Le best-of des Hornets 2018-19 : facile de faire le show, mais pour les Playoffs… c’est plus chaud

Le 30 août 2019 à 10:25 par Maxime Thoinnet

En attendant la reprise des hostilités, TrashTalk paye une nouvelle fois son mois d’août et vous offre chaque jour le best-of 2018-19 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du dimanche, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights, les vacances c’est pour les autres.

C’est parti, avant-dernier best-of de cette série spéciale N-1, synonyme d’un début de saison qui se rapproche inexorablement. Ça c’était pour la bonne nouvelle, mais passons tout de suite aux choses sérieuses.

On ne va pas se mentir, les résultats des Hornets cette saison ne furent pas folichons. Avec un bilan négatif de 39 victoires pour 43 défaites, la franchise de Caroline du Nord n’a pu accrocher que la neuvième place à l’Est, et encore c’est… son meilleur bilan depuis la saison 2015-16. Et la punition a été rude. Après avoir passé toute la régulière entre la huitième et la onzième place, Charlotte est finalement restée sur le carreau à la mi-avril quand les Pistons ont bloqué le huitième spot de Playoffs. Une déception pour des Frelons qui ont au moins montré (malgré les mauvais résultats) une vraie cohésion d’équipe pendant la saison.

Niveau classement, on a donc dit que ce ne fut pas ouf. Mais sur le terrain, on ne peut pas dire que ça ne se bougeait pas les fesses. Avec Kemba Walker en pièce maîtresse, la franchise de Michael Jordan a produit un basket de soliste, virtuose, magicien, génie… (oups, on s’emballe) mais également un basket collectif de qualité où l’on a pu sentir que tout l’effectif était concerné. Mais revenons sur ce bon Kemba. Le franchise player aura encore tout fait cette saison pour faire gagner les siens. Les shoots pour la gagne ? Il adore ça. Depuis les tribunes, dans la peinture, Walker est un véritable tueur et a amplement mérité sa place au All-Star Game de… bah de Charlotte tiens. Mais même s’il tire toute la couverture pu presque, pas mal de petits mecs avaient leur mot à dire cette saison sur le parquet.

Pour commencer, parlons de la paire de jeunes, Miles Bridges et Malik Monk. Pour le premier, ne le cherchez pas derrière l’arc. Le garçon n’est pas venu en NBA pour mettre des téjeus. Par contre, pour détruire des cercles, il est bien présent. Sur chaque dunk, chaque claquette, sur chaque action finalement, son but est de briser l’arceau. Et là-dessus, son pote Malik est également un bon client. Arrivé dans la Grande Ligue comme étant un tireur d’élite, on dirait bien que le sophomore s’est pris au jeu de son pote rookie et ensemble, ils nous ont régalé. Pour ceux qui attendaient qu’on parle de nos Frenchies, ce moment est pour vous. Et ce qui paraît étrange quand on se mate ce best-of, c’est que même Tony Parker a plus de temps de parole que Nicolas Batum. Car si vous vouliez mater les highlights de Nico, désolé mais cette vidéo n’est pas pour vous. Tandis que notre TP national distribuait des petits caviars, disons que Nicobatoume devait sûrement demander des conseils à Jordan dans les tribunes. Petites mentions honorables pour finir, en premier lieu à Jeremy Lamb pour ses shoots face aux Dinosaures et sa clutchitude à ses heures perdues. Ensuite, on remercie Cody Zeller pour ses deux ou trois tomars tout en délicatesse, et enfin Willy Hernangomez, premier à sauter du banc quand les autres brillent… mais qu’on a pas vu sur le terrain.

Bon, c’est bien beau de faire le show, mais maintenant il va falloir que les résultats suivent. Avec la perte de Tony – qui était un bon mentor pour les jeunes -, et surtout la perte de Kemba, les Hornets ne sont pas du tout en bonne posture pour faire mieux que cette saison l’année prochaine. Quoiqu’il en soit, il va falloir se bouger le dard, les Playoffs doivent commencer à manquer à Jojo, et risquent de lui manquer encore deux ans de plus.