Charles Oakley détruit Patrick Ewing : même à 50 piges, personne n’a envie de se mettre entre ces deux-là

Le 14 avr. 2020 à 18:59 par Ruben Dias

Charles Oakley
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Même en confinement, les punchlines fusent. Cette fois-ci, c’est une bataille de vieillards, Charles Oakley rafale Patrick Ewing, elle est belle la maison de retraite des Knicks.

Nous sommes de retour pour vous jouer un mauvais tour. Oui encore. Les fans des Knicks sont souvent nostalgiques des années 90, et c’est plutôt normal. Une défense de fer, une équipe solide, un leader charismatique – même si certains pensent le contraire – du nom de Patrick Ewing, le tout régi par un Pat Riley aux allures de MacGyver. Mais surtout des résultats, bon pas de bague faut pas déconner, mais quand même. Les saisons à 55, 57 ou 60 victoires s’enchaînent l’une après l’autre, pendant que The Beast ramasse du rebond et distribue du contre à tout va. Premier de la Draft en 1985, ce bon Patoche s’impose directement comme l’un des meilleurs pivots de la Ligue. 20 points, 9 rebonds, 2 blocks, une année ponctuée par le ROY évidement. Et c’est toute la Grosse Pomme qui s’en frotte les mains à l’idée d’avoir cette force de la nature pour les 15 prochaines années. Toutes les prophéties se sont réalisées, toutes sauf une… pas de bague. Lui et ses petits potes ont pourtant tout essayé, mais sans succès. Pour les fans ou simples observateurs, Ewing était le clair franchise player, qui mettait tout le monde sur son dos, et poussait ses coéquipiers vers le haut. Sombres ignorants. Interrogé dans l’émission, “The DA Show” de CBS Sports Radio, Charles Oakley a lâché une bonne grosse pique à l’ami Pat, on ne l’a pas vue venir celle-là.

“Il n’a jamais pu nous mettre sur son dos comme il aurait dû le faire parce que quand les difficultés surgissaient, il s’enfuyait. Si vous prétendez être une star et que vous essayez d’esquiver l’adversité alors que vous jouez dans la plus grande ville du pays, ça a des conséquences.”

Ça tire à balles réelles à New York. Coéquipiers pendant toute une décennie, les deux hommes… ne s’aiment pas des masses. Et ces déclarations ne vont rien arranger. Surtout que Oakley ne s’est pas arrêté en si bon chemin, le garçon ne mâche pas ses mots, et envoie une deuxième roquette comme ça l’air de rien.

“Michael Jordan n’était pas comme ça au début [assumer ses responsabilités devant la presse et dire des choses difficiles au coach ou à la franchise, ndlr], mais il a rajouté cette corde à son arc petit à petit. […] Patrick n’a jamais pu nous mettre sur le dos comme il aurait dû le faire.”

N’est pas Sa Majesté qui veut. C’est évidement l’opinion d’un seul homme. Ewing est sans conteste l’un des meilleurs pivots de l’histoire, et l’un des meilleurs joueurs qui ait jamais porté le jersey des Knicks. Puis, ils sont sûrement juste tombés sur plus forts qu’eux. Les Rockets d’Hakeem, les Spurs de Tim Duncan, les Pacers de Miller, et évidement les Bulls de Michel Jourdan ont tous barré la route des Knicks de Ewing et Oakley. Sûrement aussi que si John Starks n’avait pas envoyé brique sur brique lors du Game 7 des Finales de 1994… mais avec des si, vous savez bien ce qu’on fait. Un petit titre aurait suffi pour que l’ami Charles se souvienne de son époque Knicks… Différemment. 

Charles Oakley a visiblement une dent contre Patrick Ewing. Enfin là c’est pas une dent, c’est carrément toute la mâchoire.

Source texte : CBS Sport