.
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