Le coach du Brésil n’en avait absolument rien à cirer de Giannis Antetokounmpo : “Le problème c’était Sloukas et Printezis”

Le 04 sept. 2019 à 16:14 par Etienne Razimbaud

Giannis Antetokounmpo
Source image : FIBA

Le coach du Brésil Aleksandar Petrovic, fier des siens après leur victoire sur la Grèce hier, n’a pas hésité à chambrer le MVP en personne Giannis Antetokounmpo, qui a été limité à 13 points et seulement sept tirs sur toute la rencontre. Un exploit qui pour lui n’en est pas un, puisqu’il ne craignait absolument pas le Freak.

La Grèce et le Brésil s’affrontaient dans le choc du Groupe F avec la qualification en ligne de mire. Et à la grande surprise, ce sont les Brésiliens qui ont remporté ce match sur le score ultra serré de 79-78. Ils ont réussi un gros come-back en deuxième mi-temps après avoir été menés de 17 points. L’une des clefs du succès a été le match très discret du Greek Freak face à la défense brésilienne. Mais cela était prévu et n’étonne pas du tout le coach du Brésil qui avait son plan pour le freiner, avec notamment un énorme Alex Garcia qui a su limiter au mieux le numéro 34. C’est en conférence de presse d’après-match qu’Aleksandar Petrovic s’est lâché en se permettant de taquiner le MVP de la NBA (via Eurohoops).

“Voilà pourquoi ce sport est beau. Vous avez un gars qui a remporté le MVP, il a 23 ans et qui le stoppe ce soir ? Le gars qui a 40 ans (Alex Garcia) et qui lui a botté le cul sur le parquet ! C’est ça le basket !

Nous avons montré que nous possédions plusieurs joueurs pour stopper Antetokounmpo. J’étais plus inquiet par (Kostas) Sloukas et (Georgios) Printezis, et c’est ce qui s’est passé. Quand j’ai préparé ce match, beaucoup de personnes discutaient et plaisantaient sur comment arrêter Antetokounmpo. Cela fait six mois, depuis les demi-finales entre Toronto et Milwaukee, que je sais comment le stopper. Le problème ce soir était Sloukas et Printezis.”

Autant vous dire que ces déclarations ne tomberont pas dans l’oreille d’un sourd et que tout le monde attend maintenant la revanche. Giannis, qui est notamment sorti pour cinq fautes en fin de match, doit se sentir frustré. La dernière fois qu’il avait été muselé de cette façon, c’était par les Raptors en Finales de conf’ avec un impact bien moindre par rapport à d’habitude (22,7 points à 44,5%). Coach Petrovic s’est donc servi à la perfection de cette série pour rendre le Freak fantomatique dans ce match. Maintenant reste à savoir s’il n’a pas parlé un peu vite, car énerver ce genre de prototype n’est pas forcément la meilleure idée. Enfin bon, pour le moment, Petrovic 1, Giannis 0.

Espérons que la suite de la compétition nous offre une revanche. Le genre de match à ne rater sous aucun prétexte. Le Greek Freak va se nourrir de ces déclarations pour revenir plus fort. Pauvre Nouvelle-Zélande qui n’avait rien demandé. En tout cas c’est le genre de trashtalking qu’on aime et qui pimente le tournoi.

Source texte : Eurohoops