Pourquoi les États-Unis vont se faire désosser à la Coupe du Monde : TrashTalk a enquêté

Le 28 août 2019 à 14:59 par Giovanni Marriette

Gregg Popovich - SPurs - Warriors
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Dans trois jours la planète basket (du moins sa frange dure) aura les yeux rivés sur la Chine, pour vivre le premier Mondial de l’histoire à 32 équipes. Tous les pays du monde en somme, sauf les Iles Féroé et Vanuatu. Mais passé ce mensonge géographique, intéressons-nous plutôt au pays qui rime avec basket-ball : les États-Unis. Premier constat ? Basket-ball ne rime pas du tout avec États-Unis, ou alors vous avez vraiment une grosse otite. Deuxième constat ? Team USA pourrait bien se faire éclater en septembre, et on vous explique pourquoi.

Les habitudes sont faites pour être changées et ça tombe bien, on vous annonce que cette année c’est la bonne. Marre de voir cette condescendance so American, marre de se faire tronçonner sans même se défendre, cette fois-ci on passe à l’action et on leur colle une bonne rouste. Car l’occasion est trop belle. Hormis un ou deux All-Stars ou assimilés, Team USA se pointera en Chine avec un roster abîmé, talentueux mais terriblement prenable. On n’a rien contre Brook Lopez ou Jaylen Brown hein, mais quelque chose nous dit que les Jokic, Giannis, Rudy and co. ont ce qu’il faut en magasin pour mettre un terme à une domination qui dure déjà depuis trop longtemps. Avec un MVP étranger pour la première fois depuis plus de dix ans, le monde s’ouvre toujours un peu plus et si les cyborgs américains sont bien évidemment légions, leurs adversaires internationaux oublient peu à peu leurs complexes. Giannis donc, Nikola Jokic, mais aussi Joel Embiid en attendant Luka Doncic ou R.J. Barrett, certains des meilleurs joueurs du monde ne sont pas nés au pays de l’Oncle Sam et la tendance pourrait bien influer sur les résultats de ce Mondial…

Bien sûr le premier tour ne sera qu’une formalité pour Team USA, un échauffement, même si on voit bien les Turcs de KD Osman mettre les Américains, une première fois, au devant de leurs difficultés. La suite ? On attend avec délectation la confrontation entre le Greek Freak et son second pays d’adoption, dans ce qui pourrait représenter l’un des plus beaux matchs des phases de poule. Première défaite des cainris ? Possible. Dans le cas contraire la… France pourrait se dresser sur la route de leurs cousins et sera peut-être un peu courte au deuxième tour mais Evan, Rudy, Nando, Vincent (le futur MIP du tournoi là) et les autres risquent également d’offrir quelques rictus à Gregg Popovich. Le tout avant de les envoyer en demi face à l’Espagne ou la Serbie selon qui aura joué le jeu ou non, et c’est là que notre boule de cristal aperçoit au loin les larmes de Donovan Mitchell, à moins que ce ne soit l’Australie qui devienne la bête noire de cette équipe après cette première défaite infligée en 13 ans. Car c’est écrit, ici du coup, Team USA va perdre dans cette Coupe du Monde. Un match, peut-être même deux ou trois, car le delta entre une équipe très amoindrie et d’autres qui se pointent le couteau entre les dents et le gun à la ceinture sera trop large. Décomplexion maximale, aucune raison de rougir face à Derrick White ou Mason Plumlee, et donc au bout du compte des copains américains qui rentreront au pays sous les quolibets, avant d’envoyer aux JO de Tokyo un équipe composée de Stephen Curry, Damian Lillard, Russell Westbrook, James Harden, Klay Thompson, Kevin Durant, Kawhi Leonard, Paul George, LeBron James, Anthony Davis, Andre Drummond et Mason Plumlee, parce que Mason Plumlee est toujours là dans les grands rendez-vous.

On le note donc ici (doigt) noir sur (clavier) blanc : Team USA va perdre, Team USA va se faire déchirer. Les conneries ont trop duré, il est l’heure pour le reste du monde de se faire entendre. Ou pas…