8/10 du parking pour… Duncan Robinson à la… mi-temps : wow, on a bien failli avoir le record le plus WTF de tous les temps
Le 21 nov. 2019 à 07:40 par Giovanni Marriette
Alors celle-là il fallait la voir venir, sans manquer de respect à l’illustre Duncan Robinson qui n’a évidemment rien de plus illustre que son illustre nom. Pour être tout à fait honnête ? On n’avait pas spécialement coché ce Heat – Cavs, ce LeBronico, comme l’un des matchs à ne manquer sous aucun prétexte, mais quand au beau milieu de la nuit douze SMS et quatorze messages Facebook nous ont exhorté à switcher sur la Floride il fallait bien se rendre à l’évidence : quelque chose de spécial était en train de se passer à l’American Airlines Arena…
Elle est étonnante cette équipe de Miami, vraiment étonnante. On s’était ainsi étonné du début de saison de l’invité surprise Kendrick Nunn, puis était ensuite venue la confirmation du talent de Bam Adebayo. Mais ça c’était sans compter les débuts de… Jimmy Butler, lequel s’impose déjà comme un magnifique moniteur de colonie de vacances. Mais on vous l’a dit, cette équipe est… étonnante. Étonnante car jamais avare de bonnes surprises, du genre de celle qu’elle nous a fait cette nuit face à Cleveland. Allez, on vous laisse deviner le héros du match, vous avez mille chances. Car on aurait très bien pu vous parler de Bam, auteur des huit premiers points de son équipe et d’un match une nouvelle fois monstrueux (13 points à 5/5, 7 rebonds, 3 passes et 4 contres), on aurait aussi pu vous parler de Tyler Herro, une fois de plus fantastique en sortie de banc avec ses 22 points, mais non, la star incontestable de ce match cumule sept bagues de champion et est une double-légende des… Spurs.
Vous l’aurez sans doute compris, c’est donc de Duncan Robinson dont on parle, en même temps c’est écrit dans le titre, un très bien nommé qui a donc enflammé les réseaux cette nuit en enfilant la bagatelle de… sept paniers primés au second quart-temps, pour atteindre la mi-temps avec un historique 8/10 du parking. Un Klay Thompson en sueur pour son record, nous aussi à vrai dire, car en cas de deuxième acte du même acabit il aurait donc fallu expliquer à nos enfants que le plus grand pyromane de l’histoire sur un match est un grand ailier chelou dont nous sommes bien incapables de dire d’où il vient, que nous ne reconnaitrions d’ailleurs même pas dans la rue. Un peu comme si Jean-Firmin Delaplace tapait le record de Wilt, un peu comme si un dénommé Payton Kemp débarquait subitement pour lâcher 31 passes décisives dans le même match. Malheureusement pour le héros du Heat, la deuxième mi-temps ne lui permettra pas d’inscrire son nom dans les livres d’histoire mais seulement de se hisser le temps d’un soir tout en haut de l’affiche, avec une performance finale de 29 points à 9/15 du parking du soldat inconnu.
Un énorme coup de chaud en première mi-temps puis le retour à la normale, et pour nous… notre cœur qui s’emballe au beau milieu de la nuit. Pouvait-il en être autant un soir lors duquel Ben Simmons marquait quelques heures plus tôt le premier tir à 3-points de sa carrière ? Pas sûr. Sincères félicitations en tout cas à Monsieur Duncan Robinson, et bon retour à votre vie d’homonyme.