David Blatt ne sera plus employé des Knicks l’année prochaine : si on était méchant, on dirait que de toute façon il mérite mieux

Le 16 avr. 2020 à 11:32 par Ruben Dias

David Blatt 19 décembre
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Le mois d’avril semble être synonyme de reconstruction ou de grand ménage, comme vous préférez. Surtout à l’Est d’ailleurs. Après les Bulls ces derniers jours, c’est à New York que nous atterrissons aujourd’hui, et où l’on apprend que le contrat de David Blatt ne sera pas renouvelé aux Knicks. Étonnant ? Pas tant que ça.

David Blatt et les Knicks c’est fini. On préfère ne pas faire dans la dentelle aujourd’hui, l’histoire d’amour n’aura duré que cinq petits mois finalement. Alors qu’il avait rejoint New York en décembre dernier en tant que consultant des opérations basket, son contrat ne va donc pas être reconduit. Ancien coéquipier de Steve Mills à Pince Town, le cafard avait décroché ce poste pendant que son camarade d’antan était président de la franchise. Un vieux poste dans les bureaux d’une organisation catastrophique c’était forcément un piège. Il était sûrement bien payé hein, on ne s’en fait pas pour lui, mais un poste de consultant spécialisé dans le dépistage de talent des joueurs pour les… Westchester Knicks ? Pour une légende du coaching en Europe ? Mauvaise idée. Depuis le renouveau a frappé à la porte de NYC, une fois de plus, et alors que l’ancien agent Leon Rose est désormais aux commandes, il en profite pour faire le ménage. C’est donc une nouvelle colonne vertébrale qui pourrait se former dans le front-office de New-York avec Scott Perry, Allan Houston et Rod Strickland, même si les deux derniers seraient sûrement plus utiles sur le terrain qu’en dehors. Avec tout ce changement, forcément, les proches de l’ancien président ne sont plus les bienvenus au Madison.

Arrivé au terme de son contrat, David Blatt ne sera donc pas renouvelé, et c’est ainsi que la NBA manque une nouvelle fois de respect à l’ancien coach des Cavs. Il n’avait pas grand chose à faire au final, même si depuis son bureau il a dû faire passer quelques messages subliminaux au semblant de coaching en place. On imagine qu’il a bien dû essayer de faire comprendre à Fizdale puis à Miller, que R.J. Barrett devrait avoir plus de ballons, Julius Randle un peu moins, et que Marcus Momo n’était pas le tiers d’un franchise player, mais en vain. Un homme incompris. Sûrement la barrière de la langue quoi, pas l’Israélien hein, mais bien le langage de la balle orange. D’ailleurs en parlant d’entraîneurs, où en sont les Knicks là ? Parce qu’aux dernières nouvelles, personne n’avait envie de s’aventurer en terre si hostile et instable. Stan Van Gundy a clairement rejeté l’offre, pendant que Tom Thibodeau semble être bien plus intéressé par les Nets. Alors il y avait bien Kevin, 23 ans, qui redouble pour la septième fois sa première STMG à Marmande, mais pas sûr qu’il convienne. Quoique, il ne ferait peut-être pas pire. Selon les dernières rumeurs, Leon Rose convoiterait toujours Mark Jackson, Jeff Van Gundy et penserait même au retour de Mike Woodson, parce que c’est encore dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures va chercher les meilleurs picks de Draft.

Cette fois-ci ce n’est pas LeBron James qui le fait sauter, mais bien Leon Rose. Et c’est ainsi que le ménage se poursuit aux Knicks, pour le meilleur et pour le pire.

Source texte : SNY