Preview France – Argentine : vous vous démerdez les gars, mais vous nous trouvez notre Benjamin Pavard de la balle orange

Le 13 sept. 2019 à 09:41 par Giovanni Marriette

Source image : FIFA TV

C’est donc aujourd’hui. C’est donc aujourd’hui que l’Équipe de France devra faire le vide autour d’elle, oublier l’exploit gigantesque du tour précédent, ne pas penser à une potentielle finale mais bien se concentrer sur le défi du jour : bouter les Argentins hors de Chine. La France du basket sera avec vous les gars, et le reste… on vous laisse l’écrire.

Pékin, 14h, décor parfait pour que notre Équipe de France 2019 rentre un peu plus dans l’histoire de notre sport chéri. Pour cela ? Il faudra passer sur le corps de terribles argentins, terribles dans l’état d’esprit, terribles sur le parquet, terriblement… bons. Impeccables même depuis le début de la compétition (six matchs, six victoires), la bande à Sergio Hernandez était à la base considérée comme une équipe capable de jouer quelques mauvais tours mais elle s’est rapidement positionnée comme l’une des… favorites de ce tournoi. Des victoires easy-aisées face à la Russie, le Nigéria ou la Corée au premier tour, deux autres contre la Pologne et le Venezuela histoire de rappeler que leur partie de tableau était quand même une belle blague, puis… cet exploit immense face à une Serbie dépassée par la grinta venue tout droit de la pampa, ouvrez vos dictionnaires des rimes à la page A. Luis Scola en tronpa, Facundo Campazzo à la baguette, Marcos Delia pour jouer les tourelles, Patricio Garino et Nicolas Brussino pour les rimes en o, Laprovittola et Deck car ce banc argentin est fou, au moins aussi fou que la coupe mulet de Tayavek Gallizzi. Une équipe taillée pour emmerder le monde et pour le faire d’une manière spectacularo-chiante, à savoir un jeu fait de folie réfléchie en attaque et d’intensité casse-bonbon  en défense. Le genre de mecs qui vous font péter un câble pour vous piquer le ballon avant de finir une contre-attaque avec un alley-oop lâché sur no-look pass, vous voyez le délire.

Mais aujourd’hui c’est un vrai groupe de soldats qui s’opposera à tout ce beau bordel organisé. Douze français restés focus après un quart de finale aussi victorieux qu’historique, douze bonhommes pour qui seul le match suivant compte. Nicolas Batum l’a assez rappelé, les Français sont ensemble sur ce Mondial, et c’est cette unité qui fait pour l’instant foi dans une compétition qui n’a peut-être jamais été aussi ouverte. L’avènement d’Evan Fournier en tant que leader d’attaque, celui de Nando De Colo en tant que métronome parfait, la place prise par Nico Batum dans le groupe, l’explosion de Frank Ntilikina, le boulot immense de Rudy Gobert, les apports précieux des Albicy ou autres M’Baye… les satisfactions individuelles ne manquent pas sur ce Mondial français mais les mot d’ordre restent donc défense, unité, collectif et tout ce genre de petites choses qui font la vie d’un groupe qui gagne. Et si cet après-midi c’est l’histoire qui doit s’écrire et le stress qui pourrait monter, c’est derrière ces valeurs que la Team France devra se réunir pour passer l’obstacle argentin.

La France du basket sera en tout cas debout à 14h pour pousser ses héros, avec l’objectif de disputer dimanche une… oh stop, on a dit match après match, alors tapons ces Argentins et on en reparle plus tard. Allez les Bleus, putain.