Shaquille O’Neal se compare à Giannis Antetokounmpo : petite crise de la cinquantaine à 47 ans, il faut consulter Shaq

Le 06 janv. 2020 à 17:08 par Thomas Gaudet

Shaquille O'Neal sofoklis schortsanitis
Source image : YouTube/FIBA

On les connait les déclarations douteuses du Shaq : c’est toujours à prendre avec des pincettes même quand c’est drôle… en particulier quand c’est drôle après réflexion. Alors celle-ci non plus, on ne va pas la prendre au pied de la lettre mais on va profiter correctement de Shaquille O’Neal dans ses œuvres.

La dernière en date nous vient donc d’une conversation entre le géant et un autre géant – Charles Barkley – rapportée dans un article de Jackie MacMullan et Kirk Goldsberry pour ESPN. Les deux légendes parlent du rôle des big men dans la NBA contemporaine et notamment de l’horrible tendance qu’a Joel Embiid à envoyer du missile à distance au lieu de faire l’effort d’aller dominer dans la peinture et de se faire trapper sur chaque possession, blablabla… on vous épargne les détails. La nostalgie gagne le Shaq qui s’imagine un instant jeune et beau comme un camion.

“En réalité, j’adorerais jouer dans cette NBA. J’apporterais un peu plus de physique. J’apporterais mon envergure, j’apporterais mes qualités athlétiques. Donc avant qu’on dise, ‘Shaq ne peut pas jouer dans cette ère’, je joue déjà dedans. Mon nom est Giannis Antetokounmpo.”

Boom. Et il est fier de ses conneries. Son jeu correspondrait à celui du MVP en titre s’il évoluait dans les peintures d’aujourd’hui. C’est marrant. On vous laissera en débattre en profondeur, nous on relève juste que c’est marrant d’imaginer Giannis avec 40 kg de gras en plus essayer de sauter par-dessus Tim Hardaway Jr. au MSG. L’action ne serait peut-être pas dans nos highlights et le pauvre Timmy ne serait peut-être pas à Dallas, mais encore dans un centre hospitalier à New York. La comparaison trouve vite ses limites et c’est Gregg Popovich qui s’est permis de ramener tout le monde sur Terre deux secondes, via The Canadian Press :

“Je ne me souviens pas avoir vu Shaq jouer meneur de jeu. Je ne faisais peut-être pas attention. Je ne sais pas. Son impact sur le jeu est similaire à celui de Giannis, ça c’est sûr. Mais je pense qu’ils avaient des jeux un peu différents.”

Toujours très fort dans le jeu des comparaisons et pour trouver des surnoms à tout le monde à commencer par lui-même, Shaq a passé le point de non retour avec cette métaphore grecque. Il a probablement dû confondre avec Sofoklis Schortsanitis qui défend aussi les couleurs de la sélection hellénique et dont le physique se rapproche un peu plus du sien avec ses 205 centimètres pour 150 kilos bien généreux sur la balance…

Le média Bucks Nation, du réseau ClutchPoints, s’est empressé de poster la réponse du coach des Spurs sur Instagram pour s’assurer qu’on associe leur star à personne d’autre qu’elle-même. Chacun son époque et chacun son style de jeu. Sorry Shaq. Mais en tout cas merci Pop. Toujours un plaisir de te voir interagir avec Shaquille O’Neal, que ce soit sur les terrains ou les réseaux sociaux.

Source texte : ESPN et The Canadian Press