Les meilleurs arrières de la saison NBA 2019-20 – Numéro 3 : Bradley Beal a assumé, Bradley Beal a assuré, Bradley Beal a cartonné

Le 30 avr. 2020 à 13:27 par Giovanni Marriette

bradley beal chaud
Source image : NBA League Pass

La rédaction de TrashTalk a parlé, et à l’issue d’un mano a mano terrible avec l’homme que vous découvrirez donc demain, c’est finalement Bradley Beal qui s’en tire avec la médaille de bronze chez les arrières. Cinq victoires de plus et ça commençait à chatouiller la deuxième place mais que voulez-vous, gagner reste un détail important dans le sport de haut niveau.

Le coup d’œil dans le rétro

A l’automne 2019… ça tire quand même pas mal la gueule à Washington. Bradley Beal sort de deux grosses saisons d’un point de vue individuel, ponctuées par deux sélections pour le All-Star Game, mais l’absence de John Wall pèse et les Wizards ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. On annonce une saison bien compliquée et dans cet océan de doutes… Bradley Beal se pose également des questions. Y’a une franchise à porter sur son dos dans la tempête mais également une carotte en forme de Playoffs +++ qui lui fait de grands appels de phare, du côté de Miami notamment. Mais rapidement Bealou mettra les choses à plat et décidera de rester dans la capitale contre vents et marées, histoire de gonfler un peu son capital confiance et de montrer à certains qu’on ne quitte pas un bateau qui coule sans avoir pris sin d’avoir mis les femmes et les enfants à l’abri.

Sa saison 2019-20

Un chef d’oeuvre. Une saison historique même, car ils ne sont pas non plus des milliers dans l’histoire à avoir terminé une saison à plus de… 30,5 points de moyenne. On a compté d’ailleurs, et ils ne sont que 27. Des cartons en veux-tu en voilà, un back-to-back 50 en février et, d’ailleurs, un mois de février stratosphérique terminé à plus de 36 points de moyenne mais pourtant loin de Chicago et son All-Star Game. Le saviez-tu, les 29,1 points par match de Bradley Beal avant la coupure représentent le plus haut total ALL-TIME pour un joueur snobé pour le match des étoiles, et ceci reflère parfaitement la saison que vient de vivre Bealou. Exceptionnel individuellement, jamais rassasié et même bien souvent souriant, Brad a profité de l’ouverture des vannes à Washington pour exploser tous ses records persos et pour faire de la saison des Sorciers un bail un peu moins éclaté que prévu. Loin des bas-fonds mais beaucoup trop loin de la huitième place, les Wizards n’ont en tout cas rien à redire à leur franchise player sur sa career season, si bien que l’espoir est presque de retour quant à une éventuelle association Wall/Beal qui redevient excitante après avoir connu quelques sorties de route avant la blessure de Johnny.

Ses stats

30,5 points à 45,5% au tir dont 35,3% du parking et 84,2% aux lancers, 4,2 rebonds, 6,1 passes et 1,2 steal en 36 minutes

Ses plus gros cartons

  • 31 octobre vs Rockets : 46 points à 14/20 au tir dont 7/12 du parking et 11/12 aux lancers, 6 rebonds, 8 passes et 3 steals
  • 14 novembre @ Celtics : 44 points à 17/27 au tir dont 4/6 du parking et 6/8 aux lancers, 5 rebonds, 6 passes et 1 steal
  • 16 novembre @ Wolves : 44 points à 15/22 au tir dont 1/5 du parking et 13/14 aux lancers, 3 rebonds, 10 passes, 1 contre et 2 steals
  • 4 décembre vs Magic : 42 points à 16/30 au tir dont 3/6 du parking et 7/10 aux lancers, 6 rebonds, 4 passes et 1 steal
  • 27 janvier @ Hawks : 40 points à 12/22 au tir dont 1/5 du parking et 15/18 aux lancers, 3 rebonds, 6 passes et 1 steal
  • 29 janvier @ Bucks : 47 points à 13/31 au tir dont 4/9 du parking et 17/18 aux lancers, 6 passes, 1 contre et 1 steal
  • 4 février vs Warriors : 43 points à 15/30 au tir dont 3/7 du parking et 10/10 aux lancers, 2 rebonds, 6 passes et 2 steals
  • 24 février @ Bulls : 53 points à 15/27 au tir dont 5/11 du parking et 18/20 aux lancers, 5 rebonds, 4 passes, 1 contre et 2 steals
  • 25 février vs Bucks : 55 points à 19/33 au tir dont 8/13 du parking et 9/10 aux lancers, 2 rebonds et 3 passes

La suite

100 patates à toucher sur les trois prochaines saisons. Votre colin, avec ou sans patates ? Et vos cent patates ? Avec ou sans… John Wall ? Car la double question est là, car Bradley Beal a désormais deux solutions même s’il n’est évidemment pas totalement maître de son destin. Surfer sur son niveau actuel et espérer former – pour de bon cette fois-ci – le ou l’un des meilleurs backcourts de la Ligue avec Jean Mur, et ainsi faire renaitre le Phénix Washington de ses cendres toutes chaudes, ou alors imaginer rapidement pouvoir connaître de vraies sensations mais ailleurs, auquel cas un problème va très vite se poser. Une chose est sûre le niveau actuel de Bradley Beal le place parmi les superstars de la ligue et quand on est une superstar de la Ligue… on mérite de gagner un peu plus de trois matchs sur dix. Reste à savoir si son souhait peut s’exaucer sous le maillot des Wizzous, dat ize de kewstionne.

Le Top 6 de la rédac

  1. Bradley Beal
  2. Donovan Mitchell
  3. Jaylen Brown
  4. Devin Booker