Grant Williams est tellement nul à 3-points que les Celtics le surnommaient… Ben Simmons : vivement Boston-Philly, ah cool c’est demain

Le 11 déc. 2019 à 07:46 par Giovanni Marriette

Ben Simmons 1er décembre
Source image : YouTube

Ça vanne pas mal à Boston, et tant que ça gagne ça peut bien continuer de vanner. Sans faire mention au changement de leader à la mène, oups c’est fait, on peut dire que cette année le groupe vit bien, c’est la formule usité dans ces cas-là, et Jaylen Brown nous a offert hier récemment une petite perle de vestiaires comme on les aime. Allez, à table.

Connaissez-vous Grant Williams ? Non ? Alors allons-y. Dix-neuvième pick de la dernière Draft en provenance de Tennessee, le poste 4 de formation joue les bonne surprises cette saison avec Boston, en évoluant bien souvent poste 5 malgré sa petite taille, mais ça c’est uniquement car Brad Stevens ne s’est pas encore rendu compte que Vincent Poirier avait le potentiel d’un Karl-Anthony Towns puissance dix. On avait dit que c’était la journée de la vanne hein. Grant Williams donc, tourne à deux points et deux rebonds en 14 minutes par match environ mais satisfait au-delà des stats, au sein d’un groupe qui gagne un paquet de matchs. Jusque-là tout va bien, on est sur la vie banale d’un rookie random en NBA. Sauf que le Sieur Williams possède une particularité : c’est une buse à 3-points et avant son premier essai transformé avant-hier face à Cleveland, le gonze restait tout de même sur un magnifique… 0/25 du parking. Jordan Poole style, une vraie tanche on vous dit, si bien que ses propres collègues de chambrée l’avaient amicalement pris pour cible. La suite c’est Jaylen Brown qui la raconte au micro de NBC Sports Boston :

On l’appelait Ben Simmons depuis un moment. Mais désormais il en a rentré un et il nous a tous cloué le bec.

Ben Simmons. Respect enterré avec le pourcentage du parking du trio Poole – Williams – Benny, au détail près que cette saison le meneur des Sixers en est à 2/4 donc pas de quoi pavoiser non plus côté Boston. La punchline est drôle, qui ne l’a pas déjà fait, mais au-delà de la malédiction rompue par le rookie avant-hier et de l’attaque gratuite à l’encontre de l’Australien, c’est surtout la perspective d’un alléchant… Celtics-Sixers demain soir qui nous excite le palet. On imagine que Ben a eu vent de la blague, peut-être même que ça l’a fait rire, mais on se dit aussi que le garçon a son petit caractère et qu’il pourrait bien décider de punir Jaylen Brown et tous les impertinents C’s en se transformant en Ray Allen au TD Garden. Et alors là, à ce moment-là, rira bien qui rira the last comme dirait Nabil Fekir.

Du trashtalking comme on l’aime, une petite punchline hasardeuse mais qui pourrait bien trouver une suite très vite. Il y avait déjà un paquet de raisons de se lever dans la nuit de jeudi à vendredi, on vient donc d’en trouver une de plus.