Preview Coupe du Monde FIBA 2019 – le Monténégro : petit nouveau mais costaud, n’est-ce pas Niko ?

Le 25 août 2019 à 12:41 par TrashTalk

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Tout au long de la période pré-Coupe du Monde, TrashTalk vous offre une présentation complète des 32 nations participant à la grande messe du basket mondial. Histoire de se mettre dans le bain, et aussi parce qu’un bain c’est bien, surtout en période de canicule. Allez, let’s go.

Dobro Jutro, aujourd’hui preview particulière puisqu’on va parler du Monténégro, une nation dans l’ombre de la grande Serbie et qui va participer pour la première fois de sa très jeune histoire à la Coupe du Monde de basket. Pas mal quand on sait que le pays n’est indépendant que depuis 2006.

Quand les joueurs monténégrins entreront sur le parquet de Nanjing le 1er septembre contre la Grèce, ce sera une petite partie d’histoire de la Coupe du Monde FIBA qui va s’écrire. En effet, la nation de l’ex-Yougoslavie deviendra avec ses 622 000 habitants la nation la moins peuplée à participer à un Mondial, battant les 2 000 000 d’habitants du Qatar en 2006. Une qualification qui s’est jouée à… trois points près devant la Lettonie, avec qui le Monténégro a terminé à égalité de bilan (sept victoires pour cinq défaites mais pour qui le point-average particulier a été fatal). On pourra dire ce que l’on veut de cette qualification, qu’elle a été chopée ras du cul ou que le conflit FIBA-EuroLeague a énormément handicapé le champion d’Europe slovène, cette qualification reste un symbole du progrès du basket au Monténégro. Les deux principales illustrations sont la qualification au deuxième tour de l’EuroBasket 2017 et surtout la première participation en 2018-19 d’un club monténégrin à l’EuroLeague avec le Buducnost Podgorica. Parlons de l’effectif désormais, il est composé évidemment du pivot du Magic Nikola Vucevic mais aussi de plusieurs joueurs du Buducnost, rouleau compresseur incontesté et incontestable du pays et faisant partie des beaux bestiaux de la ligue adriatique. D’autres joueurs jouent également ailleurs en Europe et à un niveau supérieur. Pas très basket moderne mais le Monténégro se repose beaucoup sur une paire intérieurs assez coriace composée de Bojan Dubljevic de Valence et donc Vucevic.

Le joueur à suivre : Nikola Vucevic

Nouveau riche, sa Lamborghini a pris quelques dos-d’âne. On ne sait pas si Vooch fait toujours la queue au McDo mais une chose est sûre, c’est qu’il sort de sa meilleure saison en carrière avec Orlando. Avec 20,8 points et 12 rebonds de moyenne, accompagnés de 3,8 caviars par rencontre, le natif de Morges a porté sa franchise du Magic à ses premiers Playoffs depuis 2012. Certes, il n’a pas vraiment brillé durant ces derniers, mais bon on va dire que c’est le métier qui rentre. Il a été doublement récompensé de sa belle saison, avec une nomination au All-Star Game pour la première fois de sa carrière et en étant prolongé pour 100 millions de dollars sur quatre ans avec le Magic. À lui de montrer sa progression en sélection nationale et pourquoi pas arracher un deuxième tour.

Le programme :

  • 1er septembre à 14h : vs Grèce
  • 3 septembre à 10h : vs Nouvelle-Zélande
  • 5 septembre à 10h : vs Brésil

Pas besoin d’avoir forcément un nez très creux pour deviner que la Grèce de Giannis Antetokounmpo terminera sans doute première de sa poule. Par contre ça ne semble pas si fermé que ça pour la deuxième place, avec trois équipes d’un niveau relativement homogène avec le Brésil, le Monténégro et la Nouvelle-Zélande. Les deux matchs seront primordiaux et selon les résultats de ces derniers, les Monténégrins pourraient créer la surprise en s’invitant au deuxième tour. Mais si deuxième tour il y a, ça sent pas bon pour la suite, car il y aura notamment Team USA en face.

Une première participation à la Coupe du Monde pour le Monténégro, ce n’est quand même pas anodin. Nikola Vucevic et ses copains voudront bien figurer pour leurs débuts sur la scène mondiale, et ils ne seront pas forcément faciles à prendre malgré leur statut de nouveaux. Attention à la surprise.

Article proposé par Luca Rastelli, qui attend d’ailleurs toujours d’être signé pour un two-way contract de pigiste.