Derrick Rose pense qu’il sera Hall of Famer : doucement Derrick, tes genoux ont pas mal foiré le process

Le 07 sept. 2019 à 14:15 par Maxime Thoinnet

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Derrick Rose a accompli énormément de choses et a répondu aux nombreuses attentes au début de sa carrière. Mais depuis quelques années, le D-Rose explosif que l’on kiffait en 2011 s’est un peu évaporé, surtout à cause de ses nombreuses blessures aux genoux et aux chevilles. Mais malgré tout ce qui lui est arrivé, le plus jeune MVP de l’histoire pense tout de même qu’il a mérité sa place au Hall of Fame.

Hier, la NBA s’est réunie à Springfield pour fêter l’intronisation des plus grandes légendes ayant évolué sur ses parquets. Et forcément, qui dit cérémonie du Hall of Fame veut dire qu’il fallait qu’il y ait au moins un joueur actuel qui nous rabâche qu’il sera Hall of Famer un jour. Et le prix du joueur le plus sûr de lui de la semaine revient à… Derrick Rose ! Vendredi, pendant l’émission The Stephen A. Smith Show, l’ancienne superstar des Chicago Bulls est revenu sur sa carrière NBA et a déclaré qu’il y a d’ores et déjà une place pour lui au Hall of Fame.

“Je suis un futur membre du Hall of Fame. Pas aux yeux de tout le monde, mais pour ceux avec qui j’ai grandi. Je l’ai fait, j’ai réussi.”

Et voilà le problème. S’annoncer futur Hall of Famer parce qu’on est le plus jeune MVP de l’histoire, ça ne suffit pas forcément. Après tout, être MVP à 21 ans ou à 35 piges, c’est le même trophée et des dizaines de joueurs en ont remporté un en NBA. Sur ce point, on ne peut pas dire que la carrière de notre ami Derrick Rose a un été un pur régal pour lui. Vivant ses meilleurs années au début de son parcours NBA, il a d’abord été nommé MVP dès sa troisième saison. Mais D-Rose était loin d’être un joueur comme Kyrie Irving ou Steph Curry. Non, non, non. C’était plutôt une pile électrique qui se reposait énormément sur ses qualités athlétiques. Sauf qu’au bout d’un moment, personne n’est immortel (à part Vince Carter) et les rotules de D-Rose ont commencé à bafouiller un peu. Pendant la saison 2011-12, Derrick est victime de petites blessures à la cheville, au pied, une douleur au dos, à l’aine, des petits pépins qui ne lui font manquer (que) 26 matchs. Mais ça, c’était avant le premier gros craquage du MVP. En avril 2012, Rose subit une rupture du ligament croisé antérieur gauche. Et là, c’était pas la même histoire puisqu’il a manqué 98 matchs, autrement dit toute la saison 2012-13. Depuis cette blessure, Windy City Assassin n’est jamais revenu à son meilleur niveau sur les parquets NBA, et c’est là qu’a commencé le si connu déclin de Derrick Rose. Aujourd’hui, il est redevenu un meneur correct qui pourrait prétendre à une place titulaire parmi les pires équipes de la Ligue ou un solide rôle de back-up derrière un point guard solide mais on est loin de la régularité des légendes qui devraient être intronisées à Springfield en 2021 par exemple.

Après avoir traversé les franchises de Chicago, New York, Cleveland et Minneapolis, Derrick vient d’atterrir dans le Michigan où il a signé pour deux ans avec les Detroit Pistons. Déterminé et apparemment revenu en pleine forme depuis l’année dernière, il espère enfin pouvoir décrocher un titre qui viendrait garnir son CV pour entrer au Hall of Fame. Mais entre nous Rosie, t’aurais pu nous épargner cette quote quand même.

Source texte : The Stephen A. Smith Show