Et si les joueurs NBA étaient des personnages de La Casa de Papel : qui se cache réellement derrière ces masques ?

Le 16 avr. 2020 à 10:12 par Clément Hénot

Source image : montage TrashTalk via YouTube

Comme vous le savez, la NBA est à l’arrêt pour une durée indéterminée, et comme vous le savez sûrement aussi, la partie 4 de La Casa de Papel est également sortie. Ça vous fait au moins une chose à faire pendant le confinement, et on n’a pas oublié de chercher les éventuels parallèles entre la NBA et cette série. Toute ressemblance est bien sûr totalement fortuite.

ALERTE : certains événements clés de la série sont évoqués ci-dessous. Afin d’éviter tout spoil, nous vous conseillons donc de terminer son visionnage avant la lecture de cet article.

NB : tous les visuels présents dans cet articles sont issus de YouTube

Tokyo : Dion Waiters

Tokyo

Tokyo a le même don que Dion Waiters dans cette série : à chaque fois que tout semble bien se passer, elle arrive à tout faire foirer. Dion Waiters se plaint de son temps de jeu quand le Heat tourne parfaitement ? Tokyo tombe amoureuse de Rio quand le Professeur dit qu’il ne faut aucune relation. Dion Waiters fait une intoxication à des bonbons chelous quand le Heat enchaîne les victoires ? Tokyo oblige le Professeur à créer un deuxième braquage car elle n’a pas su tenir en place après le premier. La seule différence, c’est que Pat Riley, lui, a trouvé la solution pour se débarrasser du néo-Grizzly.

Rio : Derrick Rose

Rio

Derrick Rose était promis à un brillant avenir avant de se faire abandonner par son genou. Rio, quant à lui, a toujours été un peu instable mais ce jeune braqueur a toujours tenu contre vents et marées. Toutefois, il a subi un stress post-traumatique identique en se faisant torturer pendant des jours entiers. Derrick Rose s’est accroché, Rio aussi, mais dans les deux situations, on sent qu’il y a encore beaucoup d’appréhension dans les différents faits et gestes de chacun.

Denver : Serge Ibaka

Denver

Le braqueur au rire totalement niais est réputé pour aimer la castagne autant que les Lopez, qu’ils viennent du 58 ou du 63, et Serge Ibaka c’est un peu pareil : un sourire d’ange mais des salades de phalanges qui sont prêtes à partir à n’importe quel moment. Les deux sont pareils : ils cognent d’abord, et ils réfléchissent ensuite. On ne connaît pas le rire de l’intérieur espagnol, mais on sait qu’il est champion en titre, un peu comme Denver qui a réussi à se barrer de la fabrique de la monnaie lors de la Partie 2 de la série.

Berlin : Nick Young

Berlin

Berlin, c’est le taré du groupe, et Nick Young fait également un beau taré. Berlin livre Tokyo pendant le premier braquage ? Nick Young célèbre des tirs qui ne rentrent pas. Nick Young passe deux siècles torse nu après son titre en 2018 ? Berlin joue à la roulette russe avec un sourire gigantesque. Berlin entreprend une relation avec une otage ? Nick Young se fait filmer par D’Angelo Russell en train d’avouer qu’il trompe son ex, la chanteuse australienne Iggy Azalea. Les deux se rendent coup pour coup, mais finalement Berlin se fait fusiller avant de pouvoir sortir, un peu comme la carrière de Nick Young.

Oslo : Greg Oden

Un physique de déménageur et un avenir censé être tout tracé, mais un potentiel finalement inexploré et un cruel goût d’inachevé, voilà les points communs que l’on peut trouver entre Greg Oden et Oslo. Destiné à tout détruire en NBA après l’université, Oden n’aura jamais l’occasion de le faire, la faute à des blessures trop récurrentes et des genoux en polystyrène. Oslo quant à lui, jouait très bien les gros bras pour ce premier braquage mais sera victime d’une commotion cérébrale après un coup de barre de fer bien placé. Plongé dans un état végétatif, il sera finalement étouffé par Helsinki. Une agonie certaine, comme la carrière de Greg Oden donc.

Oslo et Helsinki

Helsinki : Aron Baynes

Un physique de démonteur de manèges, une barbe bien fournie et une gueule de brute, voilà les points communs que l’on peut trouver entre Aron Baynes et Helsinki. Les deux galèrent à aligner trois mots mais personne ne peut leur dire parce que leur bras, c’est ta cuisse. Ils se nourrissent de troncs d’arbre coupés à mains nues et boivent de la nitroglycérine dans des crânes, ce qui finalement peut s’avérer utile dans leurs disciplines respectives. Les deux monstres savent visiblement s’amuser.

Moscou : Nicolas Batum

Moscou

Moscou est réputé pour percer des coffres-forts et en voler le contenu pour être riche. C’est un peu ce qu’a fait Nicolas Batum avec les Hornets. Payé 25 millions par saison, il ne score plus que 3,6 points de moyenne à des pourcentages assez catastrophiques. Heureusement que Nico a percé le coffre il y a quelques années. Aujourd’hui, il pourrait viser à côté de la serrure. Moscou est mort dans la Partie 2, Nicolas Batum n’est plus dans la rotation des Hornets… Fin cruelle pour les deux.

Nairobi : Kobe Bryant

Nairobi

Nairobi était probablement le personnage le plus charismatique de la série et aimée par beaucoup de gens qui suivaient La Casa De Papel. Déjà touchée à la fin de la Partie 3, elle a été mortellement blessée durant la Partie 4. C’est clairement le meilleur personnage, et qui s’en va beaucoup trop jeune. Le parallèle est évidemment tout trouvé avec Kobe Bryant et ce terrible accident d’hélicoptère ayant emporté bien trop tôt une légende et l’idole de certains aficionados de la NBA. L’éthique de travail et le talent naturel de Kobe perdureront, tout comme l’aura et la prestance de Nairobi. A jamais…

Lisbonne : Kevin Durant

Lisbonne

Ici, la comparaison est extrêmement simple : “Can’t beat them ? Join them !”. Kevin Durant a quitté le Thunder pour rejoindre les Warriors en 2016 après avoir mené 3-1 contre eux en Finales de Conférence, tout le monde le sait. Lisbonne a plus ou moins fait la même chose : d’abord connue sous le nom de Raquel Murillo en tant qu’inspectrice de police, elle négociait avec le Professeur pour limiter les dégâts du braquage avant de tomber amoureuse de lui. Ne réussissant pas à les stopper, elle est passée dans le camp des braqueurs pour gagner. Vous ne voyez toujours pas de similitudes ?

Stockholm : DeMarcus Cousins

Stockholm

Une situation qui présente des similitudes avec celle de Lisbonne, sans pour autant être tout à fait la même. Stockholm était d’abord connue sous le nom de Monica Gaztambide en tant qu’otage de la fabrique de la monnaie, et elle entretenait une relation avec Arturo Roman. Elle finit par tomber amoureuse de Denver et même enceinte de lui, pour intégrer elle-aussi l’équipe des braqueurs qu’elle détestait pourtant avant. Un parallèle évident avec la signature de DeMarcus Cousins aux Warriors, qu’il détestait lorsqu’il était chez les Kings, avant de se brader pour les rejoindre. Sacrée coïncidence non ?

Palerme : J.R. Smith

Palerme

Vous vous souvenez de ce bon vieux Gérard Smith en plein Game 1 des Finales 2018 qui ressort pour conserver la balle alors que Cleveland… est à égalité avec Golden State ? Bah Palerme a fait un truc similaire pendant le second braquage : il a donné un conseil à un ennemi des braqueurs pour leur porter préjudice… alors qu’il fait lui-même partie des braqueurs. Il a d’ailleurs fini ligoté à une chaise pour ça. Comme J.R. Smith a été ligoté sur le marché des agents-libres.

Marseille : Robert Horry

Marseille

Marseille, c’est le gars qu’on entend jamais, qui ne fait jamais de bruit ni parler de lui pendant de longs moments, mais qui sera toujours là pour être essentiel à un groupe. Exactement le cas de Robert “Big Shot Rob” Horry, qui pouvait balancer un match de merde pendant 47 minutes et 30 secondes et envoyer le tir assassin dans ses 30 dernières secondes pour permettre à ses potes de l’emporter. Demandez aux Kings ce qu’ils en pensent. La seule différence ? Marseille n’arrive toujours pas à battre Paris en vrai.

Bogota : Tony Snell

Bogota

Bogota, c’est un peu le mec qui est là mais qu’on n’entend pas du tout, et on ne sait à vrai dire pas trop quelle est son utilité dans le groupe. Ceci n’est pas sans nous rappeler cette ligne de stats totalement stratosphérique qu’a livré Tony Snell contre le Jazz un soir de 2017 : 28 minutes, 0 point, 0 rebond, 0 passe, 0 interception et 0 contre. Le mec n’a littéralement fait que courir. Bogota fait un peu la même chose, il apparaît à l’écran, fait semblant de bosser de temps en temps, et décroche deux mots par semestre. Un emploi fictif quoi.

Arturo Roman : Rudy Fernandez

Arturo Roman

Rudy Fernandez est hyper détesté par les basketteurs en France. Arturo Roman est hyper détesté par les amateurs de la série en France (et probablement ailleurs aussi), voilà ce qui lie ces deux personnages antipathiques mais qui jouent si bien leur rôle… Si Rudy Fernandez a essayé des coups pas très recommandables pour venir à bout des Français en basket, Arturo Roman a quant à lui poussé la dégueulasserie à un tout autre level et a agi de façon odieuse tout au long de la série.

Alicia Sierra : Kevin Garnett

Alicia Sierra

Kevin Garnett a toujours usé de tous les coups, même les plus bas, pour venir à bout de son adversaire, Alicia Sierra a également voulu faire tomber les braqueurs, quitte à utiliser la manière forte. Ce que ne faisait pas Raquel Murillo, en charge de l’affaire avant elle. Alicia Sierra n’a pas hésité à torturer Rio pour le faire parler, ordonner un tir sur Nairobi ou faire du chantage affectif à Lisbonne. Kevin Garnett, quant à lui, n’hésitait pas à évoquer les familles ou même la santé de certains joueurs, ce qui n’est pas vraiment joli joli…

Gandia : Shawn Marion

Gandia

Deux similitudes frappent entre les personnages : Gandia s’est mis un doigt en vrac pour se libérer de ses menottes et devenir un redoutable danger pour les braqueurs, et Shawn Marion est également connu pour avoir l’annulaire de la main gauche tordu. Marion est d’ailleurs surnommé Matrix, et on peut dire que Gandia a les mêmes talents d’esquive des balles après avoir achevé Nairobi d’un tir dans la tête. Gandia a pris ses jambes à son cou et a évité les 74597 balles envoyées par les braqueurs pour tenter de l’achever. On aurait dit les Rockets.

Le Professeur : Gregg Popovich

Le Professeur

Plus de vingt ans que le Professeur préparait le coup dans la fabrique de la monnaie en Espagne. Plus de vingt ans également que Gregg Popovich est à la tête des Spurs et qu’il continue d’entraîner, même dans des heures moins glorieuses, après en avoir fait une machine à gagner pendant si longtemps. Gregg Popovich a gagné cinq titres et le Professeur a réussi son premier braquage avec tous les autres, qu’en est-il du deuxième ? Il faudra attendre la suite pour savoir qui de Sergio Marquina ou Alicia Sierra va l’emporter…

Voilà à quoi ressemblerait une fusion entre la célèbre série espagnole et la ligue préférée de votre ligue préférée. D’autant qu’en ce moment, c’est la période parfaite pour se faire un épisode entre deux games à l’ancienne sur le League Pass !