Les meilleurs arrières de la saison NBA 2019-20 – Numéro 6 : Devin Booker est toujours aussi fort mais il perd toujours autant de matchs

Le 27 avr. 2020 à 13:42 par Giovanni Marriette

Devin Booker 6 décembre
Source image : YouTube

La rédaction de TrashTalk a parlé, et à l’issue d’un écharpement en règle mais comme on les aime, un Top 6 s’est clairement dégagé. Deux hommes à la lutte notamment pour la cinquième place et cette lutte c’est donc… Devin Booker qui l’a perdu, le sniper loser des Suns héritant du coup du rez-de-chaussée de notre Top 6 malgré une première étoile sur le maillot en février.

Le coup d’œil dans le rétro

13,8 points lors de son année rookie en 2015-16, 26,6 quatre ans plus tard, et entre les deux une progression aussi linéaire qu’impressionnante. Très vite Devin Booker s’est imposé comme l’un des attaquants les plus insaisissables de la Ligue, avec en point d’orgue cette marque à 70 pions en mars 2017 face aux Celtics. Le sixième homme seulement dans toute l’histoire à atteindre cette marque mais une soirée record marquée par une défaite… et c’est tout le problème de Devin. Joueur phénoménal mais systématiquement en vacances en avril, le n°13 de la Draft 2015 est l’exemple parfait du mec qui fait ses stats dans une équipe qui peine à gagner, et c’est bien dommage car le talent du garçon mériterait que l’on se penche un peu plus souvent sur son cas…

Sa saison 2019-20

On a failli y croire ! On a failli y croire car si Devin Booker a démarré sa saison tambour battant c’est davantage… l’organisation Suns qui détonne à l’automne. Ricky Rubio, Aron Baynes, Kelly Oubre Jr., autant de renforts imprévus qui font de Phoenix l’une des places fortes des, allez, deux premières semaines de la saison, et Devin Booker se met enfin à rêver de gloire collective. Malheureusement les Suns rentreront rapidement dans le rang, subiront la suspension de Deandre Ayton et retrouveront très vite leur ventre mou sûr, malgré un Booker toujours plus saignant et intraitable au cœur de l’hiver. Le sosie de Sammy Seghir verra d’ailleurs sa belle saison récompensée par une invitation au All-Star Game suite à la blessure de Damian Lillard, maigre consolation suite à un nouvel exercice ponctué par beaucoup trop de défaites et lors duquel sa moyenne de points a même baissé, une première dans sa carrière, même si tous ses pourcentages ont néanmoins tous explosé.

Ses stats

26,1 points à 48,7% au tir dont 36% du parking et 91,6% aux lancers, 4,2 rebonds et 6,6 passes en 36,1 minutes

Ses plus gros cartons

  • 5 novembre vs Sixers : 40 points à 15/19 au tir dont 3/4 du parking et 7/7 aux lancers, 4 rebonds, 3 passes et 1 steal
  • 23 novembre @ Wolves : 35 points à 12/26 au tir et 11/11 aux lancers, 12 rebonds et 9 passes
  • 6 décembre @ Pels : 44 points à 13/23 au tir dont 5/11 du parking et 13/13 aux lancers, 8 rebonds, 9 passes et 2 steals
  • 6 janvier vs Grizzlies : 40 points à 13/20 au tir dont 1/5 du parking et 13/14 aux lancers, 2 rebonds et 6 passes
  • 15 janvier @ Hawks : 39 points à 12/23 au tir dont 2/4 du parking et 13/13 aux lancers, 7 rebonds, 3 passes et 2 steals
  • 19 janvier @ Celtics : 39 points à 12/20 au tir dont 1/4 du parking et 14/15 aux lancers, 10 rebonds, 9 passes et 2 steals
  • 21 janvier vs Spurs : 37 points à 13/23 au tir dont 4/6 du parking au tir et 7/7 aux lancers, 7 rebonds et 5 passes
  • 8 mars vs Bucks : 36 points à 13/17 au tir dont 4/6 du parking et 6/7 aux lancers, 5 rebonds, 8 passes, 2 contres et 1 steal

La suite

Trois ans de contrat et un chèque à neuf chiffres, voilà ce qui se profile dans les trois prochaines années pour Devin. On sait qu’il est attaché à Phoenix, mais on sait aussi que le fait de perdre cinquante matchs chaque saison finira forcément par le gratter un peu. La première idée de Booker probablement ? Faire le forcing afin de pousser ses dirigeants à ramener du beau monde en Arizona. La seconde ? Mettre un gros coup de pression au boss si jamais ça traîne trop. La dernière ? Faire ce que tout le monde ou presque fait aujourd’hui : aller voir ailleurs si l’herbe n’est pas plus verte, et c’est tout à fait logique. L’arrivée de Monty Williams l’été dernier a eu pour effet de motiver les troupes et la progression fut évident sur les six derniers mois, mais pour un joueur calibré All-Star comme Devin quelques steps de plus devront être franchis dans un futur proche, faute de quoi les Suns devront se résoudre à rendre heureux leur sniper, quoiqu’il leur en coûte.

Le Top 6 de la rédac

  1. Devin Booker

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