Gregg Popovich assure que la bonne ambiance règne dans Team USA : il faudra bien ça pour aller chercher l’or

Le 31 août 2019 à 12:09 par Rémi Collenot

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On le sait, cette année plus que jamais, un tas de questions entourent Team USA. Largement recomposée, on peut même parler d’une équipe Z. La bande à Gregg Popovich est effectivement composée d’un paquet de joueurs qui n’avaient jamais évolué ensemble avant. Du coup, forcément, on peut se demander si tout le monde s’entend bien. Mais selon le coach des Spurs, y’a pas de souci de ce côté-là. 

Si on sait tous que Team USA part en compétition officielle avec un roster historiquement “faible” (on parle quand même de 12 mecs assez cotés en NBA, faut pas abuser), on peut se demander ce qu’il en est de la relation entre les joueurs étant donné que le groupe n’a aucune expérience commune en FIBA. Effectivement, c’est la première fois que ces gars-là se côtoient chez Team USA pour participer à une grande compétition internationale. Du coup, sur le parquet il faut forcément un peu plus de temps pour trouver des automatismes, et en dehors, ils ne se connaissent pas forcément trop non plus, sauf ceux qui évoluent dans la même franchise (comme Marcus Smart, Jaylen Brown, Jayson Tatum et Kemba Walker à Boston, ou Khris Middleton et Brook Lopez à Milwaukee). Un peu flippant quand on voit que dans la plupart des autres nations, y compris certains poids lourds (France, Espagne, Serbie), il existe un noyau de joueurs qui jouent ensemble en sélection depuis des années. Mais d’après le coach Pop au micro d’ESPN, ses protégés sont vite devenus potes et ce n’est pas à ce niveau que la Team USA aura des problèmes :

“Ils se sont rapprochés en peu de temps. Une vraie camaraderie s’est développée. Je pense que c’est de bon augure pour nous.”

Il faut dire que l’esprit d’équipe a été l’un des grands chantiers de Pop pendant la préparation, car le coach des Spurs était bien conscient des potentiels dangers. Pour faire régner une bonne ambiance, Gregg a d’abord organisé un paquet de dîners d’équipe visant à rapprocher les joueurs. Et à partir de là, il n’a pas eu à forcer. L’un des leaders du groupe, Kemba Walker, confirme les mots de son coach : “Nous aimons vraiment être ensemble, ça a été une grande expérience pour nous tous”. Les heures de voyage auraient déjà bien rapproché les joueurs, mais le groupe voudra surtout prouver qu’il mérite sa place en Chine. Être les 12 seuls joueurs à vouloir représenter le pays, ça doit forcément créer des liens. Il n’y a qu’à voir la réaction du banc lorsque Brook Lopez a été acclamé à la surprise générale en Australie pour remarquer qu’une ambiance bon enfant règne dans le vestiaire. Reste désormais à le prouver sur le parquet, et ça commence dès demain contre la République Tchèque.

Coachs, joueurs, tout le monde a l’air de bien s’entendre du côté de Team USA. Heureusement pour eux, car dans une compétition plus ouverte qu’à l’accoutumée, l’entente entre les joueurs risque d’être primordiale. 

Source texte : ESPN


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