Stupeur à Hollywood, DeMarcus Cousins coupé par les Lakers : started from meilleur pivot du monde now we are coupé for Markieff Morris

Le 22 févr. 2020 à 02:45 par Giovanni Marriette

DeMarcus Cousins 22 février 2020
Source image : YouTube

Wow. Celle-là on ne s’y attendait pas forcément et la news a fait l’effet d’une bombe alors qu’on était tranquillement en train de regarder Luka Doncic poncer Mickey et ses potes. DeMarcus Cousins a été coupé par les Lakers, et si on connaissait pas de pitié pour les croissants, voici désormais par de pitié pour les Boogie.

On connaissait également pas de boogie-woogie avant vos prières du soir, tube préhistorique inventant des liaisons interdites, et on connait désormais pas de Boogie-Boogie en Playoffs avec des Lakers, version un peu plus NBA et surtout beaucoup moins dansante. L’info est tombée à 1h05 du matin, et très franchement… beh on a buggé, on a buggé-buggé avant notre pizza du soir.

Lakers are waiving DeMarcus Cousins, league sources tell @Ramonashelburne and me.

— Adrian Wojnarowski (@wojespn) February 22, 2020

Pas besoin de traduction ici, les quelques mots se suffisent à eux-mêmes. Débarqué blessé à Los Angeles cet été afin de se retaper au soleil avant de participer enfin pleinement à des Playoffs dans une équipe ambitieuse, DMC attendait tranquillement son heure, et ici on avait évidemment hâte de revoir sur les parquets un mec parmi les plus malchanceux de la Ligue depuis trois ans. On parle d’un homme quasi-unanimement considéré comme le meilleur poste 5… au monde en 2017, arrivé à New Orleans en sortie de All-Star Game pour enfin mettre un peu de paillettes dans sa vie, au printemps notamment. Depuis ? Allez, on va la faire courte parce que c’est terrible, et parce que ce n’est pas l’info principale de la journée, mais visez plutôt : tendon d’Achille, quadriceps, ligaments croisés, mandat d’arrêt émis pour menaces de mort à l’encontre de son ex (charges abandonnées depuis). Le carré est tout sauf magique, si bien que si DMC était un espèce de monstre en 27/14/6 il y a encore deux grosses années, le voilà aujourd’hui rendu au rang de casserole Tefal qu’on se refile pour faire de la place dans un roster. Wow, again.

Parce que les news n’étaient pas si mauvaises récemment concernant Boogie, même si l’on commençait à se demander comment les Lakers allaient se dépatouiller en avril/mai/juin lorsqu’il allait falloir affronter des équipes small-ball ou même mini-ball avec Anthony Davis, JaVale McGee, Dwight Howard ET DeMarcus Cousins dans le roster. En tout cas le boug semblait confiant, pour preuve cette interview donnée il y a quelques jours :

“On a une grosse équipe. Il va y avoir des obstacles, c’est sûr. Mais on a tellement de gars avec des qualités différentes. Je peux spot up. LeBron va attirer toute l’attention dès qu’il décidera de bouger. Je suis très confiant sur le fait de pouvoir mettre mes tirs. On a des shooteurs à tous les postes. Je peux aussi être un playmaker. Ce sera à l’adversaire de choisir son poison.”

Sauf que business is business, sauf qu’à quelques mètres des bureaux de Rob Pelinka les Clippers s’armaient, et le FO des Lakers a donc du trancher quand il a vu que… Markieff Morris était apparemment dispo depuis peu. Vous voyez venir le terrible rapport entre nos deux affaires et le pauvre DeMarcus Cousins a donc été remercié (probablement pas) pour ses zéro matchs à L.A., remercié très logiquement pour faire de la place au jumeau-meau-meau tout heureux de quitter la formation de N3 évoluant actuellement dans le Michigan. Wow, again and again.

La suite ? Un DeMarcus qui s’est peut-être déjà mis en chasse d’une nouvelle équipe, si possible parmi celles qui joueront les Playoffs au printemps prochain puisque le pivot foufou et son entourage donnaient récemment des nouvelles rassurantes sur son prochain retour. Car aujourd’hui Boogie voit son compteur Playoffs bloqué à… huit petits matchs, stat terrible lorsque l’on se souvient du genre de joueur dominant qu’il était encore il y a à peine deux ans. Quand la malchance rencontre le business le résultat ne peut être que terrible, et la deuxième partie de carrière de DeMarcus Cousins tourne ainsi au cauchemar, de plus en plus. Désormais on lui souhaite bien sûr de rebondir, mais surtout… de ne pas se faire mal en rebondissant. On en est là.