Bienvenue dans le laboratoire du Docteur Frankenstein : à quoi ressemblerait l’arrière parfait aujourd’hui ?
Le 27 avr. 2020 à 17:17 par Benoît Carlier
Ce matin comme tous les matins depuis le début du confinement, on allume la console pour avoir notre dose quotidienne de NBA. Puis d’un coup, une lubie puisque c’est notre thème de la semaine. Et si on essayait de construire un arrière de jeu infaillible ? Alors on enfile une blouse blanche et on s’amuse à assembler, membre par membre, trait de caractère par trait de caractère, le shooting guard ultime en puisant parmi les caractéristiques des postes 2 de cette saison 2019-20. La mission est simple : faire atteindre à notre avatar la moyenne générale de 100 sur 2K.
Le physique
Du bout des cheveux jusqu’aux orteils, on passe notre prototype au rayon X en essayant de ne rien oublier. Des caractéristiques physiques aux habilités particulières, chaque détail compte !
# La chevelure de Kevin Huerter : le poignet déjà pris mais on voulait lui rendre hommage quelque part.
# Le masque de Courtney Lee : version rookie lors des Finales NBA 2009, parce que c’est le dernier souvenir intéressant qu’on a de lui.
# La résisistance à la fièvre de Devin Booker : les pointes à 40 sont fréquentes sans qu’il n’ait jamais besoin de prendre un Efferalgan. Il a même pas transpiré une seule goutte en apprenant qu’il n’était pas directement sélectionné pour le All-Star Game. Cold-blooded.
# Les cordes vocales de Victor Oladipo : tout le monde sait qui inviter pour une soirée karaoké dans la Ligue. Il faut simplement savoir qu’il est plus branché ambiance caliente que gros rap à la Dame D.O.L.L.A.
# Les bras de Patrick McCaw : avoir des longs bras, c’est toujours plus pratique pour jouer au basket. La preuve, même un joueur moyen peut faire carrière et collectionner les bagues avec ce bel attribut.
# Le poignet de J.J. Redick : réglé comme du papier à musique, il a basé sa carrière là-dessus et son fouetté n’a pas pris une ride avec son deuxième meilleur pourcentage du parking en carrière cette saison.
# Le scoring de James Harden : on aurait aussi pu dire sa barbe, mais ça aurait été beaucoup trop réducteur sachant que l’on parle du… meilleur attaquant de la planète depuis plusieurs années ?
# Les cannes de Jaylen Brown : il se coltine toujours le meilleur extérieur adverse en défense et il trouve encore le moyen d’en planter 20 en attaque. Le two-way player du futur ! Il n’en a jamais assez.
# Le mollet droit de Norman Powell : capable de changer le momentum d’un match en un seul dunk. Facile quand on peut remonter l’intégralité du terrain en moins de 2 secondes pour conclure une contre-attaque.
# Le mollet gauche de Donovan Mitchell : il nous a aussi offert quelques uns des plus gros posters de la saison.
# Les chevilles de Collin Sexton : les départs sont aussi vifs que les changements de direction. Parce que oui, c’est un 2 en fait.
# L’ADN de Caris LeVert : pour revenir d’une fracture de la jambe en moins de trois mois, il faut descendre de Superman ou de Terminator. Coupez lui un bras et il repoussera en deux semaines chrono. Inhumain le type !
# L’énergie de Coby White : à défaut de parler de son coiffeur, il fallait parler de ses coups de speed comme marquer 23 points dans un quart-temps contre les Knicks, ou améliorer son career-high trois fois en trois matchs.
Le profil psychologique
Avoir un corps parfait c’est bien, mais encore faut-il que ça tourne bien là-haut. C’est ce dont on veut s’assurer avec ces traits de caractère.
# Le blaze de Denzel Valentine : à mi-chemin entre un acteur de Hollywood et le plus gros lover du lycée.
# Le surnom de Wesley Matthews : même s’il a manqué plusieurs matchs depuis, Iron Man est resté. L’un des nicknames les plus stylés de la Ligue, quoi que un peu mainstream.
# La success story de Luguentz Dort : on va pas vous la refaire mais il va donner de la force à tous les two-way contracts pendant les dix prochaines années avec son parcours complètement fou. Et en plus il est francophone ? Magnifique !
# Le contrat de Nicolas Batum : pour mettre la daronne à l’abris, et les 20 générations suivantes.
# La mentalité de tueur de Marcus Smart : mettez-lui une horde de vrais pitbulls enragés face à lui et il trouver le moyen de les faire pleurer en rang, deux par deux, en utilisant que ses mains.
# La volonté de Klay Thompson : on n’est pas près d’oublier l’image où il revient en trotinnant pour tirer ses lancers.
# La confiance de THJ : pour continuer de shooter contre vents et marées comme il le fait tous les soirs, il faut un sacré grain dans le cerveau ou juste une confiance en soi anormalement élevée.
# Les célébrations de Kent Bazemore : il a eu le temps de bien pratiquer le tourné de serviettes lorsqu’il était à Golden State ou à son arrivée à Atlanta mais il n’a rien perdu de sa créativité sur le banc.
# Le courage de Bradley Beal : si vous souffrez de solitude pendant le confinement, pensez à la saison que vient de vivre le double B à Washington et ça devrait aller mieux.
# Le passeport d’Adam Mokoka : à ne surtout pas inverser avec Nico Batum, sinon même le hamster n’est pas complètement à l’abris tant qu’il n’aura pas signé un vrai contrat garanti en NBA.
# Le futur de SGA : le petit protégé de Chris Paul à OKC apprend de l’un des meilleurs meneurs de son époque et les progrès n’ont pas tardé à se faire sentir. Quand tu rentres dans une catégorie avec le Shaq, on sait que tu n’es pas comme les autres. La suite s’annonce grande pour le Canadien.
# La capacité d’adaptation de Jimmy Butler : il vaut mieux s’intégrer rapidement quand on change d’équipe aussi souvent et avec un rôle aussi important. Mais à Miami, le fils adoptif de Pat Riley semble déjà faire partie des murs. La Floride lui va si bien !
# Les contacts d’Evan Fournier : on n’a pas tous la chance de pouvoir organiser un live Insta avec ce diable de Denis Brogniart.
# Le bébé de Fred VanVleet : depuis la naissance du petit, il est tout simplement intouchable. Même Norman Powell a pu tester les pouvoirs du nouveau-né en le portant cette semaine. Depuis ? Le produit de UCLA fait la saison de sa vie. Il y a quelque chose de magique chez ce bébé.
Normalement, quand on rassemble tout ça dans un seul corps et qu’on laisse les neurones faire les connections, le résultat est absolument imbattable sur un terrain. D’accord ? Pas d’accord ? Dites-nous si on a oublié de citer les skills de Damyean Dotson ou de Shake Milton pour faire l’arrière le plus complet qui soit.