Trevor Booker se souvient des belles années : retour à Washington en 2011, époque où on se chiait littéralement dans les bottes

Le 16 janv. 2020 à 12:13 par Giovanni Marriette

vieille 16 janvier 2020
Source image : wikipedia

Si certaines breaking news passent devant nos visages sans nous faire sursauter, d’autres nous mettent par contre une énorme puce à l’oreille. Et quand on est tombé cette nuit un peu par hasard sur cette interview de Trevor Booker sur le compte Twitter d’Alex Kennedy de USA Today, disons que notre cœur s’est emballé.

On le savait plus ou moins, que le squad des Wizards du début des années 2010 était l’un des plus badass que la NBA moderne n’ai jamais compté. On connait évidemment quelques histoires devenues populaires, et en premier lieu celle qui a conduit Javaris Crittenton et Gilbert Arenas a faire joujou avec des guns dans un vestiaire. Au sein de cette équipe de gai-lurons comme diraient les Grosses Têtes sur RTL, un jeune homme découvrait en 2010 les coulisses de la NBA, tout beau et frais rookie qu’il était. Ce rookie s’appelait Trevor Booker, et aujourd’hui il raconte. Âmes sensibles s’abstenir, c’est un peu cra-cra.

“Oh mon dieu… Quand je repense à tout ça, je dirais que c’était probablement l’équipe la plus cinglée dans laquelle j’ai joué, mais également la plus folle et dans le bon sens. Ces mecs n’en avaient rien à foutre de rien. Je pouvais me pointer aux vestiaires un jour de match et voir un mec découper le costard d’un coéquipier aux ciseaux, ou un autre littéralement… chier dans les pompes d’un collègue (rires). Oh mon dieu… Je pourrais vous raconter des trucs pendant des jours. En déplacement on pouvait pénétrer dans la chambre d’un coéquipier pour l’attacher et le frapper, il y a tellement de trucs à raconter… C’était cool hein, mais quand j’y repense c’était tellement pas professionnel.

C’était ma première équipe NBA alors je me disais ‘wow c’est donc ça la NBA’, mais dès que je suis arrivé à Utah j’ai vite compris que ce n’était pas pareil là-bas. C’était tellement plus pro, tellement plus structuré, une franchise beaucoup plus familiale. Et quand j’ai connu par la suite d’autres organisations, j’ai compris que c’était vraiment à Washington que les choses n’étaient pas normales.

Une autre chose que je n’ai pas dis tiens, concernant Washington. Une fois nous étions en boîte et les gars se sont battus. Mais ils se sont battus… entre eux. Ils sont sortis de la boîte pour se taper dessus ! Mon dieu, c’était une nuit de fou. Il a fallu s’échapper pour ne pas se faire embarquer par les flics, le mec chialait littéralement dans ma caisse. Aujourd’hui ? Franchement je suis surtout content d’être resté en vie à cette époque.”

Ça ira pour aujourd’hui hein, et c’est déjà pas mal. Les fameux gai-lurons dont Trevor Booker parle ? Ni plus ni moins que Gilbert Arenas, encore lui, JaVale McGee, Andray Blatche ou encore (et surtout) Nick Young, jamais les premiers pour faire des blagues, des conneries, et donc pour chier dans les pompes des copains selon Booker. Seule certitude du moins on l’espère, on imagine que cette année-là Kirk Hinrich n’était pas impliqué dans ce genre de battle, parce qu’il faut toujours un éduc dans n’importe quel centre de désintox, même si on imagine également que le biologiste ne devait pas avoir une grande influence sur les cerveaux vides de ses coéquipiers…

Des costards coupés aux ciseaux, du caca dans les sneakers et des bastons en sortie de boîte, voilà donc ce qui a rythmé la vie des Wizards version 2010-11. Est-ce pour cela que l’équipe dirigée par feu Flip Saunders ne gagna cette année-là que 23 matchs ? Le raccourci est osé, mais il y a peut-être un tout petit rapport.