Avis de la rédaction – Les meilleurs coachs de la saison NBA 2019-20 : place numéro 5, chacun donne son avis !

Le 12 mai 2020 à 14:11 par Giovanni Marriette

Top 6 rédaction
Source image : montage TrashTalk

Voici le dernier petit jeu auquel la rédaction de TrashTalk s’est livré ces derniers jours : établir un Top 6 par poste, qui prend en compte uniquement la saison 2019-20 attention, car sinon le cinq de rêve de la rédac serait probablement composé de J.R. Smith, Lance Stephenson, Nick Young, Carlos Boozer et Joakim Noah, le tout coaché par Tyronn Lue. Huit rédacteurs, huit avis, une petite moyenne et let’s go, l’occasion aussi de revenir sur le bout de saison de nos loulous préférés. La suite vous la connaissez, on met les kevlars et les casques et on se retrouve en section commentaires ?

Bastien

Erik Spoelstra : on est plus vraiment étonné quand on sait ce dont a été capable l’ami Spo par le passé, mais difficile de trouver un entraîneur qui a osé le plus de choses différentes cette saison. Erik a fait gober à Dragic qu’il devait être remplaçant. Erik a fait gober à tout le monde que Kendrick Nunn était un titulaire en NBA. Erik a filé le money-time de certains matchs à Tyler Herro. Erik a discipliné Jmmy Butler (?!?!) et fait de Bam Adebayo un point center. Non, ce n’est pas une gigantesque blague, juste le taf remarquable de Spoelstra pour un Heat très séduisant et tout simplement injouable à domicile. Duncan Robinqui ?

Alex

Mike Budenholzer : il est vrai qu’on prend trop pour acquis le boulot incroyable de Mike Budenholzer à la tête des Bucks. Cette cinquième place en est probablement une preuve de plus. L’hésitation fut longue et réelle avec celui qui le précède dans ce classement cette saison. Bud’ a fini cinquième… Il fallait bien trancher. Si les Bucks ont réalisé une saison dans la continuité de la dernière, voire un peu meilleure notamment en défense ou dans la domination pure de l’adversaire, il est clair que l’on s’y attendait et que le groupe s’est beaucoup appuyé sur ce qui avait été mis en place tout au long de l’exercice précédent. De plus Mike Budenholzer est non seulement le tenant du titre de coach of the year mais il a déjà été récompensé deux fois. Donc, impossible de contester la qualité incroyable de son taff mais ce n’est pas pour lui cette année.

Ben

Taylor Jenkins : il a été bien aidé par l’explosion précoce de Ja Morant en NBA mais le petit Taylor qui effectuait lui aussi sa saison rookie sur le banc des Grizzlies y est également pour beaucoup. N’hésitant pas à bousculer la culture locale pour transformer une défense barbelée en une ferme à sprinters, il n’a pas douté une seconde à s’appuyer sur la jeunesse du Tennessee et a surpris tout le monde avec une place méritée dans le Top 8 de la Conférence Ouest devant des cadors comme les Spurs ou les Blazers. Alors ça manque encore un peu de diversité offensive, notamment de spacing, mais pour l’année 1 de la reconstruction les résultats vont déjà bien au-delà des espérances. Et ce n’est que le début…

Nico

Frank Vogel : quand vous coachez un monstre comme LeBron James, qui est capable de porter une équipe vers les sommets et qui donne parfois l’impression d’être joueur-entraîneur, c’est difficile d’avoir de la reconnaissance. Cette saison, avec les exploits du King en tant que meneur mais aussi ceux d’Anthony Davis à l’intérieur, les Lakers ont retrouvé le sommet de l’Ouest mais Vogel n’est pas forcément le premier nom qui apparaît quand on parle de la course au titre de Coach de l’Année, ce qui démontre encore une fois cette théorie. Mais ce n’est pas parce qu’il avait deux superstars à sa disposition que Vogel s’est tourné les pouces. Au contraire. Car il a fallu construire un vrai collectif après les nombreux changements de l’intersaison et le cirque de l’an passé. Il a fallu trouver un équilibre avec une équipe composée surtout de vétérans. Malgré la pression qui accompagne son job et une légitimité à prouver, Frank Vogel a parfaitement rempli sa mission, jouant un rôle important dans l’excellente saison des Lakers, notamment sur le plan défensif.

Gio

Frank Vogel : toujours plus facile de faire des résultats avec LeBron et AD qu’avec Spencer Dinwiddie et Taurean Prince, sans blague, mais Frank Vogel a été tout sauf un faire-valoir cette saison. Vous vous rappelez, il y a un an, lorsque l’avenir de Vogel semblait lié avec le jour lors duquel LeBron séciderait de catapulter Jason Kidd à sa place sur le banc ? Nous aussi, et l’idée a été rapidement mise aux oubliettes. Une vraie rotation dessous avec les grands JaVale et Dwight, une vraie rotation au poste 1 avec Avery Bradley pour faire semblant, LeBron James la plupart du temps puis Alex Caruso et des bribes de Rondo, une gestion parfaite du vestiaire même si l’on imagine que la présence de LBJ empêche un paquet de mecs de l’ouvrir de trop, et si vous rajoutez à tout ça une première place désirée mais pas forcément facile à aller chercher, vous obtenez donc une année 1 parfaitement maitrisée par Coach Vogel. Coacher LeBron James ne sera jamais un métier comme les autres mais on est à des années lumières du pantin Lue, c’est déjà pas mal.

Alexandre T.

Taylor Jenkins : quand un coach rookie de 35 piges débarque dans une équipe en pleine reconstruction qui vient de perdre coup sur coup son âme et ses bourses (Hello Mike Conley, Marc Gasol), on aurait envie de dire qu’on peut attendre quelques années avant de revoir le soleil. Oui mais non. Incroyable saison réalisée par les Grizzlies et leur gourou Taylor Jenkins. Ancien de la Bud’ académie, on a pu retrouver quelques principes de jeu chers au boss des Bucks. Le rythme Grit and Grind ? C’est fini, maintenant il faut courir à mille à l’heure. Beaucoup de shoots du parking et sinon, on zappe la mi-distance à la DeRozan et on va chercher du point sous le cercle. Défensivement, il semblait dur avec ce jeune groupe d’aller chercher une intensité à la Tony Allen mais au moins on sauve les meubles (vingtième défense aux points). Une star rookie, une huitième place dans la très féroce Conférence Ouest avec un groupe qui n’a même pas 25 ans de moyenne d’âge : seule une diva demanderait plus.

Clément

Frank Vogel : certes, Frank Vogel a deux des meilleurs joueurs de la ligue dans son effectif, mais encore fallait-il savoir comment les utiliser ensemble en maximisant leur potentiel tout en intégrant les différentes recrues après un été parfaitement négocié par les Lakers. Quelques mois plus tard, le tandem LBJ-AD a roulé sur quasiment toute la ligue, les gars comme Danny Green et Avery Bradley se sont parfaitement intégrés à l’effectif angelino, et d’autres comme Alex Caruso et JaVale McGee se sont également montrés indispensables et très précieux en rotation des titulaires. Frank Vogel a géré son effectif de façon exemplaire et a parfaitement su utiliser ses armes à disposition. On en oublierait presque que le sosie de Paul Kellerman dans Prison Break a dû faire sans DeMarcus Cousins.

Arthur

Taylor Jenkins : une première saison de head coach on ne peut plus réussie pour l’ancien assistant de Mike Budenholzer. Choper la huitième place de la Conf’ Ouest avec une équipe remaniée de A à Z et composée de joueurs qui manquaient de confiance avant son arrivée : Jenkins a fait fort. Si Ja Morant s’est révélé être le moteur de cette mauvaise troupe, des éléments comme Dillon Brooks ont totalement explosé sous les ordres de l’ancien des Bucks. En plus d’avoir la même encre Velleda que le Bud, certaines séquences des Grizzlies ont révélé une vraie intention de bien jouer au ballon, chose que l’on imaginait improbable sans Mike Conley. Concrètement, cette cinquième place vient récompenser une saison de coach rookie très aboutie et qui promet de belles choses pour la suite de sa carrière.

Rédacteur

#6#5#4#3#2

#1

NicolasBilly DonovanFrank Vogel
GiovanniBrad StevensFrank Vogel
BenBilly DonovanTaylor Jenkins
Alex T.Mike BudenholzerTaylor Jenkins
ClémentNate McMillanFrank Vogel
ArthurBilly DonovanTaylor Jenkins
Alex M.Brad StevensMike Budenholzer
BastienTaylor JenkinsErik Spoelstra

Le n°5 c’est donc tout bon, et si vous êtes un petit malin vous aurez donc compris de quoi on risque de parler demain. En attendant ? On vous souhaite une bonne semaine spéciale sur le banc et surtout, restez chez vous.