Team USA tape la Grèce sans trembler 69-53 : la bande au Greek Freak dos au mur, la bande à Pop sereine

Le 07 sept. 2019 à 18:45 par Nicolas Meichel

Même si cette rencontre se déroulait quasiment en même temps que France – Lituanie, on attendait l’affrontement entre les Grecs et Team USA avec impatience. Giannis Antetokounmpo face à Gregg Popovich et sa bande, c’était lourd sur le papier. Par contre, sur le terrain, il n’y a pas vraiment eu match car les Stazunis ont bien maîtrisé leur sujet.

On avait tous les yeux rivés sur France – Lituanie, mais on était obligés de garder un œil sur le Team USA – Grèce de ce samedi après-midi. Il y avait une petite odeur de 2006 avec d’un côté des Grecs qui avaient besoin d’une victoire pour éviter de se retrouver à la dernière place du Groupe K, et de l’autre une équipe américaine pas vraiment convaincante depuis le début de la compétition. Et puis bon, faut être honnête, on avait envie de voir ce que Giannis Antetokounmpo allait faire aux Ricains, eux qui ont ramassé toute l’année en NBA la saison dernière. Au final, on ne peut pas dire que ce match ait vraiment tenu ses promesses car il y avait une équipe bien au-dessus de l’autre, avec une formation des Stazunis qui a contrôlé la rencontre grâce notamment à une défense étouffante sur les Grecs. Le plus intéressant en fait, c’était peut-être l’embrouille entre les frères Antetokounmpo et des membres de Team USA à la fin du match après une grosse faute de Thanasis sur Harrison Barnes. Pourtant, quand on a regardé les premières minutes de la partie, on pensait qu’on allait assister à un véritable festival du Greek Freak. Première possession, premier drive, premier panier pour Giannis. Deuxième possession, tir du parking de Giannis. Quelques minutes plus tard, dunk de Giannis sur toute la défense américaine, et en particulier Donovan Mitchell, qui a pris très cher. Mais après 12 premières minutes équilibrées (22-20 pour Team USA au début du second quart), les hommes de Gregg Popovich ont pris les choses en main pour ne plus jamais les lâcher.

Le deuxième quart-temps, remporté 19-8 par les Stazunis, a fait la différence et les Grecs n’ont pas réussi à s’en remettre, eux qui ont couru après le score tout le reste du match sans jamais vraiment inquiéter Team USA. La Grèce a terminé la rencontre avec une adresse famélique (31,8% de réussite au tir, dont 7/27 à trois points), tandis que les Américains ont fait juste ce qu’il fallait pour mener à la marque, sans non plus être géniaux offensivement mais en dominant le rebond (50 rebonds à 40). Kemba Walker a terminé meilleur marqueur de Team USA avec 15 points alors qu’en face, Giannis Antetokounmpo a également inscrit 15 unités, avec 13 rebonds en prime (en trois quart-temps, car préservé pour la prochaine rencontre dans le quatrième). Avec cette nouvelle victoire, la quatrième en autant de matchs, les États-Unis sont seuls en tête du Groupe K, devant la République Tchèque et le Brésil, qui possèdent un bilan de trois victoires pour une défaite. Quant aux Grecs, ils sont tout simplement derniers avec deux victoires et deux défaites, avant un ultime match contre les Tchèques. Vu le bilan de ces quatre nations, aucune équipe n’est pour l’instant officiellement éliminée ou qualifiée pour les quarts de finale. Mais les Américains vont passer à 99,9% étant donné leur bilan actuel et leur point-average. Par contre, pour la Grèce, va falloir sérieusement se bouger. Pour espérer passer, la bande à Giannis devra non seulement battre la République Tchèque en espérant une défaite du Brésil contre les Américains, mais elle devra surtout gagner avec au moins 12 points d’écart. Tendu tout ça.

Les Américains ont fait le job, et les Grecs se retrouvent dans une position bien inconfortable avant la rencontre de lundi contre la République Tchèque. L’élimination n’est plus très loin, mais les Grecs sont toujours en vie et ils peuvent remercier leur futur adversaire, vainqueur du Brésil plus tôt dans la journée.


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