Coupe du Monde 2019, la Serbie valide son sans-faute face à l’Italie : trois matchs, trois victoires, trois branlées, trop facile

Le 04 sept. 2019 à 16:11 par Giovanni Marriette

Djordjevic
Source image : FIBA

On savait que les deux premiers matchs de la Serbie n’était pas vraiment gage de beaucoup de certitudes, à part peut-être le fait que oui, les joueurs de Sasha Djordjevic étaient bien arrivés en Chine et oui, Nikola Jokic a toujours des boobs à la place des pecs. Pour le basket vrai il fallait donc attendre cet après-midi et cette rencontre face à l’Italie et, petit spoiler, les Serbes font vraiment flipper.

C’était donc le choc de cette cinquième journée, entre deux équipes qui n’avaient eu jusque-là que des équipes de départementale comme opposition. Et il ne fallait pas être à la bourre car dès l’entame les deux nations se rendaient coup pour coup en attaque. Dans des styles bien opposés néanmoins, puisque si les Italiens survivaient grâce à une adresse folle et des tirs de mecs bourrés à la Suze, les Serbes étalaient déjà pour leur part leur collectif aussi huilé qu’un cornet de frites à la fête foraine de Villeneuve Saint-George. Bogdan Bogdanovic confirmait rapidement son statut de contender au trophée de MVP de la compétition, Danilo Gallinari ne lui répondait pas trop mal, Nikola Jokic démarrait une nouvelle fois son match sur le banc mais faisait son sale habituel dès son entrée en jeu. Un match offensif, un match engagé entre deux équipes qui jouent l’esprit libéré, bref un vrai bon moment à l’heure de la digestion, surtout après une quatre fromages sur laquelle on a rajouté deux fromages de plus.

La deuxième mi-temps ? Elle verra dans un premier temps les Italiens recoller au retour des vestiaires, avant de subir la tornade serbe à cheval entre le troisième et le quatrième quart. Un Bjelica au four et au moulin mais pas au scoring, un Micic parfait en chef de meute, et on ne parle même pas de l’adresse et des passe de Nikola Jokic, de l’abattage de Raduljica ni de la nouvelle partition intraitable de Bogdan Bogdanovic qui terminera son match avec… 31 points à 10/21, alors que le pivot des Nuggets termine cette première phase avec un petit 15/17 en cumulé, plutôt adroit le type. Ce qu’on peut retenir de ce match ? 1) les Italiens ont une belle gueule d’emmerdeurs en ce mois de septembre et 2) les Serbes commencent à avoir une belle gueule de favoris. Parce que les scores et les adversaires sont une chose hein, mais l’impression laissée en est une autre. Et c’est pas non plus comme si Team USA avait failli perdre contre la Turquie, pas comme si la France avait failli perdre contre l’Allemagne, pas comme si la Grèce avait perdu contre le Brésil, pas comme si l’Espagne était en train de se faire gifler par… l’Iran à l’heure de ces lignes.

On part donc sur un constat très simple après ces trois premiers matchs : la. Serbie. Est. Une. Putain. De. Machine. De. Guerre. Reste à voir ce que ça donnera face à l’Espagne et plus tard dans la compétition mais alors jusque-là, pfiou qu’est-ce qu’il fait chaud…

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