Nikola Jokic aurait perdu dix kilos depuis le début de saison : félicitations “gros”, il va donc falloir renouveler nos vannes

Le 20 févr. 2020 à 09:41 par Giovanni Marriette

Jokic sumo
Source image : montage TrashTalk via YouTube

Nikola Jokic a fêté ses 25 ans hier, et selon des sources proches du dossier, donc de la pâtisserie, le pivot des Nuggets n’aurait donc pas trop abusé des victuailles, la faute à une prise de conscience sérieuse depuis le début de saison. Car c’est officiel, Nikola Grokic n’est plus, et les grossophobes peuvent donc aller se rhabiller.

Ne faîtes pas semblant hein, vous l’aviez vu tout comme nous. Déjà auteur d’une Coupe du Monde au rabais en Chine, Nikola Jokic s’était pointé à la reprise avec un corps aussi flasque qu’une pâte à prout, sauf qu’il ne pétait pas quand on le malaxait. Forcément le niveau du joueur s’en ressentait, et si par chance l’intelligence et le talent de Niko couplés à la solidité de son équipe permettait de sauver les meubles… on attendait néanmoins une réaction du garçon, plus proche du style d’un Babac version Bobcats que d’un Tayshaun version toute sa vie. Ici en tout cas on rigolait puisque si chaque nuit de NBA ou presque nous permettait de vous rendre compte du génie de cet homme, les sobriquets du style Babar ou Patapouf étaient automatiquement de sortie, sans même le besoin de creuser dans le dictionnaire des synonymes. Puis un jour le déclic, peut-être en lisant ces méchants médias qui jugent le physique des gens alors qu’eux-même sont affalés à longueur de journée dans leur canapé à bouffer du pâté en croûte, ou alors tout simplement après s’être dit que lesté de quelques kilos en moins le type pouvait peut-être passer de génie du basket à génie inarrêtable du basket. Il s’en est d’ailleurs expliqué au micro d’ESPN durant la pause du All-Star Weekend :

C’est comme ça, peut-être avais-je juste besoin d’un peu de temps pour me mettre en route. En début de saison j’étais maladroit, mes tirs ne rentraient pas, étaient toujours trop courts. Puis j’étais en surpoids aussi, et ça va beaucoup mieux depuis que j’ai perdu ces kilos en trop.

Ce fameux surpoids dont parle Niko ? Une bonne dizaine de kilos selon ses propres dires, dix kilos qu’il a pu perdre depuis le début de saison grâce notamment à Felipe Eichenberger, espèce d’antithèse weight-watchers à Philippe Etchebest. Dix kilos en moins donc, et une différence que vous avez forcément noté sur le parquet depuis le début du mois de janvier notamment, après des festivités lors desquelles le pivot de Denver a apparemment compris que manger la dinde alors qu’elle était encore vivante n’était pas forcément compatible avec une vie de sportif professionnel. Le résultat ? Un Niko affûté, toujours au dessus de la moyenne au niveau de l’IQ Basket évidemment, mais qui va commencer à filer des migraines à pas mal de mecs s’il se met à driver des défenseurs à partir de la ligne des 3-points et/ou s’il arrive désormais à jouer les trailers en arrivant moins d’une minute après son meneur.

Le Nikola Jokic gros ? Il était rigolo, mais c’était déjà un sacré basketteur. Le Nikola Jokic 3.0 ? Pas sûr que quiconque soit prêt pour voir le type de carnage que ça peut donner. Mini-deuil en tout cas à la rédac, un peu comme si Gérard s’arrêtait de boire, un peu comme si Jordan Poole commençait à rentrer des tirs, un peu comme si Hassan Whiteside savait enfin épeler son prénom.